13 mai 2012

Vent De Rives


Des mues
s'amusent
au bord
des yeux
des traces
de rives
dans l'amibe
posent
là tangible
le barbelé
de tous
les morts
ravagés
par l'odeur
des semblables
gabardines
feutres
toiles
lins
sous couvert
des lointains
coupables

De la chambre
ces râles
seule
le désert
le froid
vent
s'o.s...
À rien
Un si loin
à côté
juste là
Horrible
chérie!
Qu'est-ce
que tu crois?
Tu sais...
le fleuve
vers l'avale
des prêtes
phoques
rorquals
marsouins
combien de fois?
Tu sais...

À tout vent
qui sème
les rives
rires
et rirevains
des crocs
mognons
aux parfums
des roses
moyenâgeuses
sous un ciel
bleu Bataille
où sans efforts
le fleuve
va sans dire
aimer l'océan
des brises
cadastres
des plages
déposables
pour le noir
d'évanouissement

Celui-ci
là l'autre
du même
silence
tambourine
poudrant
des papillons
Sèves histoire
de penser
au buffet
des collines
en des temps
coincés
offrant
c'est clair
net et froid
...Hop...
Hopis
tout petit
entre deux
eaux
en attendant
les sables blancs
des steppes
d'extases
ninivites