12 oct. 2012

Chimères

À coté
pas là
éteint
mêlé
de guerres
lasse
en des lieux
d'abats
d'un rouge
terne
celui
des lèvres
d'Elsa
au chant
de la roulette
ou dormir
au caviar
des idées
et du lavement
des mains
où pour quelques
francs roublés
Staline
en prie Dieu
Des bleus
de corps
par des papes
à mandats
littéraires
en pleine arche
de noyés
posant Dieu
en sauveur
de Dieu
car seul un Didieu
peut nous sauver
Dieu est mort
ou non?
S'il n'est pas mort
et bien ce sera
le dernier
contre Hégel
et Heidegger
et vivant
en son éternité
pour le repos
de ses ânes
de chimères

Sans
temps
des bottes
purges...
le va-vite
la bourse
de l'esprit
et les mille
manières
d'alphabet
du balancier
des naissances
monétaires
et des morts
bancaires
'Le spectacle
se déroule
dans un climat
singulier
où les fruits
naissent malades,
où les astres
brillent sans chaleur,
où les chairs,
rongées...'*
Encor que science
technique
comme des gaz
inodores
incolores
portent l'évanouie
aux guerres
du retour
de l'Éternel
Présence
du Vivre
et du Mourir

Comme
une montagne
de mots
pour Rien dire
un Silence
de bruit
dedans la machine
à Capital à Indulgences
à Applaudissements
de fin de Spectraque
Comme autant
en emporte le vent
du nord du sud
de l'est l'ouest
captant
la commande
venue du plus
haut des cieux
pour le sang
religieux des entailles
flore faune planètes
et dénie
et Ça
recommence
bric-à-brac
et bal mortuaire
d'impotences
démoncratiques
serties d'appuis
d'infinies douleurs
en bouquet
de fleurs
à offrir au trépas
Pourtant...
l'illimité...


Duthuit*