Tombeau *
sur marbre
Sommes
en bulles
capitonnés
de zincs
aux urnes
chiffrés
d'élixirs
à rabais
la peau aussi
s'étire
au frais
des somnifères
sentinelles
ficelées
au oui
de l'ouïe
dire
Tout fixé
au soleil
séché
au train
où vont
les choses
le désert
pleut
des voyages
sur jupe
y taire
des écrits
de passage
en sourdine
comme
en dessous
de ce je
ce jouant
de pas...
Que peuvent
peut
la présence
Silencieuse
de la Création
se rêvant
milles fois
il était
avait seras
eu
LIEU
Las
et puisant
des copeaux
de lumières
tenant
le point d'appuis
en signe
rescapé
du pas né pour
mais
LÀ
où ça tombe
pas homme
Home
encor
LÀ
exactement
plein
d'enfance
abandonné
d'oasis
de pluie de sable
tableautin
tu te voie
aimant
quoi...
D'autres
tableaux
d'autres
SILENCES
infinis
d'effrois
d'où
où
vers où
et ça ce sait
de toujours
pas besoin
mais
dire
Kafka
Proust
Blanchot
Bataille
Lévinas
et la
Poune
aussi
et Tisounne
en FIN
Des froidures
claquements
d'os
et tout le temps
perdu
sans
AMour
Lavoie 1993 *
(Bronze sur marbre
noir
de Carrare)
De cette pièce
toute petite
avec la grande
d'amour
en vie
et des fleurs
odorantes
pour la mort
infini
qui vient
SANS
le faux
du vrai
d'ici
bas
LÀ
oÙ
se joue
le droit
ou pas
de vivance
De tous bords
tous côtés
ce qui est
plongé
dans la bouillotte
mortelle
la même
ensorcelant
le par là
ou LÀ
en prise
gueule
ouverte
attend
t'enferme
te tue
ICI
l'ERREUR
en
FAIT
Pour ce qui
se dit
ici la vie
chemin
de MORT
et
l'Art
l'or
d'arc-en-ciel
juste pour dire
à dessin
contre
mort
et
d'en vérité
l'embellie
du
TOUT
danse
hors de ses gonds
aAaaaA
bbbBbi
sisisss
ss
aux aguets
muent
par autant
de deuils
que de gens
que tout
ce temps
rêvant
tenant
lieu
avec
malgré...
Qu'importe
la fin
dès le début
le miroir
est menteur
et roue coule
en carré
de poussières
la raideur
du membre
de famille
qu'encor
inceste
parjure
et en corps
des passages
en dix versions
infinis
de Nature natures
machine
à sous
en signes de croix
juridiques
au ciel
pauvre et chantant
trop peu
en
TOUT
Des lestes
et les gestes
amoureux
Pas en mieux
pas à pas
précisément
éloigné
de la queue
des commencements
les feuilles
tremblent
au sortir du sort
d'Ulysse
au retour
en gueux
des richesses
le désir
au coeur
et savant.
'' Le passé ne meurt
jamais
ce n'est même pas
le passé '' *
De quoi tu parle
LÀ
de
LÀ
et de pas ailleurs
toujours
de cela à l'instant
où s'était
c'EST
LÀ
Aux fissures
de Lumière
douleurs
d'entre jour
et nuit
c'était
de toujours
Morte aussi
et aimé
sans savoir
sans sang
que coeur chaud
Combien
semblable
en joie
heureux
d'être
seul
le
SEUL
Faulkner *
Paroeil
qu'encor
autant
les fins
de la
FIN
du compte
courant
au tombeau
plus vite
que le temps
passé
à la mémoire
innéiste
d'oubli
saturnales
qu'en fin
le conte
y est
les faits
d'hiver
permafrost
d'une mort
festive
immémoriale
à eu sa part
de grande
surface
voici le pouce carré
d'univers
Sauver la planète
et prétentaine...
Et lui le même
UN des uns
où en est-il
avec le sens
sensible
des restes
de mai au mois
variant
le somnambule
en paquet de 3
plus
les rêves
en tas
chaosmonde
et la beauté
le sauve t-elle
En voici
l'effet
Alors
que tout
est foutu
t'en crisse
le perd
Dument
de plusieurs
fanfans
sang tulipe
son désir
à bougeotte
d'un jour
à l'autre
Mais
tout à coup
sans prendre gare
qu'est-ce qu'emporte
ce long couloir
d'en faire
des affraires
entre entrer et sortir
de quoi?
C'est sans espoir
alors...
Ceci VOIR
c'est
TOUT
Ne dire
que du
n'importe...
Qui
échappe
et pouvais
dire
le mot
qui tienne
la route
migratoire
de
l'insensé
Silence
dans l'oreille
toute petite
de Nietzsche
passant
par les sabots
d'Hélène
sans l'ile
d'Histoire
après
les traîtrises
bruyantes
sur les rails
aux milles
crissements
d'idées
atomiques...
Un mot
après l'autre...
'' Il m'est interdit
de m'arrêter
pour voir '' *
et crier
quoi? !!!
Sous peine
de crever
d'en mourir
pareil
à la vrai mort
Un défait
de faire
Coupable
d'impouvoir
au fil
de tous les seuils
Certain
le tremblement!
D'en finir
sans fin
la MORT
Il faut tout dire
mais quoi
dire qui dise?
Et comment le dire
pour que cela
dise?
Et qui peut dire
encor
après
TOUT
Dupin *
Plurisculpture *
Du rougeoiement
des ateliers
aux cris des taureaux
d'arènes
à ceux des abattoirs
et des humains
d'autoroutes
de l'égorgement
de tout ce qui bouge
chasses
pêches
et des morts
d'ainsi soit-il
Et de l'être
pour la mort
Et du guerroyment
pour tenir
finir composté
pour la terre
qui à besoin
de son sang
Et métamorphoser
transcender
embaumer
du cadavre
et de la réalité
de Goya
Daumier
Courbet
Vincent
Bacon
et des pairs
à la suite
Music
et la Shoah
et le Camp
de derrière
sur chaque côtés
devant
vers là où
d'ailleurs
en dessins
au seuil
de la sortie
de la grotte
des grognements
du dehors
et du vrombissements
des étoiles
des milles soleils
de tapages
sur le spectraque
de l'Oubli
la tribu
swing la bacaisse
du varius
sans dessein
qu'une masse
à triturer
de la reprises
a volonté
Nature natures
au réveil matin
de ne pas...!???
qu'UN
théâtre sans corps
ni tête
de la conscience
pour quelques sous
vendue
au spectraque
des mises
en tutelles
à demeure
de diversions
paradant
télé ou vision
pain et jeux
des...
morts vivants
de morts
de mort en morts
ça ne démord pas
de mourir
dans le mort
aux rats
dans dent d'en
avançant
du fait de quelque chose
qui mange
pour mourir
de vivre
Quoi?
De questions
de pourquoi
sans pourquoi
des chiottes
à fumiers
aux extases
supposés
des fleurs
du bien et du mal
pour la beauté
de l'air
en gaz lumineux
d'où vont
où ils doivent
vont va
mon bateau
va...
Et du reste
la MORT
se porte bien
et beaucoup
d'à venir
en somme
si faire?
D'en de si do ré
séjours
sur la gamme
des choses
et d'autres
passe
disparaît
à vue d'oeil
ce temps
de vigie
pour le désir
d'insister
d'entendre aussi
fait moi un dessin
dit moi
qui que quoi
d'où tu est?
Qui est celui
qui
EST
et qui seras
organe ou poussière
de RIRE
d'Amouir
et d'Effroi
dans la justification
du
TOUT
Lavoie *
