16 sept. 2017

L'Art


Lignes Et Couleurs
sur fond de néant


Pour la traversée
du grand d'oeil
quelques chimères
et des larmes
Jouant joué
se croyant libre
Éveil conscience
lucidité par art
donné protégeant
du bien du mal
Perçant le carrousel
des suivants
de la sphère des morts
Juste une ligne
tenant tête au corps
capté des sévices
et tortures
compostées
pour un paradis
de prières prosternées
a je nous moqué
marionnettes
pantins ficelés
Nature natures
cendres de libertés
steak de molécules
souches atomiques
sous des Caraïbes
brassant des affaires
de vents et de tempêtes
L'Art en tombeau
de lumière
éternel et jouant
de tout
pour mourir de Rire
Juste une ligne
pour un point d'appui
menant à RIEN
à Nulle Part

Ici comme au Ciel
Éponge trous noirs
trous blancs
noir sur noir etc.
ou bleu comme une orange
des surréalistes
en conserves des pops
des papes à troupeaux
en soucoupes
athées de reines
Allons peaux courtes
têtes molles
par attaque de pif
pas libre de ne pas l'être
sans musique
sans le pied dansant
le sang de la danse
ni parchemins
pour la fin des temps
en quatuor à cordes
pour se pendre avec l'art
et quitter la fin des temps
pour revenir...
à qu'est-ce que l'Art ?
Ce qui Est parmi ce qui n'est pas
de la terreur dans l'oeuvre
du bon Dieu
se prenant pour Tout
pour l'art y tout
le flou le vague l'inutile
le très bas le plus que parfait
au plus fort la poche
au haut de l'affiche
...Allons voir
le noir de toutes les solitudes
de toutes les douleurs
le coeur meurtri
du jamais plus
des vraies illusions
à rêver d'Amour
et d'eau fraîche
enlacer de tendre temps
hors le crime Commun
passé présent et à venir
bien Réel...
La résurrection
sera atroce et la vérité
tout en Art
Art du Tout croche
de la contradiction
du mixage de la rebelotte
brasse brasse
scories du cerveau
de sauce blanche
prêt pour Tout
et n'importe quoi
Techniquement K.O

...de Boch Poussin
au cas où...
Cézanne et le bon Dieu
à penser...dans (Poussière
du Dieu ou de l'indifférence
devant la Beauté
l'imbécillité de voir
le néant de sa présence
ou s'il a une idée
dans qu'elle foutue
cul-de-sac ce quelque chose
s'est fourré etc. etc.)
Ou encor enfants
des semences
par autant en emportent
la fin du déluge
du jugement en douce
silencieux invisible
cela qui Est LÀ
tenant s'éteignant
de brûler rouge jaune
bleu noir sidérant
puis l'Art derrière
tout cela demeure
caché terré comme un dieu
à son précipice
Déteste la police
les papiers qui s'identifie
la nomenclature
le caméléon démocratique
le capital la terreur des requins
du style du monde qui s'éteint
de brûler...




6 sept. 2017

Sortir Dedans


Objet Perçu
en signe
de quelque chose
pour un Peuple


Oiseaux comas
des blancs du coeur
fermer les hublots
la ponctuation
et carapace
Sans suite personne
qu'un UN LÀ
en porte à mots
tenant lieu
d'une déflagration
interminable
RIEN tout a été
sera demeurera
tel que le président
Dieu le tyran
ou Bob Dylan
la Poune
la voulut...
C'est leur histoire
à prendre ou à laisser
avec des pincettes
En vérité
que veut l'Art
sinon maintenir
par un tour
de passe-passe
le réel tel qu'il Est
Et il est quoi ?
Ce mystère
que seul l'Art
peut percer
par la conscience
qu'il a de créer claironnée
faire voir de toutes les manières
l'horreur fureurs
cataclysmes de la Nature
ce quelque chose
du mouvement sans fin
de destruction universelle
de la matière incomposée
point d'appui
pour la contrepartie
la fixée la mettre à l'arrêt
la tripotée formée
la mettre au rythme
(lui faire des petits)
de toutes les couleurs
en dessins statues fresques
un RIEN de partance
pour un conte d'érection
éjaculant des bisons
cerfs oiseaux à géométrie variable
en forme de barreaux
les premiers
des fleurs cocotiers
et des idées du politique
des grappes de raison
le vin les noces de Cana
le terrorisme la révolte
les Doges les guerres
bombes grandes surfaces
la mort les enterrements
le tralala lala
quotidien
Qu'importe un mix
du câlisse pour un monde
qui vaut ce qu'il vaut
Créé par tous les moyens
que donne l'Art
pour en rire pleurer
s'y suicider naître
corriger ajouter
enlever s'élever
danser souffrir
enfin fatigué s'éteindre
la chandelle morte
plus de feu... RIRE
Tenir peindre sculpter
raconter...

Les étoiles et le vertige
en tête percevant
l'émotion le risque
de la dilution
dans la grande soupe
déjà de l'histoire
c'est partie
on entre dans la danse
on l'apprend par Petipa
de-ci de-là  Nijinski Noureev
l'envol des corps
sur des musiques poèmes
en mille histoires
à raconter...
Pour ne pas crever d'ennuis
pour ne pas ne pas...
De la Nature à Dieu
à l'homme à l'Art
Il était une fois...

Sans histoire
pour une histoire
d'attente de deuil
de mort certaine
de l'Art après
la fuite de l'esprit
terre comprise
de celle...etc.
Histoire d'évanescents
souvenirs en peu
du TOUT de RIEN
et des soubresauts
de pouvoirs anciens
de guerres entre
eux les Uns du UN
de BOOMS
badaboumboumboum
de cerveaux programmés
pour crier liberté
fraternité égalité
du bon sauvage
à la rose de Personne
du Grand Camp
à la perdition
du retour en enfance
à alzheimer
a disparu au fond
des ténèbres
etc. etc.

Déjà
une histoire
qui à la fin
pour un dernier
mot d'ART
de quoi ?

Cela reste à voir !




Poussière De Vie



Temps Don Né
d'Achille
talon
après con fusion
des genres
Tenir escarpement
du contresens
art de peindre
de sculpter
l'inutile
folie
d'un je
d'emprunt
euthanasié
de naissance
en cul-de-sac
sablier
de désert
infime
vérité
ni mort ni vie
qu'insensé
en plein jour
la nuit
À couper
la mort
de son intention
diabolique
d'en finir
avec elle-même
alors que la vie
Art de RIEN
porte d'enfer
de la conscience
à son jugement
d'éternité
Dieu évaporé
la sentence
sans équivoque
depuis
les coeurs brûlent
de disparaître
à jamais au feu
de l'action
compostant
la cendre
du retour
D'où viens-je
où vais-je
vers où...

Silence
en mot-mi-fié
ceux-là
en petites pièces
à coeur à corps
en accord
avec en fin
et voir
les larmes
 par palpitations
d'Amour
même en dés pipés
d'apparaître
à mains rompues
d'aura
cassé brisées
en miettes
poussières cendres
caché secret
gardé
en forme de momie



Peau Aussi


Carré Blanc De Silence
sur Nature


Cela qui s'élève
des attaches
à liens d'héritages
vapeurs rosées
des mises en corps
pour la machine
à matières premières
aux abats coincés
de rougeur
râlement d'orgueil
incalculables
tubes digestifs
épinglés en liasses
par maître bunker
au royaume
haineux de la peau
comme de la poésie
aux scories
de la débâcle
du vivre ensemble
pour des peanuts
en attente...
dans ce grand fourre-tout
d'insignifiances
du Big Boom...
Alors quoi ?
Et où voulez-vous en venir ?
D'abord qui parle ?
À qui parlez-vous?
À qui voulez-vous parler ?
Qu'est-ce que vous chercher ?
Pourquoi toutes ces litanies ?

Redondant PORTRAIT
de quelque chose
de flasques informes
visqueux d'ennuyeux
mais d'une beauté
lumineuse inaccessible
Quelle est l'origine
de ces questions ?
Qui questionne ?
À qui voulez-vous parler ?
Et quel est ce portrait
tracer en folles perceptions
subjectif relatif
et si mal articulé
Mais de quoi parlons-nous ici ?
D'une certaine maladie mentale ?
Un vice de fonctionnement
à l'intérieur de la grotte ?
À quoi bon insister
un imbécile
est un imbécile
De quelle ignorance
insinuez-vous ?
La vôtre monsieur !
Évident...
Incompréhensible
quelque chose
Plus de lumière
dit Goethe
pour percer la mort
traverser l'imbroglio
des rumeurs
des cris
des misères
des fuites artificielles
des facéties du bon Dieu
des saints cachés de Lola
et recommencent les festivités
aux noces de Cana
Un présent
des bonbons
parce que les fleurs
c'est périssable
et les bonbons...
de Jacques tellement bons
encor petits bouts
de papier...
Qu'importe tenir
pour Voir encor
Désapprendre
reprendre le pensé
(Prélude et fugue op 87
Shostakovich)
rebâtir en tombant
par en avant
encrer au feu en rond
du coeur où il pleut
plein de larmes
Refaire des ruines
aux mémoires nouvelles
en de célestes
dons de vivances
pas pour LUI le UN
en eux mais les SEUL
rêvant d'EUX
Sans choix
les battements
rythmes cassants
allant vers le pire (poésie)
tout ce qui est
pour reprendre
au début...

Mais quoi
l'éternité ?
Poussière avec la mort
en voie de signes
par bris bruits et bougeottes
d'opinions en contradictions
en fin de non-recevoir
et bouteille à la mère
au père au fils
au saint est prise
Il y avait
c'était en février
au premier jour
il était une fois
le mot la mémoire
l'histoire début et fin
éternel sacré
par cela du maux
des hurlements
maisons d'éditions
de moyens du bord
d'inutiles beautés
consciences
utopies tronquées
délavées attendues
défaites...
Marchandises
en trop parquées
en soldes
disparues des chiffres
du calcul écomomique
en poudre composts
des toitures de la gloire
des peintres sculpteurs
gonflant des concombres
poires navets
au service des disparus
écomomiqués

Enfin bref...
Tenir au fil d'arrivée
épuisé rompu
comateux grabataire
seul vainqueur
d'UN immonde
seul cherchant Dieu
en mille dieux
de mildious car
(Nur noch ein Gott kann uns)
dit oeil de guerre
Boom voyons l'épuisé
du monde Nature natures
portant l'avenir
au vert des prés de gris
verre de vin de ciguë
vers...des lendemains
c'est pas la veille...
Allons tenons à la paroi
au vertige à l'évanouie
à l'espace-temps alloué
aux trous noirs
au mental désencombré
(envoûtements
sociaux politiques
philosophiques littéraires
mammaires...papère)
Vestiges...stellaires
d'imbécillités de cela
qui s'écrit...SEUL
en UN LUI LE MÊME
ÉTERNEL
pas bougé marbré
de noir...FIXÉ
pantin de son UN
LÀ bien UNS
Tel au début qu'à la fin
en s'inventant des libertés
sur mesure de polichinelle
préparant la venue
du UN bouclant l'histoire
par le rire jaune
du pétard mouillé

Habitus
petits dessins mouillés
timbrés de couleurs noircies
de la carte du ciel
(formes de prières)
un souffle de vivance
point d'appui à la corniche
un crampon piton corde
se pendre
ou s'élancer dans les airs
de RIEN jouer dans le noui
de lumière...
selon un ordonnance
de coïncidence  absolue
s'élevant par courant chaud
du pogrom d'en dessous
des montées de couleurs formes
rythmant l'innocence du ciel
funambulent somnambule
en bulles d'existences
art faisant la conscience
de Voir deux trois
mille milliards trilliards...
Monde
en mots maux bien mal dit
beau laid bien mal...
Un ouvre oeil en plein visage
un né d'or heure
mouvant le conte pas appâts
une ronde de nuit
en plein jour...




1 sept. 2017

La Chute


Oeuf Schismatique


Don do du du dos
au cou ficelé
et exorbitant
sans histoire
en avant toute
bas les masques
farces et attrapes
sa cage saccage
sac âge
la mère les emporta
au bord du rivage
en des retours
assaisonnés
du jeu enfin rebelote
vaguant créé pour ça
grimpant si haut
que tu perds la tête
en tombant
éternel mort ou vif
toujours dans l'oeuf
de Colomb tenir
s'étoffer le jaune
tourné du bord
du sol
Oasis en passant
laisser une signature
au registraire
petits dessins à dessein
de quelque chose
Monteverdi jouant Goya
à l'arcane des passeurs
tu flottes ou tu coules
ou encor tu t'égares
comme Breton
à Sainte-Agathe
Partir partout ailleurs
ICI sortir
l'air de RIEN
En vain des veines
veinard en déveine
le temps à culte
prenant la mer
emportant la géométrie
des saints triangulés
de blanc noir
en grise sacrée diagonale
vers le nouveau monde
de l'abandon
trop grand ouvert
éternel...
La vie la mort
que de l'effroi
de près de loin
dedans dehors
et dans tous les sens
Des forces des éléments
en lutte sans fin
se retenir s'étouffer
La mort lentement
en sourdine
par mille manières
Trop tard c'est fini
là sur arrêt un sursis
peindre sculpter
l'éternité d'Amour
moments incertains
fragiles à dire
décrire...
Chantier
des grandes eaux huileuses
noircit des morts
Seul depuis
que le peuple manque
Titubant des ruines
tenant d'eux
de vive mémoire
sur la furie de l'immense
où de féroces copies envoûtées
s'en sont prises
aux vertes enfances
portant le saccage
à sa charge
de fin dernière

L'insensé ayant mené le bal
festoyé dans la monnaie
des reprises usées du désert
et disparus de l'esprit
Au fond en vérité
tout est trop tard
passé posthume
Le père mort (DIEU)
les restes sont du pareil
au même disparus
avec lui le UN
La suite LÀ ICI
après la grande
dégringolade
et bien des vents
dans les cheveux
du tableau au cou
un Magritte
en confettis de rires
Maintenant il faudra
tout couler en bronze
puis se faire couler
un bain
partir en paix
dans la vague
des débris
d'anonymes
...portant l'oeuf
à son éclosion
sous l'Aile
à mot couvert
de Béatrice