31 août 2012

Trou De Lumière

Cette montée
d'anéantissement
ce vide
cette désolation
des misères
dedans dehors
l'épaisseur
des silences
consuméristes
et la disparition
en jaune kaki
etc...

Zéro o blanc
de brume
à spectre
grisaille
Un noir
infini
à des nus
danse
des nuances
deux trois
quatre
Meaulnes
au mille
et un
égarement
de Breton
à Sainte-Agathe
cinq Fiedor
d'idiots libres
en la scorie
malfaisantes
des deux pattes
Q qui casse
noie le bleu du ciel
toujours là
qui sort de signe
Sing en chant
de genêts
pour âme seule
Ô sans
garde fou
des tombeaux
ouverts
par les verts
affamés
des tigres
dents de lait
dents de morts
dedans sa faim

Des crocs
tenant des fleurs
de peaux
que des palmiers
linguistiques
aux nerfs
disséqués
perdant l'esprit
ballant
séquencent
aux grés
des cadavres
du dernier
wagon
en plein jour
oiseaux
de février

Tableau
pur perte
de trouées
de mur
grand garçon
bougeant
sa nuit
désastreuse
point de vue
qui sait
qui pense
la mort
de soi qui bête
qui sperme
d'humain
qui crée
deux quatre six
trous de lumière
là retenant
tenant fort
les astres
le pain le vin
sous la voûte
attaché Turner
et Ulysse
au poteau du Balzac
dedans l'effroi
du Géricault
en pleine pâte
de visionnaire
pour Rien
de quelque chose