24 nov. 2010

L'Abat-Jour


COCAGNES RÉELS MIRAGES... (La poésie est toujours un Mariage du Ciel indéchiffrable et de l'Enfer de la condition humaine"*)

Infiniment cadré
d'insaisissable
le vol des doigts
signant la largesse
des surfaces
généreuses
de ma mamain
portant le posthume
à contre-épreuve
d'impostures
des foutrous
de bois vert gente
à petit moïse
faisant lobbying
sur une plage
traficotée...
d'à peu près tout
ce que l'on veut
à mourir espèce.

Colle au cul
assuré de plus
d'une douzaine
d'oeufs asphaltés
d'une couple
de milliards
d'artilleries
d'ADN d'autant
en emporte au vent
des cendres
libre d'obéir
d'une chaîne
à l'autre
"libre mais apprêté!**
Insipides embruns
effleurant
la vivance inutile.
où "le dernier acte
est sanglant"***

Écroué verrou
édictant dictant
le devenir
du dernier
Tenir contre
le balottement
de notre pauvre
petite niche
à formes
et couleurs
aujourd'hui
plus Poussières
que Socles...
au vide sidérant
du magnifique
rêve Shakespearien
dans la promesse
du dernier couché
de soleil.

Ungaretti*
Benn**
Pascal***