18 août 2011

Bal Des Vies Perd


Un vent vire
au froid
au glacial
Âmes gelées
L'Époque
glacière
prend l'air
d'aller
Toutes
lumières
éteintes
et fracas
des débâcles
et brûlures
du diable
Le dernier
bruit
Un Silence
assourdissant.

Tout était permis
le Dieu Mort
'Nulle part
il n'y aura,
bien-aimée,
qu'en nous
même de monde'*
milliard
d'entités
comme autant
de poussières
en poudreuse
en des espaces
de vies
inconnues
des dieux.

Le pain et le vin
gisent gelés
et de pierres
les espoirs
solitaires
embrasés
C'est la Fin
telle qu'annonçée
Organique
géométrique
exclue
et concept
et percept
des blancs
dans le creux
des mains raides
et blanchies.

Impossible
et pourtant
de partout
ont fusé
les signes
les cris
qu'avons-nous
fait
de nos vies
du Paradis
de la Nature
gâchée
méprisée
et trahie
Et pourquoi
encor des mots
morts après
la Fin
Qui sommes-nous
après tout?

Où suis-je?
Où vais-je?
Est-il
encor possible
d'être posthume
Est-il encor
quelques feuilles
quelques oiseaux
quelques
qu'émerveillement?
Qu'était le Monde
a-t-il seulement
existé?
La Nature et la nature
innommée
et l'Homme
insuffisant
diklarber
tramastake
derbilum.

Rilke*