RIEN QUE ÇA
Des embolies
à sangles
décâlissées de baveux
quand tu colles
tes yeux aux trous
noircis Goujats
t'as pas tremblé
ni souri que pleuré
t'as pas pû t'étais
glaçé d'agrégations
coagulées de meurtres
mains froides
besogneux des gorges
rougi d'horizon
des bleus morts
t'es payé.
On se doit de partir
de part et d'autres
mettre ses pieds
à la bassine
faire trempette
préparer la longue
marche funèbre
de sa face.
Face à seule la même
Sauvage pas autochtone
pas de terre
en galipotant là
ici et puis là
vif ardent pattes
blanches à harfang
de la poudreuse
pour l'office
de la déflagration
de la refonte
de l'ailleurs
au premier cycle
des charognes
Pas d'erreur
ça recommence
Lent comme un cortège
tortuaire parade
au-delà làlàlà...
ici "le soleil
se leva de nouveau
derrière le mont
Kompira"*et ça tourne
tourne tourne
invisiblement
ritournellement
pas là posthume
noircie de défaillance
ça va la Nature
va où elle va...
Beau moment
pour jouer
à la Marelle
cheveux blanc
à-blanc
"la tempête
repêche dans
la mer la
civilisation"**
des saints-innocents
des condamnés à m'art
Rien...et sa pénurie.
Nagaï*
Desheng**