26 juil. 2010

L'Ulysse


A LA FIN DES JOURS

Et des jours
ingurgités
du haut des cieux
des affalés
d'or et d'encens
part de Fin
part de déchets
Chacun son bout
de rumeur
de ce qui n'est pas.
Que du vent...


Dans la gueule
invisible
vertigineuse
surplombant
une terre de larves
et de boue
Chaque ombre
naïvement
la serrant contre je
plein de larmes
brûlures désespérantes
salaisons

Reprendre sans la fin
sans fin...
au bord des lèvres
du gouffre
les illusions
l'attente
avec le corps
sans organes
à la déchirure
du voile de Novalis
et le qui suis-je
après tout du Grand Jeu
sans la faillite
des ancêtres
aux morts des rêves
des camps aux bombes
sur les enfants
là sans divin
que tas d'os
et poussières
en la machine à monstre

Telle est la rumeur
un mauvais sort
un envoûtement...
what ever
Pour les seul yeux
salés
Insensée présence
conte pour rire
maladie du rêve
d'élevage
culture pour homme
seul

Le oui des fleurs
du paysage
de la Nature
de la Beauté
c'est quoi???
Des métamorphoses!
Et le retour d'Ulysse
l'état des lieux
l'impuissance
de l'histoire
que Joyce reprend
la chaussure d'Art-o
à la bouche de Célan
au fond des maux
des brûlures
acides aux rythmes
du cri des morts.