16 mai 2010

Capteur



ICI JUSTE LÀ POUR LÀ BAS PARTIR EN MÉMOIRE.

Comment on passe outrepasse la religion des mots.
Par la barque, la flottille, les canaux des yeux.
Les arts visuels ni dieux ni maîtres ni soi ni l'autre.
Capteur, éponge,ground sans soi,tout par un tri obéissant.
L'Art on se doit de l'admettre n'est utile à rien et à personne.
Ici un jeu de toutes les astuces de toutes les crises horreurs
et toujours à très haut risque pour cette simple chose un devenir
à son propre piège et un indicible entêtement à y demeurer captif.

Scripter hors champs pas là si ou juste à côté de l'autre plein chant
entêtement par tous les vents comme en pleine tranchée avec la seule idée de la Mort.
Haut risque et ce qui va avec...la Vie.

Dans la gueule d'un Saturne celui de Goya dans les fumées de Music,les corps de Bacon,
dans cette part de mémoires époquales des sangs anciens à ceux d'aujourd'hui.
Pour rien une mise en forme du besoin de créer.Dans la catastrophe mais arrimé au corps cerveaux.Entre les dents du monstrueux dans le merdier des jours des nuits
où tel des prisonniers des camps pour une bouchée de pain boulangé par des chimistes
bien payés...so watt...pas le peuple,de l'humain là juste là!
Par une patte un doigt une oreille ou le bout du coeur...
Pour rien des petits signes sur des petits bouts de papiers...
Le chemin est grand ouvert...depuis le début du monde comme le ciel d'une marelle ou des vieux jeunes, des survivants, des posthumes avec des rebuts de craies s'amusent encor au nez de toutes les Morts.
Quand on ne trouve pas on attend...cela vient avec ce qui tue tous...qu'aurons-nous gagné du politique écononono à un état d'esprit permettant une petite sortie, un peu d'air de vent de fraicheur.

Raison ou pas on meurt tous...lessivés mal foutus et épuisés...alors autant bien jouer un tour à sa folie l'autre...