LA MORT L'AMOUR ET RIEN
Vent dans les feuilles
brise heureuse allègement
un chien dort tranquille
apaisement de l'erreur
de quoi que ce soit.
Aimé raté du moins
en passer par...
pour que ce soit
justement cela.
Pas réussir et quoi?...
Regarder bien
la réussite...
Alors allons
pas de peines...
Ailleurs qui sait
si réussir
réussira...
Nous avançons
vers le Grand
Triomphe celle
de la disparition
des mamuouths
des dinosaures
du Saint Suaire
des pétroglyphes
des anciens
panneaux
de signalisations...
"tout est rien
y compris
la conscience
du rien."*
..."leur silence
ment et leur bruit
est trompeur"**...
Le petit crique
un filet que bordaient
des tapis de lichens
s'y pencher s'abreuver
comprendre...
Parfois cette
persistance
devient risible
et elle l'est...
"une soif de douleur
jusqu'à la folie"***
ou brûler la boule
la rougir de la honte
pour une résurrection
bien cuite.
Raidi figé sec
Enfin fixé pour la fête
à maman...à mon papa...
Un feu de Spectraque
une fois pour toute...
En vérité un fou rire
d'histoire de bonhommes
sept heures pour faire dodo
quand les grands de ce monde
en ont assez de se retenir
de rire jaune.
L'Aigle doré
l'hiver de janvier
sous zéro seul
avec lui
sur le lac gelé.
Ici il arrive
que Blanchot
Des Forêts
Gracq... Hantaì
bon encor que là...
il le fallait...
Pour les contes
comptes des mille
une exigences
là juste là...
Kafka et la trahison
on n'en sort pas...
Moments de Paradis
d'ignorance...
des bois de la sauvagerie
les aurores la grande ourse
les filantes...
juste pour nous...
L'anachorète et L'Aile
Des pensées d'éternelles
ancestrales...
De cette forêt
au loin les feux
sur Bagdad
la scorie
les désastres
de la guerre...
histoire
et ribambelles
propres qu'a pas eu lieu
paraît-il...
Tantôt l'autre...
De la Nature
notre Nature...
de Disparition.
Cioran*
Rilke**
Duras***