20 nov. 2011

Sans Suite


DEPUIS COMME ON ÉTOUFFE UN FEU'...et tu parlait a des crépuscules grandis...'*

Tertendis
bras allongés
accrochés
à la voûte
à bout de mémoire
devenu un vol
une légèreté
...Jamais plus
le grappin
au collet
par le spectre
du fruit
des cris
des cadavres
éternellement
agonisants
dans le creux
des mains blanches
des bonnes
consciences
à la paye
d'ayant droit
d'assassinés
le bonheur
d'aimer.

Lorsqu'après
La Nuit
de toutes
les nuits
la béance
portant
à l'anéantie
la dernière
feuille séchée
le dernier
regard égaré
de peur dissout
dans l'oeil
éteint...
Après
rien...
plus d'étoiles
plus un mot
du visqueux
du ratatiné
sur la table
d'un t
changé en s s
de sable
au cycle
d'éternité
au gré
de vents
inconnus
pas nommés
du cloaque
de la scorie
du schisme
d'un magma
d'un gazé de fin
du mot

Et fou...
l'Amour
à la loi
de toutes
lois
Oust à vous
entraîneuses
eaux visqueuses
des débuts
de cidre
à tomber
à jenous
à l'heure
de la Mort
du pointage
de doigts
du joug
et des mises
au pas
des matries
et du jugement
des dieux
de la raison
du retour.

Ça existe pourquoi
ça existe
vous croyez?
Cent dents
un monde entier
tremble en l'oeuf
pas éclos ça
Dire ça
bourdieu
Pourquoi Ça
est totalitaire
tout le Temps
Pourquoi Ça
n'existe pas?
Un peuple manque
en la Mort
...Ç'est
condamné
à l'avance
'...Sans regard
ton oeil
dans mon oeil
fait silence
maintenant...'*
Ça y est
je crois
que c'est
terminé...
Voilà les cendres.

Célan*