26 mai 2023

A-BLANC



'' L'Art est le lieu
d'une liberté
parfaite '' *

De la répétition
pour
RIEN
de 
dessin
à dessein
de ce qui va
vers le terrible
et sa patience
sauvage
des fleuves de sang
en rappel
que la lumière
ne se donne pas
à tous venus
L'ART
EST
cette 
BEAUTÉ
insaisissable
d'un chant
de pommes 
de terres
troublé
par la compassion
l'altruisme
et l'innocence
à protéger
contre la
MORT
cette métamorphose
imbécile
et funeste
déguisée
NATURE
natures
du
UN
des uns
sang sans retour
au coeur
amouraché
de lumière



L'Oiseau
endormie
'' Le néant
c'est l'univers
sans moi '' *
et ce qui va la main
dans les rets
du passage
et de mémoire vive
attaché
d'AMOUrrrrs
et décadrer
Alors
à nous
LES CHAMPS 
ENCHANTÉS
DES CHANTS
DE NOS COEURS
AQUIESSANT
à la fragile
PRÉSENCE
D'AIMER



La grive
CHÉRIE
seule
ce voie
l'envol
de l'éternité
l'ATTENTE
qui n'attend
PAS
mais sait
ce qui seras
UN
JOUR
après
TOUT
le misérable
pas
miracle
mais de larmes
asséchées
de l'errance
maltraitée
du
VIVRE
rendu  à sa 
VÉRITÉ



Stèle
pour
Balzac
et du peuple
qui vient
se poser
sur le socle
en forme
d'AMOUR
MÉMORISÉ
de la grâce
matinée
de nos coeurs
comblés
d'évidences
toutes
mystérieuses
d'OÙ
les larmes... .
en
 JOIE
retrouvée
à volonté
sur
TOUT
c'EST
À 
VOIR


Suarès *

Fragments


(1)*

L'Art
se fait
dans et hors
le corps
esprit
Van Gogh
disait
Saint-Esprit
ou 
ce qui
EST
ICI
antre-nous
pour
ÊTRE
tenir
aussi
le
RÉEL
artistique
et le
SEUL


Après le bruit
des brutes
brutalisant
le possible
dire
étouffant
tout gémissement
toutes douleurs
rendant inaudible
tout
secours
et déprise
du terrible
De
 LÀ
qu'est-ce que
le
SILENCE
Qu'est-ce que le
CAMP
d'ÊTRE
Alors
L'ART
'' Le sens du langage
(... .) semble être
de constamment
manifester,
les choses,
alors qu'il substitue
à ces choses
leurs intelligibilité '' *
À moins
qu'une percée
d'outrage
zigzagant
zébrant
le coeur
portant
la commotion
des larmes
à sa limite
d'AMOUIR
en vive mémoire
de la
JOIE
féroce
de la persistance
amoureuse
du non
SENS
'' Un souvenir
d'amour
ressemble
 à l'amour
c'est aussi
 du bonheur '' **
Enfin
ce qui reste à demeure
ces cicatrices
et ces erreurs
malentendus
de la
NUIT
en plein jour
vers l'anonyme
innommable
infini
qui nous revient
à la
FIN
de... .
la perception
même



(2) *

Et cries
en 
RIEN
AMOUIR
des entailles
à passer
vers
les affraires
insensés
de nos sens
perçus
perçant
notre monde
inventé
bien à 
NOUS
chimères
complices
et 
d'ABANDON



(3) *

Alors
l'invention
par la lumière
cette fissure
où se laisse
VOIR
imaginant
l'ESPRIT
figure
par l'erreur 
séduisante
du mot 
à maux
couvert
de
TOUT
de la terreur
immonde
portée
sur le
VRAI
de la 
PRÉSENCE
ami
donné
POUR
RIEN




Blanchot *
Goethe **

La même (1-2-3)*

24 mai 2023

Délier



Evidemment
dire
QUOI?
TOUT
de l'arraché
en formes
cassées
du trou noir
d'à jamais plus
la
CHÉRIE
la
VIE
 ses tortures
ses abattoirs
ses dévoreuses
de
têtes
et ses mises
mortelles
de pas lui
 lui
l'autre
en
SOMME
et le cerveau
branché
sur l'infini
d'ATTENTE
défendant
à coeur ouvert
le désir
renouvelé
de vous
la lutte
pour ensemble
VOIR
l'inoubliable
bout de chemin
 charnier
où attendais
non dit
secret
antre-nous
 l'inattendu
en
FIN
 notre
JOIE
amourachée
complice
concrétisant
l'ignorances
 du feu
le monde
pour
dessin
à dessein
de
MÉMOIRE



De Nous
lucides
 naïvetés
essentielles
et prêts à 
QUOI
Qu'est-ce qu'à 
vu
l'ART
et bien
une tragicomédie
en 
STRAGÉDIE
à
DISPARAÎTRE
 cul-de-sac
théâtral
pour main
faisant
RIRE
bidon
d'attrape
la
MORT
en bout
de ligne
cadré de castration
réelle
ou imaginaire
dévoré
dévorant
la
MORT
morte
piégeant
le néant
en son chaos
d'os et chair
 payé
à l'histoire
du 
CONTE
de
L'ART

Monde Pas LÀ


Que du Silence
et des ont dit
pour passer
le
CAMP


Qui suis-je
en cul-de-sac
au passage
de la question
qui est ce je
mené penaud
maître
traiteur 


Bien heureux
d'avoir pris
de la lumière
sur le tas... .



Aimer
 d'AMOUIR
et 
au plus près
de nos rêves
quand ils étaient
consenties



ICI
 quête
plastique
sous la
 f'Oeil
de
Lestié



Et 
ODE
à ceux
 qui tombent
infiniment
de l'aile


Mes chéries
d'imparfaits
Terre
 heure
sanguinaire
et d'innocences
tremblantes