Pour rien pour tout, pour l'IMAGE sur TOUT. Ce que l'on ne voit pas à voir. Penser en acte-lier. ... .a-blanc c'est des croquis, des esquisses à pensée levée, en virevolte...ex: tout porte à croire...les on-dit...les non-dits...regard sur l'ART... . Autrement comme avoir un blanc, carré blanc de K. M. ou d'une feuille de papier. Blanc de Ryman ou d' A. Martin, encore etc. Après la fin, ce que je tenterai de faire voir... .imageant.
5 sept. 2011
Sans Fin
POLYPTYQUE
Culture du riz
à géométrie
variable
des cercueils
allongés
en catastrophe
pertes Act Of God
des semences
une année
d'investissement
pour rien
à la limite
quelques doigts
orteils
peu et pas la peine
Voir si les assurances
couvriront
les pertes
On verra.
De l'air de l'art
du temps obéir
aux bruines
des rosées
quand le ciel
se décoiffe
pour te laisser
passer.
Rien n'est pas
Tout
c'est plutôt
le contraire
qui est Rien
Pas sans faire
ou du moins
éternuer
le temps de dire
apitchoum
enfiler cravate
et parka cueillir
l'indécrottable
fruit de la pomme.
Sa triste
ambition
sous couvert
de plaisir
d'amusement
de fête...Et
bien
elle coconnait
l'écomomie
elle bridait
aveuglant
anasthésiant
la petite
part de conscience
depuis le début
du monde
arrachée à la mort
En fait c'était
la Mort sous
une de ses milles
figures
la dévoreuse
Là un scorpion
sur un nouveau-né
là un accident
atomique
là gestapo
là censure
là là là
là sans fin
l'affamée.
Ça y est
tout le monde
est en bas
quelques
retraités
de l'art
rampant
'car l'art n'est pas
une vocation
mais une malédiction
(...) dans un abîme
d'ironie de doute
de contradiction'*...
sous le froid
dénominateur
commun
et c'est fait.
Les faux-semblants
n'en sont plus
c'est vrai
pour tous
maintenant
Trom ramasse
la mise
C'était Ça
la Mort.
Un tableau
sans fin
ni commencement
à jamais
réussi
pour lui
pas pour le sujet
Mort éternelle
toujours justifiée
par tout
ce qui bouge en une
incommensurable
bizarrerie
plaisanterie
de tortures
et de morts
où seuls
des milliers
d'appelés
pour un rare
clignotement
(surtout des pots
cassés)
en l'épais
magma du monstre.
T.Mann*