L'espoir est le désir
mais ouvert
à la peur '' *
Le bleu d'angoisse
autrement
couche mince
vers un noir
ancré
en l'infini
jamais
Et le miroir
de l'effroi
en varius
autant que crève
se lève le matin
faisant
croire...
croyant
envoûté
La MORT
veille
en crèves coeurs
des tonnes
de pas savoir
Naïf
RIEN
Chemin
pour
HOMME
SEUL
sans s'en sang
en faisant
petits
dessins
d'imbéciles
asperges
de Manet
Sisi
Élisabeth
Et le fil
fragile
de la lumière
soufflant
les morts
en Poules de Bavière
en quatuor
Wagner
'' L'état
politique
est vis-à-vis
de la société
civile
dans un rapport
aussi
spiritualiste
que le ciel
par rapport à
la terre '' **
Hier sur le sentier
en forêt
saguenéenne
où la ruine
(comment ne pas
penser
à l'avocat Larouche)
des falaises
d'amours
de Val-Peteux
poètes
et gueux
d'ivrognes
en gigues
heureuses
HOMME
d'envergure
figurant
l'immense
splendeur
de
VIVRE
'' Si l'État est fort
il nous écrase
s'il est faible
nous périssons'' ***
rayé du barreau
encaissant
les alcools
d'Apollinaire
et de la sanguinaire
en guise
de qui comprend
est pris
malgré lui
Laisser
LÀ
s'apaiser
l'Horreur
du ghetto
de poudre d'os
par-delà
le lire
et le dire
Un Jeu
entre Hegel
et le Douanier
Rousseau
Et de ce qui
vient
à la masse
ramollie
de bébelles
Ô
mer
et mère
veille
tant de bruissances
de gémissements
sous la poussière
d'enfraires
des affres
et des castrats
où chante
les derniers
mots
à maux
d'ossements
et des nuées
dernières
disparitions
Disparue
Il était
seras
petit
dessin
au rivage
insensé
du sens
égaré
sur un air
de ma tu vu
bergère
de l'être
au ciel
sous respiration
d'art ptit fils
et d'ainsi
soit-il
Et le dernier
mot
créer...
être
exister
ou pas
là
où
LÀ
Bataille *
Marx **
Valéry ***
...et des rives
d'attentes
en dérives
et la
MORT
compostée
des plus jamais
et des etc tec cte
autant
'' La tendance
suicide
représente
l'instinct
de mort
ou le masochisme
primordial '' *
De peu
de pas
du
tout
en dessous
s'invisibilise
en reste
ce qui
EST
TOUT
De la lumière
rescapée
de
la Nuit
de chaque nuits
menottés
d'artifices
lumineux
Peindre sculpter
après
TOUT
c'est de cela
qu'il s'agit
RIEN
d'autre.
Saïs
La nuit
en plein jour
'' Tout est magie
ou rien '' **
de ces rêveurs
où passe
tant d'impasses
pour en sortir
de l'enfer
pas de leurre
le ciel
n'est pas celui
au-dessus
mais l'insaisissable
centre
coeur
Et du reste
allons
perpétuons
le chemin
de l'embrassement
hors le cercueil
d'Attente
Lacan *
Novalis **
Tombeau *
sur marbre
Sommes
en bulles
capitonnés
de zincs
aux urnes
chiffrés
d'élixirs
à rabais
la peau aussi
s'étire
au frais
des somnifères
sentinelles
ficelées
au oui
de l'ouïe
dire
Tout fixé
au soleil
séché
au train
où vont
les choses
le désert
pleut
des voyages
sur jupe
y taire
des écrits
de passage
en sourdine
comme
en dessous
de ce je
ce jouant
de pas...
Que peuvent
peut
la présence
Silencieuse
de la Création
se rêvant
milles fois
il était
avait seras
eu
LIEU
Las
et puisant
des copeaux
de lumières
tenant
le point d'appuis
en signe
rescapé
du pas né pour
mais
LÀ
où ça tombe
pas homme
Home
encor
LÀ
exactement
plein
d'enfance
abandonné
d'oasis
de pluie de sable
tableautin
tu te voie
aimant
quoi...
D'autres
tableaux
d'autres
SILENCES
infinis
d'effrois
d'où
où
vers où
et ça ce sait
de toujours
pas besoin
mais
dire
Kafka
Proust
Blanchot
Bataille
Lévinas
et la
Poune
aussi
et Tisounne
en FIN
Des froidures
claquements
d'os
et tout le temps
perdu
sans
AMour
Lavoie 1993 *
(Bronze sur marbre
noir
de Carrare)
De cette pièce
toute petite
avec la grande
d'amour
en vie
et des fleurs
odorantes
pour la mort
infini
qui vient
SANS
le faux
du vrai
d'ici
bas
LÀ
oÙ
se joue
le droit
ou pas
de vivance
De tous bords
tous côtés
ce qui est
plongé
dans la bouillotte
mortelle
la même
ensorcelant
le par là
ou LÀ
en prise
gueule
ouverte
attend
t'enferme
te tue
ICI
l'ERREUR
en
FAIT
Pour ce qui
se dit
ici la vie
chemin
de MORT
et
l'Art
l'or
d'arc-en-ciel
juste pour dire
à dessin
contre
mort
et
d'en vérité
l'embellie
du
TOUT
danse
hors de ses gonds
aAaaaA
bbbBbi
sisisss
ss
aux aguets
muent
par autant
de deuils
que de gens
que tout
ce temps
rêvant
tenant
lieu
avec
malgré...
Qu'importe
la fin
dès le début
le miroir
est menteur
et roue coule
en carré
de poussières
la raideur
du membre
de famille
qu'encor
inceste
parjure
et en corps
des passages
en dix versions
infinis
de Nature natures
machine
à sous
en signes de croix
juridiques
au ciel
pauvre et chantant
trop peu
en
TOUT
Des lestes
et les gestes
amoureux
Pas en mieux
pas à pas
précisément
éloigné
de la queue
des commencements
les feuilles
tremblent
au sortir du sort
d'Ulysse
au retour
en gueux
des richesses
le désir
au coeur
et savant.
'' Le passé ne meurt
jamais
ce n'est même pas
le passé '' *
De quoi tu parle
LÀ
de
LÀ
et de pas ailleurs
toujours
de cela à l'instant
où s'était
c'EST
LÀ
Aux fissures
de Lumière
douleurs
d'entre jour
et nuit
c'était
de toujours
Morte aussi
et aimé
sans savoir
sans sang
que coeur chaud
Combien
semblable
en joie
heureux
d'être
seul
le
SEUL
Faulkner *