23 août 2011

Les Ailes


OUI SPÉCIFIQUEMENT'Qu'il y eu une enfance,cette fidélité sans nom des célestes...'*

...et pas
LÀ mais Oui
fait de peurs
conquises
d'amitiés
sans noms
sans bornes
cousues
d'or
et de lumière
qu'un firmament
d'ailes
chuchotaient
Légères
juste
protection
des premiers
tirant en avant
en haut
les simplement

aussi terribles
que la Mort
les naïfs
mais pas mortels.

Farouche
présence
vol passant
barreaux et temps
sifflant les morts
en passant
Au-dessus des us
des vous des je
impardonnables
Et où étiez-vous
vents atomiques
murs à mirage
bien pensés
osés pillés
par terreurs
et mauvais signes
faire naître
dans vos cages
indignés
les protecteurs
du ciel
et de la terre
Voyez maintenant
poudre d'os
destructions
peurs
de la molécule
à la voie lactée
Pourquoi?

A Rien les stèles
sacrées
d'en-dessous
d'ignorance
le fruit
des semences
Au suicidaire
les rupestres
oracles
Boileau
vents et marée
le nom des choses
Poussin
dans les ruines
et Picasso
aux tranchées
à Rien
Non!Pas qu'un dieu
les Célestes.

L'Aile pierres
et désert
grillons
et serpents
Aile les ruines
de même
que la Mort
quand ils
appellent
eux les lumineux
eux qui voient
venir LÀ
ICI précisément
Fleuve Héraclite
Fleuve Amour
Fleuve St-Laurent
à Lapointe poème
aux cheveaux blancs
d'Holderlîn.

Rilke*