1 janv. 2011

L'Entraille


DEUX MILLE ONCES-"Nous assistons au Crépuscule de la Postérité"*

Peu de Rien
peur au début
et à la fin
Entre une ficelle
un chat
quelques billets
qui ne verront pas
le corps mort
Introduction
à une brûme
échappée
des mains
de David Friedrich
où un gros gateau
en forme de nuages
d'oxyde
de la cité
de Dhommemort...
Qui en sera
le dernier
et comment
le reconnaître...

Pas épuisé
mais perclus
de silements
de grésillements
de bruits parasites
à répercussion
sans célesta.
Sans brise prise
murée de murmures
bien formés
pour le contrôle
absolu des dents
au festin
de Cro-Magnon

Vagues après vagues
berçant un seul côté
du tableau
sans l'usufruit
des entrailles
"Chaque personne
étant le jeu
de la nature..."*
brodé crocheté
noué... au biotope
funambulaire
et funèbre
de l'ennui
écomomique
hydrocéphale
des désastres
à sa mutation
guangagulaire.

A l'or du non Lieu
peindre perdu
entre les lichens
compostés
des voyous
à la friction
des cailloux
à feu les forêts
de l'antarctique
au précambrien
sculptant
la matrice
extracellulaire
d'une bouche
de métro
ou en coeur
aux premiers
regards du soleil
régularisant
l'appel
sanctifié
du souffle
en sa misère
épuisée.

Valéry*