Nihil
Allons vers
Nulpart
mais allons y
d'imprévus
''La nature
de la maladie
est aussi obscur
que la nature
de la vie '' *
Enfin
la faim
vient
en fin
mettre un terme
à la tête
casse-pipe
hors la volupté
d'un tout petit
dessin
venu du maquis
et aguerri des ruses
de la mort
déguisée
en fleurs
de rose
à peine esquissée
sur le socle
d'errance
chaosmique
d'il y a
ceci plutôt
que cela
l'évanouissement
et l'usure
d'instants
au
TOUT
de
RIEN
tantôt
et à dessein de...
dire l'immuable
esprit
que
d'Être
À la frange
de l'éparpillement
du verbe
en phrases
terminales
pour des mots
à l'image
de ce qui
malgré
TOUT
demeure
en question
Miroir
reflet
toujours
subjectivement
objectif
en l'essence
s'accrochant
à plein
de petites scories
gestes
d'inutiles
perditions
pour vers...
l'éternité
malgré
TOUT
l'ignorances
fatales
définitives
de jamais
plus la question
de
RIEN
du
TOUT
Laisser passé
le vent
devant soi
attendre
atteindre
la fixation
de sortie
par le
TOUT
donné
LÀ
aux limites
responsables
de
l'Amour
où se forge
l'insaisissable
esprit
du retour
pour la suite
élective
de la lumière
sur
l'Aimé
Novalis *
...que de cela
et triant
à l'arrêt
obéissant
sans obligation
saisissant
la joie
au Passage
lieu d'égarement
d'en sommes
de paradoxes
contradictions
et de schismes
Épave
sur l'infini
perception
d'Absolu
Paradis
terre promise
graal
Atlantide
quête du sens
Effleurement
de la sortie
de l'en faire
d'affairements
énergétiques
en surpuissances
d'affolements
pour en finir.
Nihilisme
en sa fin
dernière
Alors le
Silence
en forme
de dessins
à dire
la partance
nouvelle
retour
ressaisie
d'Esprit ayant
revu et corrigé
la crise
agitée
du temps
présent
Art
de fondation
acquise
de la lumineuse
perception
du
Grandiose
émerveillant
le vieil enfant
en larmes
désarmé
par la
Beauté
de
l'ICI MÊME
en son Tri
de reconnaissance
Un dessin
sur la paroi
de vivre
en souffles
de vivances
pure perte
sans intention
qu'un aller
de perdition
infini
en et hors
de soi
au gré du vent
des âmes mortes
sans noms de pères
inconnus
que mères
Nature
natures
Et du fond
inaccessible
infini
de la souffrance
un invisible
chez-soi
rejoignant
Saïs
chez-nous
et ces atomes
déchus
de la
Vérité
L'Art
pour ne pas
mourir
du mensonge
de ''vivre''
au détriment
de la
Beauté
innocente
de
l'Amour
Théâtre
sur la justification
du mentir
au ciel
gratifiant
le temps qui passe
en scories
copaux
poussières
d'hurlements
shakespeariens
et dantesque
élévation
du peu d'élues
Où doux verrous
et qui va ouvrir
simplement
le fouillis
des possibles
dans l'enfer
de
Dieu
et de ses tourments
...'' Quand
iront-nous,
par de-là
les grèves et les monts,
saluer
la naissance du travail
nouveau''...*
Alors et bien
Crayon et Acrylique
sur papier
(2022) **
Rimbaud *
L'Auteur **
'' Une oeuvre
d'art
qui n'a pas
commencé
dans l'émotion
n'est pas
de l'art '' *
Et dès le début
sur le palier s'oeil
les étoiles
pascaliennes
et le vertige
de la naissance
la main-regard
dedans dehors
et
malgré
TOUT
malgré la science
servile
L'Art
que cette
petite
infime
poussière
émotive
gardant la distance
l'écart
à sa juste
perception
l'Autre
naissant
TOUT
AUTOUR
Monde
La main œuvrante
dans le chaos
divin
LÀ
d'embellie
Bien certain
d'atteindre
le tendre
désir
amoureux
tout en symbiose
nuptial
avec l'Amour
et l'assomption
antithétique
du
Grand-Céleste
ou
encor
la douleur d'aimer
quand ce donne
un tant soit peu
la clarté
de l'âme
Âme
et sa mise
en rupture
de vivance
par la diversion
de la misère
toute
de l'Art
de la réalité
kafkaïenne
freudienne
nietzschéenne
après la mort
de Dieu
époque
toute étriquée
de la douleur
d'aimé
Art d'être
éclectique
métissé
amalgamé
et célébrer
de l'éternel
Beauté
du
Paradis
entrevu
à la limite
de
l'Amour donné
pour
RIEN
Aile
autour
du
NOUS
rebelles
osant le libre arbitre
avec ou malgré
Spinoza
Nietzsche
Heidegger
Levinas
les pairs aussi
L'art
se décroche
de la dictature
des préceptes
des guides michelins
Une quête
d'air d'eau fraiche
se baignant
triangulaire
dans le bleu
du ciel
propice
à l'élévation
de la joie
simple
d'aimé
ce que l'on aime
en forme
de petit dessin
'' On ne fait pas
la guerre
pour se débarrasser
de la guerre '' **
L'Art est devant
l'inatteignable
que très peu de chose
tout petit moyen
permettant
le recul
nécessaire
pour demeurer
dans la lumière
le temps
que d'être
en paix
pour la suite
de l'embellie
par la sapience
d'il le faut bien...
Cézanne *
Jaurès **
Derniers ratages
et
des mises
en scène
du presse citron
Autour
des chants
racrapotés
de Papour
tribulation
sur la grande
serre
d'atomes
Regarde
jouer
avec les coeurs
têtes
le corps
monnayés
d'en trop
pour la casette
des guerroyants
Art alors
à l'arracher
d'oeuvres
sans obligation
de la part
de lumière
où sous
la nuit noir
des surveillants
de la mécaniques
monde
insensément
à la queue
l'eux l'eux
d'autant en emporte
la rose
des vents
et des miettes
festives
après le
je ne sais trop
des choses
catapultées
de la chance
et malchance
de la justification
sociobiologique
du passage
happé
d'apnée
du sommeil
et après la mort
là où tout
est également
sans importance
d'innommé à
innommable
et sans
re-connaissance
au steak sur le bbq
du quotidien
des jours
sanguinaires
en larmes
salant
les désirs
anthropophages
d'après lui
c'est l'autre
Et la beauté
ce comas
de
Connaissance
parfumé
au tendre
Amour
innocent
la tête sur
le bio-logique
des m'as-tu-vu
seul marchand
ensablé
du rivage
perle du ciment
de la tour
de Bébelles
pendant
qu'évanouie
le ciel
garroche
la pluie
transformée
en suif de fiel
par une drôle
de comédie
cruelle
et mort tas d'elle
sur la table
bien mise
des passants
goudronnés
de la politique
du Verbe
en chair et os
s'écrivant
en forme
subjective
et pour quelques
plaisirs
attentifs
sur ce temps
qui est passé
toujours
mais en retour
le continu
en quête
de joie
que cela fait
naître
Main tenant
au sol
l'émotion
d'instants
sans protection
de lieu
racinant
vers
Nulpart
en l'absence
en
RIEN
Au fond
seul(e)
et puis milles
milliards
d'en cela
quelque chose
de plus grand
que tous
et que
TOUT
EST
souvent
sans dire
ou encor
en
Verbe
mystérieux
en sa lumière
LÀ
pas ailleurs
D'où et quand
l'inspiration
d'instinct
par
Présence
désiré
va absolue
mais qui après
TOUT
remet en doute
cette envolée
devenue tragique
qu'attendre
devient
l'horreur
du jamais plus
bâclant
la poursuite
qui n'appartient
en vérité
à
RIEN
Pré-figure
le désastre
moment
d'éternité
infini
se présentant
LÀ
en pleine
kermesse
dévergondée
des chairs
menées
par pour vers
l'Effroi
que l'Art
estompe
par instants fugaces
car aussitôt
hors le jeu (sérieux)
c'est le sortilège
destin karma
envoûtement
ensorcellement
de
Samsa
Quichotte
la baguette
de la fée
sorcière
En fait
que l'Art
pour tenir
quelque peu
Voir
la vrai vie
en vérité
'' Tout monument
de culture
est monument
de barbarie '' *
en vrai...
Chemin
vers
Nulpart
et des tentatives
caduques
pour soi
qui pense
ne pas
être
SEUL
imaginant
d'autres
passions
qui emportent
la confuse présence
au monde
Quête de sens...
quintessence
tenant
Lieu
mais demeure
indicible
Et le temps
donné
perdu
repris
etc
demeure
de meurt
et demeurant
captif
d'un Conte
une Histoire
Fable
Voilà
Philosophie
au seuil
de la caverne
étourdie d'univers
à soupeser
d'éclectiques
babillages
et ceux-ci
de même
qu'Alors...
Où en est
la spirale
après
la coupure
d'avec la longueur
interminable
de dire
quoi que ce soit
de la vie
d'il y a
t-il de la vie
avant la mort
'' Le réel
ne peut s'exprimer
que par l'absurde '' **
et sortir
tête première
hors l'insensé
conforme
à ruée pour l'après
nihil
des citées
briguant
le suffrage
du malheur que
d'Être
en vie
l'espace spatial
d'une joie
inconnue
Un dessin
pour qui
Sait...ne pas
Crayon et Acrylique
sur papier gueux
(2022)
Benjamin *
Valéry **