13 nov. 2009

Sentiers,du Diable des Bois.


J'aime la poésie quand elle colle le quotidien au près comme chez Char,Char indissociable de la Résistance.Et pourtant tellement immense d'anticipation du tiers inclus cette part sans laquelle la culture n'est que déchet monétaire,qu'un prix collabo au pouvoir pompiériste de la gente lobbying des institutions d'État. Manufactures à tapissier,à dirigisme aux mots d'ordre.
Char a su anticiper la force par exemple d'un Staël,d'un Heidegger à faire fléchir,
à corriger,pour ne prendre que les plus grands,en bottes de boue et en bottes cirées le détestable personnage que pouvait être le bourru des sentiers s'y connaissait.
Char était un carcajou,"un diable des bois",sur les sentiers qui ne mènent nulle part, un guérisseur de neurasthénique nihiliste,une oasis de vigies,après les grandes incursions dans l'outre monde de Rimbaud,tenant tête au vent de St-jonh Char est la poésie d'aujourd'ui avec les 68 poètes de mai et ceux qui résistent encore là juste là!Les Tarkos,Langevin,Miron,Gatti,Novarina,etc.
Ici pas d'isme aveugle! Que de l'Amour pour lieu d'accueil Terre.
Aujourd'hui il est du tiers inclus,cette part de Vivance qui résiste à la Grande Maladie;L'INDIFFÉRENCE.