14 mars 2012

L'Écroulement D'Amour


POUSSIÈRES DE TÊTES

D'effrois
dedans cachés
des mots
Mort mot
pierres scellées
derrière
les gouffres
des citées
des noms
d'enclos
de Dieu
de Rien
à Rien
d'un bord
comme
de l'autre
ciel dur
d'ours
d'outre
lévitation
d'assassins
de divins
enfants
d'où ta Mort

Chant
drapé
des limbes
des si haut
tombe
sans fin
l'inexistence
du sang sacré
signe le revers
d'un pas été
au réel
des atrocités
de prolongation
des clous
des os
de flammes
inutiles
par froid
glaces
tout Ça
innommables
putréfiés
aux murs
des croix athées

Mal venu
du jour
de montagnes
d'immondices
mauvaise
oraison
de l'aube
la même
celle des coeurs
pillés négociés
de croisés
du sang
des nouveaux nés
Cercle d'offrandes
là un nez d'ivrogne
là des oreilles
d'éléphants
là des pieds
des aisselles
qui puent
dents pourries
cancres cancéreux
...Mourir
foutu
RIEN au poème
à la vie
adieu.

Incomblable
ne pas savoir
chemin barré
de Paradis
de fin du monde
de sans fin
les horreurs
aux semblables
mortels
au Camp
des fanaisons
à martyres
Indicibles
indicibles
LÀ...
dans les bras
de l'aurore
exténuée
d'enfances
crevées d'avant
les lundis

Où est la Vrai
raison
d'Ici par tous
ces vents
de destruction
par les divins
composteurs
sociétaires
d'impôts
parasites
collectes
à lumières
malstrom
d'or et de diamants
au temple des élus
comptables
du temps des souffles
gazés vengeurs
Non...sans nom...
de bienfaits.