1 avr. 2011

De Simples Petits Signes

LE SANG DES LIBELLULES

Barre au mât a la racine

des hécatombes

sans sentinelles

des grandes maisons

des places futiles

et vides

bien plus vaillantes

et régnantes

que ces senseurs a idole

plus éternelle aussi son don de Vie

clé du monde décombré

d'imbécilités velléitaires

des règnes fugaces

et prétentieux d'histoires patentées

la Vivance

Mieux vaut un pâté

de sable

un remède de cheval

parler pour ne rien dire

que de ne rien dire

Se racrapotter

en poussière

temps espace

pot a fleur

s'ennivrer

sachant que les mots

sont taxés des gestapos

d'insuffisances


Trempé

en d'impossibles

acides

dehors sans libellules

en face alors

de fuites ratées

en Rien la poésie

a toutes les allures

de la bruine

d'invisibles affects

contre un fleuve

d'Oeil

pour des gorges

rougies d's.o.s

un clou ni long

ni langue

une souffrance

pour sentir l'inattendue

perfusion

d'Amour

a tout rompre

avant la mort

des derniers bourgeons