29 juil. 2022

Leurres


Épiphanie
d'exaucement
euphorie
et élévation
cela arrive
Et des espaces
d'humeurs
merveilleuses
et si haute
issue
Malgré
la maison 
d'alzheimer
terminant
le nihil
néantisant
le chambardement
politicoéchonomomie
d'embourbement
de la 
Victoire
de la pensé
sur l'état
terrifiant
et désorganisé
de la Nature
natures
'' Le peintre
n'a pas d'autre
tâche
que de réaliser
une image '' *
et la lutte 
avec l'Ange
et tenir
malgré
l'effroi
et les abysses
du manque
Devenir
l'insecte
du désert
et attendre
accroché
au point d'appuis
du trait
en marche
vers sa gloire
sacrée



Sens 
et des bibelots
d'enfances
à volonté
en jeu
sur l'atome
sachant bien 
le terrible
de perdre ce qui
n'à jamais
commencé
la Vie
de l'éternel
désir
dans les tranchées
d'accouchements
Sous le vent
dérive
les choses
Monde
Savoir 
que pas s'avoir
est le cso
 qui se sait
univers
L'Art
 Est
ce 
RIEN
ce qui
 de meurt
demeure
en arrêt
ICI
MÊME
Cela titube
de fatigue
exténué
et à sa fin
Ces mots
pour personne
et aussi
haut
que ce qui vient
en sourdine
et qui va 
s'assourdir
au moment
du bruit
qui va finir
L'espace
laissant 
passé
l'éternité
d'Amour
de l'Amour



Art 
et joie
de l'esprit
contrant
les ruses
de la raison
fatum
et Nature
natures
et puis
qu'est-ce que
l'ART
instants
d'éternités
amouir
sans cesse
revivifié
jusqu'à ce que 
l'on comprenne
EXTASE
de soi
après
tout
de fatigue
Après
l'Après
la suite en ré
(aria)
 de Bach
et le vol
des oiseaux
de Messiean
sous les arches
de Notre-Dame
en la lumière
d'Amour
et d'eau fraîche
en plus quelques
 poussières
d'offrandes
sur le socle
d'amor-fati
niché
au coeur
armé
de larmes
 d'embellies
 en restes
résiduels 
des poisons
 part
du 
Monde
pour un petit dessin
à dessein
de la fin des temps
Au jour
d'aujourd'hui
et de demain



Cézanne *

27 juil. 2022

La Rive





Saint-Jean
et du 
VERBE
d'enfin quoi?
Qu'est que l'Art
et que peut-il
en temps
de passage
pour en sortir
de la misère
des goulags
à perpètes
Art 
de l'air et du ciel
tranquille
Trenet
et de l'âme
 camusienne
La Beauté
dostoïevskienne
la beauté
de la vérité
en peinture
Et la fatigue
des  albatros
et du soleil
levant
Politique non
social
et passeur
d'Amour
et d'eau fraiche
Artaud
Mais on en est 
pas là
Où en est-t-on?
L'instinct d'instants
et puis aimer
toujours
d'avant l'âge
pareil à Saïs
exactement
de l'autre-côté
ICI
avec la mer allée
En ce lieu
des milles
SEULs
tenant la lumière
sur le coeur
du peuple
qui manque
 Encor



Être
ou ne pas
être
tel est comme on l'écrit
Dieu ou pas
et moins il est là
le plus
IL EST
et en avançant
on le verras
Art de dire
et une certaine
manière
comme un maniérisme
nouveau
une fable
nouvelle
Combien
et bien là
quand même
L'insaisissable
pénètre
TOUT
éternellement



Et la traversée
du sol oeil
a l'unique
métissé
des joies aurorales
et des cercles
dantesque
s'éloignant
du triage
insensiblement
s'élevant
hors la portée
du vent mauvais
et de la belligérance
des fins dernières
On pense à 
Guerne
et Dantec
venant à l'esprit
naïvement
et bien d'autres
advenus
les atlantes
graal
et toutes formes
 d'utopies
pareil à une Poune
recyclée
Il y vas de la quête
et de la semaison
avec la poésie
qui sortiras
du sillon
et de la proématique
en temps
de s'oeil
et d'oeil
et des f'oeil
d'automne
et d'à jamais plus
l'horaire
horreur
du bonheur
ICI
MÊME
près de la
Saïs
et l'Art
perçant
le voile
du temps
fixé
du tableau
de Vivance




 

La Misère...


'' ...Le vécu
 mille et une fois
m'abuse,
vaincu.'' **

De drôles
de choses
s'évapore
du Réel
perception
des éléments
qui se dissolvent
et qui vont prendre
sous la 
MORT
l'insignifiance
et l'aphasie
'' Celui qui contrôle
la peur
des gens
devient le maître 
de leurs âmes ''*
Ou encor
(100 mensonges
ne font pas
une vérité) ?
et qui veut
tuer son chien...
Enfin
et puis se revoyant
sans distorsions
du diable
Et citant est
sachant d'avance
l'Absolu
sans nom
du cimetière
terre
mère
père
fils
Et des cailloux
de vie
plus vivant
que la mer à voir
Des tombeaux
enfin
après 
BIEN
APRÈS
les larmes
en vague
d'Hokusai
et les grandes
 fatigues
des résistant
de la Beauté
qui
 ARRIVE
après
TOUT



Acrylique
sur papier 
(2019)

Certain
qu'il n'y a pas
Qu'il n'y a Pas
PAS
pas 
SI
mais qu'une
débandade
où tous
menés
pas nés
mais
naturellement
les morts
enterrent
les morts
et de l'intérieur
la ruine
de la
 MORT
ensevelie
avec la dureté
froide
des traîtres
Écart
tenant
en souffle
''...Vivre ensemble
nous tue,
nous séparer,
est mortel ,,,''***
et surveillant
surveillé
le cadre
dedans dehors
et de partout
en une régression
d'horreur évanescente
L'artiste accusé
de la rage
d'aimer
Et des périodes
d'agitations
sociales
tenant la joie
le bonheur
et les désirs
aux peurs
et aux contrôles
Deleuze
évidemment
Mais le dire
proématique
n'est pas de concepts
Alors
de la destruction
des racines
par agents de haines
et contre le saint-graal
sans chevalier
sur l'échiquier
( de quoi y parle
là lui)
de l'insensée
en fuite
cavale
exil
politico
proématique
suivant et se donnant
le risque
a la fureur
qui se présente
post-écomomique
du troupeau
monde
formant une dispersion
poético
quelconque
en sillons
de vivances
après
TOUT
Et résiduel
sous les semelles
devant
en position
d'une esthétique
d'urgence
et de contamination
épongée
artistiquement
par ses insurgés
du Verbe
et de la
Beauté
imprévisible
et en toute allégresse
La misère
humaine
en fond de catastrophes
gérés appliquées
refaits
d'agonies
perfides
économiquement
perverses
Mais l'Art
le mot
des maux filant
du souffle
parfumé du ciel 
BLEU
des batailles
en George
et les lapins
si on veut des cris
et du spatial
absolument
création
ICI
MÊME
en chouette de m'énerve
d'indices
pas surréelles
de faits défaits
refaits
au gré de contenir
sa rage triste
sachant le 
Rire
encor possible
avec Sam Rosset
et tant d'autres
nommés de l'innommables
et du foutu
Résistance
chardienne
des maquis
de l'éclair
et des orages
appliqués amoureusement
sans harmonie
à la voie
nouvelle



Pirogue céleste *1
 (2008)

En fait pas grand
et sans incision
des pillages
et des voyous
de Machiavel
Le roi nu
et son infini
passage
par autant de chemins
que de solutions 
sans problèmes
bagages 
de vagues à bonds
des ruines
d'enfantillages
naïves
des laissez venir à moi
des purs
et du doigt
dessinant pour eux
des joies empreintes
d'éternelles
jouvences


Machiavel *
Laude **
A Bilheran ***
C Lavoie *1
 

Là Où



Là où on ne peut
pas dire
au coeur du 
SILENCE
après 
TOUT
Mais pas de...
PAS de glossolalies
RIEN
Gide et l'entente
l'écoute
Ne pas 
SAVOIR
sa voir
se revoir
avant 
la MORT
du temps
que prendra le
TOUT
ou le
NÉANT
de si peu de pas
sur la plage
d'Amour
 Rimbaud
en Abyssinie
ou Célan
dans la Seine
vers Nerval
à la lumière
d'élection
Poésie
et la relève
proématique
des abysses
Espace
en travers
l'opacité
de l'attente infini
Rodin
(La patience est aussi
une forme d'action)
Et de l'autre
bord
des murmures
emmurés
au mur pénalisé
de prière
de Chine 
en Jaune
Gauguin
et l'histoire
tentant
de reprendre du
politique
en forme 
de poupées russes
tentatives
d'économies
aux ressources
premières
épuisées
et du compte
à rebours
sous zéros
Que peut l'Art
quand la décision
des pairs
collés au
 Verbe
originaire
d'il en est ainsi
Le seul un Dieu
d'Heidegger
et des suites
logiques
de l'Art
en temps
de Vérité
Ce trait
du doigt
dans le désert
du coeur
du monde
Lieu
post nihiliste
et de la saisie
antithèse
de la suite
du monde
en ramassis
de copeaux
de joies
d'exaucés
l'avenir
de la toute
présence
qui en l'interstice
de lumière
proématique
forme éclectique
peut-être
métissé
de la frange
pensé
 de Beauté
du
Paradis
compris par
 Kafka
Blanchot
Levinas
Celan
et les autres
cheminant
vers les verts
Cézanniens
et les primaires
toutes
d'Ukraine
et de
Russie
Demain
'' Tout proche
et difficile
à saisir le dieu! ''
d'Hölderlin 
pourtant
les mots
même
celui d'oubli
et en interjection
reliant
fragments
scories
schismes
chaos
déjà en forme
de quelque chose



Klee
( Je suis peintre )

Verbillés
en autre
des célestes
dit
la poésie
et 
proématiquement
l'encor
des joies
nouvelles
ART
lui le passeur passage
pont
de vert à vers
Image
hymne
au percept
au se faire
voyant
et déjà habiter
l'utopique
clarté
du verbe
sur la parois
d'arc-en-ciel
de la naïveté
lucide
et tremblante
Les cages
les prisons
hôpitaux
le travail
obligé
les liens
pas souhaités
enfin
le corps
incorporé
au funéraire
ET
Oiseaux de Vinci
Saint-François
de Da Silva
Matisse
oiseaux 
d'éveil
et d'émerveille
Poésie
Le Verbe
Je suis
en maux dits
en dire
et des images
pour en dire plus
quand on ne peux plus
dire



Ne pas dire
le peut-on
Cette guerre
décidée
par en vérité
qui?
Qui est derrière
ces atrocités
Un mort
un meurtre
100 milles une guerre
Et l'économie
et le renouvellement
le dépannage
en viandes
fer poudres
et atomes
etc
De la crise
monétaire
en trame derrière
ces gens nous vous
tous
Et pourtant
la tendresse
ce parfum
des entrailles
d'Amours
ayant composté
les matières
pour les fleurs
d'apaisements
comme au moyen âge
la rose
jusqu'à Rose Sélavy
ou de Personne
ou Rose Ouellette
dit La Poune
et bon aqua tout
pour faire un monde
et beaucoup de chaos
pour créer du sens
Parvenir en travers ça
au pas à pas
sans chemin faisant
Sculpture ici
tableau là
musique
et des larmes
à ne plus finir!



Demain?
Comment ce mot
de main en auras t-il encor
Rodin
en cathédrales
en caresses
et pureté
du matériau
L'encadreur
désencadré
de dorures
Ce qui vient là
après 
TOUT
et de la fin
à la télé
en pleines 
rognures
de Disparition
post-debordienne
deleuzienne
post-posthume
et du déni
de bord tout à côté
là où la proématique
tient la main
au
RIEN
de ce qui hors
les ismes
les entraves
dantesques
et Dantec
et de l'écroulement
de résiduel
de la mémoire
mise sous
les atomes
apocalyptique
( ici redire
est sain d'esprit
saint-esprit)
Se faire survoyant
Sollers dit
que rien n'à
disparu
ne peut avoir disparu
c'EST FAIT
apocalypse
ou le verbe
Tu dit quoi
Philippe
s'amuse
et il à ce qui 
lui con-vient
C'est tout cuit
tout cru 
POST
 hume
Allons sous le
dictat
de gale et mort
 direction
APRÈS
le style forme
genre
et les bricolages
d'Ali Baba 
à lit blablas




La peau câlisse
la peau aussi
au prix 
des guerroyants
sous les torses bombés
et de mémoire
Mémoire?
GUERRE
sous la voûte
envoutée
de la nuit
des temps
en noir
suif sur la parois
céleste
du désir
sans frites
ni poutine
et bedaine
au vent mauvais
ART
que sa
sans cédille
dernier soucis
posthume
Allons