11 juin 2010

Poème Aux Portes


CENT PORTES
Le moment d'aller pour
sortir du vol
du je sans
jeux de gîte
repu d'avoir tout
d'exclusion perdue
Maintenant sans
dents ni dedans
sifflant les mille
nuits en deux temps
par les sentiers
battus d'un mix
par grandes chaleurs
des nuits polaires
sur ma maman

Les portes ouvertes
toujours du dedans
entrent
et sortent sans
demander les restes
à la téterre, évident
Chaque jour
aux portes
d'autres s'ajoutent
toujours ouvertent
naturellement
Aujourd'hui ils
ont bien l'épaisseur
d'une ville d'un monde
vestige d'un au-delà
parcourant sans s'arrêter
d'un bout à l'autre
la mort éternellement


Des lions des ours
tigres une faune
heureuse enfin
de pouvoirs
dévorée par sa faim
tout ce qui lui passe
par dedans
Seule restriction
s'être fiché
aux dira-t'on
du premier baiser
de l'étranger
pour t'égorger
sainement
d'un sang mémoire
jusqu'aux dehors
tout tremblant
de très grand froid
tout nu invisiblement

La datation
les expertises
de cette histoire
feront grand bruit
chez l'ignorant.
De moins en moins
diviser le
divisionnaire
passe à l'acte
rapidement.
L'apoplexie
qu'ici radote
n'est pas mûr
pour un colloque
ça tardera pas
ce qui n'est pas
les intéresse
de plus en plus
videment.