20 mars 2010

La Demeure Le Rien


Plombé le cadavre ne bouge plus.Maintenant toutes formes de création rencontrent le voile de Saïs...depuis la nuit des temps...
Mais les couleurs
aimées dons des ainés
si délavées?calcinées?
Ensevelies sous les
les décombres les ruines
par pillage des effrontés
L'Histoire des horreurs
arrivant vers l'An-nuit
Après tant de meurtres
Bonkérisant sa folie
dans des rythmes
titubant gelés
Résidus des neutrons
d'avortés des borgnes
Mirages à détonnation
corps à corps à Camp.

Des démasqués
au haut fourneau
Bien vu chez Ensor
Goya Gogh Art-o
Qu'avant les mises
bas éconologiques
chiffrées casées
gains et pertes
Par Dieu et maîtres
à la machine sanguinaire
des entrailles à siècle
Sacrifices à même
les signes du brasier
la Mort la Grande
Celle qu'on ose
Voir trop tard...

Ce peu Rien d'à Nous
Toujours là à sa place
patient savant
des usures
comble la mesure
des invisibles
au champs libres
la main des coeurs
ou l'Esprit bien
avant l'hospitalité
méprisée allie
les cimes des joies
des pigments ou tout
se donne pour Rien
Exactement pour
la couleur là.