27 mars 2018

Sang Vie


Tête En Sur Temps


...des mains désertées
d'obliger pour vers tiges
forêt d'échographie
décapitée...
Tenir avant que la fin
ne finisse jamais
Des célestes 
et vie danse
affres des mots
pour ne dire maux
qu'à UN les uns le Même
et SEUL qui suis-je? JE
le Soi lui le tout grand petit
Le RIEN en TOUT
qui signe saigne
fait signe...
et qui va crever
de Mort absolue
Lumière tu voies
le Crime en Vérité
les oreilles bourdonnent
comment ne pas RIRE
de ce qui ne se dit pas
ICI LÀ JUSTE LÀ
Créer du sens
insensément
(un vide limbique
obstruant ce qui ose
tient veut dire)
Ceci un lâché prise
un écoeuritte
et l'espace autre
portera ceci ailleurs
paradoxalement
sédentaire déjà en route
vers une décomposition
améliorée en terre air
eau apprivoisés
s'allégeant partant en fumée
Au hasard de la conscience
ceci cela en noir et blanc
une mise là par Nature
multipliant innombrable
natures forme unique de cancer
dans l'univers (Nietzsche?)
et puis construire
ce quelque chose
après destruction
suite à l'usure des morts
au champ de tournesols
courbés d'astres brûlant
d'un contenu contenant
ce qui doit LÀ obéissant
a RIEN ce TOUT de joie
de VOIR encor et crevé
d'AMOUR
C'est sans quête
A VOIR...
Prendre re-reprendre
tous ces pas pour tous
ceux épaississant
le sang par larmes
t'outragent aux amis
vaincus par l'Ignorance
qui tue en FIN

OUI LÀ L'ICI
en cette part politique
maodite ou démoncratique
caca pipi tata liste
toto tata lit taire
histoire d'ans nuis
père de tous les vices
en sommes cadavres
de cadavres disparus
depuis le début du monde
sans début ni fin
Courbet et le Coup de Poing
de la mère sur le père
Noyés par ses affres
résiduelles de l'autre conte
au dernier en date
pochoir de particules
d'atomes sur la paroi
du gros orteil de Bataille
Au fait texte créer
créant sa part de jeu
d'échange avec l'image
(toutes formes d'images)
pareil à un petit dessin
a dessein de se mouvoir
dans l'aurore choisie
pour combler un manque
de vraie vie Ailleurs ICI

Où les nids de Vincent
sans arbres sans appui
par vent noircit
des sciences de vérités
éphémères passant
une après l'autre
sans incidence
sur la nuit du temps
éparpillant
milliards de choses
d'imbues embuées
devenues opaques
insensiblement froides
glacées triées totalitaires
encore un paquet farci
d'idées sombrant
festives par un univers
larguant ses larmes
arrosant la stérile création
trépassée emmurer jaune
rougie enragée bleu noir
étêtant la poésie pour en finir
avec le capital excrément...
là où Dieu
sent l'homme
là est sa Mort

Elle ce moi d'élévation
retenu mains ténues
si loin des parures d'or
pauvre d'épiphanies qu'en nous
Éclairs l'Oasis
réalisé...Lumière en cendres
et tout autour...
Allons soleil levant
aubépines des rives
aux cadavres numérotés
désossés des jours successifs
plus que Guerre
coeurs effilochés
puis dispersés
aux vents des folles météo
sans dessus dessous
du wagon déraillé
mais oiseau tu pars
laissant la mare
agglutinée des corps
inutiles appelés
du tyran d'échos ruant
tantôt un peuple
un regroupement
association secte
prétexte...
Tas d'argent des corps
tralala le temps des cerises
pommes patates
ou bien écrire médire
Bref Odyssée oh! Mère
égorgée du compte d'auteur
par mille exemplaires
répétant le train trains
histoire plate et ennuyeuse
où la Mort endort la mante
repue disparue en sa nuit
de tous ses cent morceaux
depuis Adam et Ève
Et des sortilèges
envoûtements
en dires illusions
des choix et des tris
Enfin...des mots
contre maux