1 août 2022

Voir


Après...
et virtuellement
RIEN
TOUT
sous surveillance
et tranquille
sapience
d'en
Somme
et sur le fil
au-dessus
des temps morts
une limbique
présence
par une ribambelle
d'évènements
de frayeurs
L'Art
ce qui garde
en vive mémoire
l'essence
du sillon
et sa poursuite
lumineuse
du
Conte
et pas du 
TOUT
la nouvelle
Jérusalem
céleste
deleuzienne
elle est hors
portée
du commun
et de la main mise
du contrôle
 Ici
cela va être
fluctuant
et imprévisible
changeant
selon le cours
du
Monde



Silence
on parle
silence
de morts
qui passent
passés
et c'est
TOUT
vacillant
d'éternité
Curieux
comme cela
ce pose 
Époque
de manque
...et préfère
ne pas...
Melville
encor
Qu'est-ce que
ces contradictions
qui annihiles
la position
du
LIEU
sans radicelle
que baillant
d'ennuis
à lire
ce qui se donne
dans la cervelle
en son chaos
De quelques lignes
signifiant
le percept
IL Y A 
et bien 
la frontière
d'errance
et de non lieu
Pour que la lecture
(hypocrite lecteur)
baudelairien
parler avec
le sens du non sens
vers l'essence
créer, c'est résister
à ce qui entend 
contrôler nos vies
dit-il  
Quoi...
Ne pas dire
la ligne
insaisissable
du passage
Et pourquoi donc?



En Fin
la faim
de création
s'oppose
la soif de vivre
contre bombe
du quotidien
de ce qui se prétend
Péter les bretelles
 partis 
de vulgaires
politique
d'infames
agresseurs
à l'ignorances
d'entourloupes
aux saccages
préférentiels
Des masses
massifiées
massés
et macérés
du goulot
Alors
fait moi un petit 
dessein
d'après
TOUT



Pas le moment
de l'apport
de la Fin
de pas lui l'autre
Tenir
la sapience
au sapin
des nuits
 scandées
par Novalis
Créer encor
de nouveau
à perpète
et répète
la différence
informe
la forme
du cerveau
libre
dans la marre
à dessein
pour ce donner
l'air d'aller
plus vite
que devant
et que prescription
philosophique
Faber
en point d'appuis
pour le moment
Sans suiveux
d'Art-Ô
ou bien ou bien
PAS LÀ
mais
de passage
en passant
vers l'attirail
époustouflant
de la 
FIN
échomomique
guerroyantes
sur bbq
au jeun
du vendredi
de Defoe
sur la plage
du no 6
prisonnier
du 7
en l'infini
huit
et des rupestres
en phases
sur le
 s'Oeil
infini
de la tremblance
pascalienne
Qu'est-ce que...
TOUT
ce fatras
en forme
d'épitre
aux corinthiens
et la langue
dans le vinaigre
et l'abandon
de la main
faisant signes
à Daumier
pour une poire
William
au chevet
de Cervantes
et la voie
céleste
sur une percussion
de Bartok


 

Hymne


Fugace
et béante
la rumeur
du jour
Un non
un oui
en noui
d'ennuis
dans les cages
du marché
de 20 si
Oiseaux
de l'air
du vent
des brises
libérées
du verbe
et sans suivi
au cul-de-sac
des épelés
des vies d'anges
fait le diable
ou 
TOUT
ce que veux
l'entrée
au temps
d'enrôlement
des maux d'or
et déjà
l'étiquette
au gros orteil
de Bataille
à la bibliothèque
d'Alexandrie
et des amitiés
avec milles
heures
emportant
le suite
du Monde
bien après



Psaume
pour la lueur
de
 l'ICI
MÊME
délié
des chemins
tortueux
des postes à péages
sur la grille
de Panofsky
Mais œuvrer
à sachant bien
la poubelle
univers
et la plus belle
mise au monde
et du bonheur
d'aimer
la rose moyenâgeuse
de la résurrection
comprise
et dans tous les sens
Proématique
rajeunie
de Jouvence
ou encor
par les passeurs
sans ponctuer
du pompon
en période
des tranchées
où accouche
l'infant
vision
du donner


'' Socles et Poussières'' *
Acier Soudé (2008)

Escapade
phantosmique
en coeur
stressé
au terme
d'un voyage
en cercles
insensés
d'us et coutumes
par dés pipés
d'agrippes
d'atchoums
virolés
en des alvéoles
de miels
en cire
spatiale
de Rosso
butiné
des pairs
et des suites
débordantes
de la création
Mais quand on pense
à la mort
à chaque instant
d'instinct
alors
Quelle heure est-il
après
TOUT



Lavoie *

31 juil. 2022

100 Lieux


Le rituel
du risque
et nous y sommes
La rêverie
bienfaisante
tenant lieu
d'Absolue
épiphanique
et passant outre
aux vertiges
de l'hommeries
et des muses
amusées
de la déchirure
du ciel
et chairs 
d'ouvres-vies
Enfer
d'effroi
et ...(d'enracinement
dans l'absence de lieu)
S Weil
Encor le désir
malgré et surtout
l'attente
au milieu
de l'insensé
bourbier
claudiquant
de rumeurs néfastes
tout semblable
aux (Il se foutait
de leurs gueules)
sur Hölderlin
Mais l'Art
du poète 
en l'horreur
de ce qui
présage
sans passé ni futur
qu'un aujourd'hui
à contre
Conte paisible
non pas 
dans les bruissements
mais sous 
vers OÙ
Et des en jeux
du triage
tout doucement
sans 
Personne
et par orgueil
de sujets
Et heureux ET
de liaison
et d'encor
Don et contre don
de lumière
Dire en signes
dessinant dans la cage
aux fous
cherchant l'instant
de sens
partant subjectif
plein d'affects
et percepts
osant le temps 
le coeur
et les aimés



De si peu
du
TOUT
amplement
suffit
le moment
de tendres 
venues
et d'autres
encor
la main même
portée
aux larmes
citoyens
des pareils
en l'abîme
des sensibles
aussi 
maintenues
liés
du passage
labyrinthique
Nature
natures
Du geste
plus fort
que le donner
 de la beauté
du JE
ce 
TOUT
sans
 l'UN
des uns
de l'autre bord
de la nuit
en plein jour
L'usure
les résiduels
copeaux
brins de souffles
déchirantes
avenues
cassures 
des chéries
et cette forme
n'est plus possible
le JE
le sais
des vagues
rochers
de la perdition
de la quête
mot impropre
par ce temps
qui court
contre
la géométrie
céleste
qui prend 
le JE
en 
TOUT
et se laisse prendre
par le créer
Tenir
alors
par pas du peu
qui demeure
encor
Oiseaux
d'air sous la mitraille
d'ignorance
et d'en somme
Ce ne peux
être
autrement



 (Pas un homme!
Pas un homme rose...)
dit la femme
Primaire
en bleu
jaune
et rouge
en la nuit du noir
infini
où pas hommes
qui vaillent
à la hauteur
de la joie d'amouir
et de quelque corridas
en tant de surveillance
deleuzienne
( ...l'information
c'est exactement
le système
du contrôle)
( Informer
c'est faire circuler
un mot d'ordre )
Mais qu'a à voir
l'Art avec ça?
Et bien pas grand chose
Guernica
ou encor
L'Ukraine
et la clarté
devançant
ce qui vient
de l'esthétique
se pensant
ICI
MÊME
la main
 à l'Image
Par la main
l'Image
et des land de mains
toutes
chaudes 
de vivances
Mais les mots
en lieux
de parler 
SEUL
d'assise
en compagnie
des oiseaux
de Saint-François
en verbe
fait chair
le livre
et pas pour tous
cher Lautréamont
et votre poésie
par tous
aux téléviseurs
debordien
bien rôties
salés sucrés
le bec 
apocalyptique
scellé
de la 
MORT



Tirer
 vers hors
la spirale
envoutée
du pouvoir
Ô 
prétentaine
insignifiance
guerrière
'' La rivière
du temps
chronologique
se perd dans le temps
de l'Art, 
sans aval,
sans amont,
comme dans un lac
aux rives inconnus '' *
Sacré
et dire tabarnak
ostie
crisse
et puis passer
c'est
TOUT



RIEN
à dire
et le redire
que le
SILENCE
qui parle
 fait
dédire
sur
ARRÊT
Oui
RIEN
VRAI
ment
EST
au mieux
pour des têtes
étêtées
de la ville
et de l'univers
'' Ce qui m'importe
c'est l'éternel
vivacité
et non pas la vie
éternelle '' **
en 
fin
l'Apocalypse
à besoin
de ses oubliés
Ils y seront!





Malraux *
Nietzsche **

L'Allège



Bien sûr
que tu surveille
toi aussi
tu l'es
tous
en 
UN
alors
des uns
à la tonne
au milliard
sur la pyramide
temps
pour le dieu
cet extase
de la
MORT


Tous
pas
 d'exception
après 
TOUT
le désert
et la montagne
Russe
d'Amérique
sous le soleil
de ce temps
L'Art
opportuniste
sans 
la
Beauté
qui sauve
la Vérité
des justifications
dramatiques
du sang pur
devenu frivole
jusqu'à la fin en 
UN
des uns
Écrire
encor
apocalypse
en retour
du bonheur
de la joie
exubérante
'' C'est a travers
les mots,
entre les mots,
qu'on voit,
et qu'on entend. *
et du maux 
après
en mot dire
'' La violence
est ce qui
ne parle pas '' *
qui passe en exultation
picturale
dans le tourbillon
de la 
Vivance
Lâcheté
courage?
Qu'au dernier moment
qui peut savoir
avant
question de lumière
et de désir




Deleuze *