30 mars 2010

Une Mue Létale



Il y a comme une fugacité un engourdissement dans l'air du temps,quelque chose échappe mais quoi?Les uns parlent de régression de crise de fin de l'Histoire,d'Apocalypse...d'autres d'écroulement,de désastre,de génocyde etc...
Crises dans les sciences crises, crisis.Un évanoui ,somme de conscience somnolente un baillement un ennui. Les un diront c'est politique,économique...les autres que la vie n'a plus de sens, ou qu'elle n'en a jamais eu que c'est la folie ou qu'il faudrait être deux fois fous de ne pas l'être...etc.
D'autres diront que c'est tout ça,ou que Dieu finira bien par mettre de l'ordre... Contradiction la vie disait les surréalistes,une illusion...Curieux comme tout cela est relié à la réalité.Réalité des jours des nuits.
Thèse synthèse antithèse.
Nature nature chaos cosmos...Joyce chaosmos...
Mutation,une mue,après un écoeurement une lassitude...une pestilence une mue létal.

Survivante
la feuille
un nuage
signe passant
caresse discrète
brisant gratte-ciel
Déchiffrant
du solide de la
nomenclature forme
l'instable l'éphémère
et la réponse perdue
Menue présence
indestructible
misère des vents
Et ce qui sauve
l'invisible des
Oiseaux anonymes
lumières d'eux seuls

Oeuvrager les larmes
les Nulle-Parts
Temps des Temps
À Coeur Obéissant
des données scellées
pas mortes ces cimes
à Silence sans Noms
Ancestrales venues
fidèles des errances
Ouvrant la Marche
en fin de l'invisible
fait de Vivre sans
l'enclos des mortels
le Camps d'alignés
Ou des aveuglés d'englues
Cerveaux fixés fixe-sang
mange-monde planifient
des cercueuils Bruits d'un cycle
des silences sourds
de plomb d'ennuis
menant on veut se tromper
à la grandeur des saccages

Trop de morts
à collier de pilules
où meurt les rêves
Partout ces têtes
noircies à figure humaine
Il y a quelque chose de vrai
dans tout ça.
Sans comprendre
je rirais encor.