5 avr. 2010

Que Coeur


DE LA DISPARITION

Le Râle raté des
masses serrées fatales
De sidérantes raffales
de souffrance des
pigments laiteux
des crachats
ou nullement rien
Tête d'Ange poignardée
d'ignorance
ce sera sans pitié
de naître à mourir
Tout aidera à en
rajouter de l'horreur
Un Cercle à t'épier
pour te déchiqueter

Des murmurs
seul à seul
ton piège masque de
sourire ou crispé
Ta mort ne rit pas
met fin à l'essentiel
bonheur des enfants
Vos nuits des grands
couteaux pas d'histoires
Seule seul
Un gouffre après tant
de contres avec le
courant des mensonges
Un torrant d'effrois
ne tenant qu'un Coeur
arraché des bêtes.

Tu savais les abattoirs
les appâts les ravins par
les bisons d'agonie
les pendaisons de l'autre
à toi que pareil
Curieuse idée donner
la mort à y croire
on penserait sauver la vie
des libérateurs
De partout du mourir
des routes aux guerres
de l'air à l'eau aux
songes création
de voyous de fieffés
menteurs.Ça ment
pour dévorer

Qu'infecte jenous
de l'arène à la mort
du bouger du fuir
et que des morts
milliard trilliard
pour la suite du bouger
du fuir des miroirs
des faces de glace
des bêtes de somme
en solde à b.b.q
un chiffre sous la dent
à médaille à retraité
sur le blanc propret
de la table d'hôte
stars à cercueils

Quel ensorcellement
nous cache la Beauté
quel damnation
nous mène chaque
jour un peu plus
à entrer dans le
désastre de nos
créations du chiffre
rouge du un moins un
pour apaiser le monstre
Argent...Du "Dieu nous
veuille absoute"*
au Dieu Mort
à l'autogénocide
Et les manitous
des fins dernières

Une Haine terrifiante
de la Vie se cache
dans l'effort des
jours des nuits
au sauve qui peut
devant l'agonie
des Enfants
un paraît
bien
qui
tue


*Villon