7 mai 2021

Pairs


'' Nous déjeunions
d'aurore
et soupions
d'étoiles'' *

Watteau
que
d'embarquements
pour cette terre
Les pieds
dans les bottines
trempés
de Vincent
virgules
fixées
de mémoires
vives
Rousseau
la jungle
en
 UN
TOUT
de marbre
noir
sépulcre
de la guéguerre
de respirer
l'air vicié
de la gangue
putréfiée
de ce qui 
de la suie
des morts
au petit dessin
du chat
éternel
vérité
saisie de la main
du maître
sanguine
d'au suivant
de la mer rouge
Jours
en pleine nuit
tenant 
l'Amour
éloigné
de la prédation
des feuilles
à l'appelle
du call
le gibier
par la rage
de s'étouffer
devant
la lumière
ces sans visages
prospectent
d'en finir
naturellement
désœuvrant
la création
de son esprit
poussant
l'Art
à la limite
de sa joie
et de son bonheur


Nous y sommes
semblables
au premier
instant
de voyance
Un eurêka
de sapience
la même
en eux 
donnés
de l'oeil
pensé
d'ICI
MÊME
sans présent
que d'avant
TOUT
ceci 
et pas d'imposition
des mains
Passant
...


Nelligan *

 


Postscriptum


Élévation
en psaume
pour la splendeur
impossible
illusoire
d'en faire
que de la beauté
devenue
provocation
juste par le fait
d'exister
Beauté
sur l'hideuse
particule
de vie
Enfin
elle est pareil
au déjeuner
sur l'herbe
du diable
et de ses pantins
Cravatés
et les sévices
de part et d'autre
toute à l'attention
de la stragédie
qui se déroule
devant
ici Manet
au perchoir
des amusés
d'instincts
de basse-cour
Agrafé
tenu
maintenu
d'équilibre
filant
'' L'air est si doux
qu'il empêche
de mourir '' *
la promenade
sachant
que l'on meurt
tombant 
dans les pommes
aussitôt
cueillie
au paradis
des lotos
de la misère
en sus des impôts
imposables
sur la maladie
des amours
payés
d'insignifiances
Et de l'art
d'enfreindre
la marche
à l'abattoir
entre toutes
Allons!

 

Partant
d'à peu 
de choses
près
aux brises
du temps
cohorte
sur la rive
du rêve
EST
l'ART
D'AIMER
et quoi
ce qui 
en mots
à maux
d'ombres
et de lumières
arrive...



Flaubert *

 

6 mai 2021

En Dessous


Pour combien
de morts
à la tonnes
pour inutile
passage
À moins 
et encor...
Imperturbablement
la mise à table
monde
instants fugaces
et c'est quoi
l'affraire?
Ici tu passe
ton erreur
ton cul-de-sac
t'à beau blanchir
ta peau
rougir de honte
se faire 
des accroires
Tu vas où là
après l'avalée
de la vallée
dans la clairière
et où il fallait
que nous passions
Survivre
à ses ruades
en rides
passées dates
Après l'ennuis
les passes temps
l'exercices
frivoles
loin de lui
le même
etc...
Nulpart
oui non oui
tantôt si
et à bien y penser
en fait pas
et noui
inouïe
Nature
natures
Argent contre agent
de change
pour tableaux
en perles à 
des cons-combres
ou encor
à des pairs
suivant leurre
qu'il est
Petite tête
pour soi
une fête
de soie
ayant trouvé
son vert à soi
Et puis quoi?
Quoi encor
Personne
ne s'en sort
à moins...
que n'importe quoi!
Mais tantôt
ces râlements
Encor
ta main
à la fin...
Mais est-ce une main?
Repas festif
de condamnés
En fait
des faits comme
dit le diable
que du futur
antérieur



Et des jours
vers la mer
éloigné
du constat
des suivants
et ses spasmes
cotés
à la bourse
le même
UN
des cendres
et poussières
aux vents
mauvais
(Ceux qui entrez
ayant perdus
le bien
d'entendement
Et pris de sommeil...)
dantesques
De tant d'indicibles
Ô
SILENCE


Bosch


Vents
de fleuve
dévasté
cadavres
ancestraux
de baleines
muettes
dedans les corps
caniveaux
scellés
d'atomes 
ayant 
contenus
la rage
usée
d'organes
attriquées
tirant
le diable
par la fente 
à la queue... 
l'étouffant au passage
pour quelques sous
Gauche droite
gauche 
centre
exterminé
du désir
etc cte tec
De la remises
des faits communs
programmés
de jouissances
d'un mal infini
pour tous
consolide
le
postmortem
 Nef des fous
et de folies
bergères
au festif 
trépas
de diamants
d'or d'art
à la poutine
de chez-nous
au royaume
des aveugles...
et tralala la terre 
sur le radeau...
des méduses
Époque???
Allons lumière
formes et couleurs
brandissons
le rythme
tenant
la Rose
devant
c'EST
la voie
des socles
et poussières
sur champ
des mers
perdu
à Paris
ou par ici
Nulpart
 la Vérité
vivante 
et changeante
quête
de sens
contre
la certitude
postcapitaliste
après 
les camps
(Il y en auras 
d'autres
après nous)
Music
et bien
faut le demander
à Gabin
ou Heidegger
encor 
à la grosse Adrienne
Foucault
Van Gogh
Deleuze
Nestor 
ou Bouddha
Vasco de Gamma
Martinet
Artaud
La Poune
Popeye
Dolto
Picabia
Galbraith
Tino Rossi
Miller
Engel
Liszt 
Saint-Preux
Merveille
Mathieu
royaliste 
aux lettres
à soupes
et à la...
sans fin
la faim
du corps esprit
en sa sauce blanche
inanité  
d'à peu de frais
à la tonnes
crevettés
au fond
des mères
appâtés
de Nature
natures
Jésus Marie
Joseph
et d'à jenous
vous tue
'' Le monde est plein
de polissons '' *
De la soupe
à la bouilles
à baises
et de bonbons
et des urnes
les unes après
les autres
Dire...
RIEN


'' Nous sommes
contemporains
seulement
de ce que notre
compréhension
réussie
à atteindre '' **

Télérasade
aux pieds
démoncratiques
répétant
la vie qui n'est
pas
n'à que ce vide
à ce faire formé
de ce qu'aveugle
et vient
de l'abysse
ça tourne
au fond
maudite
Matilde
total lit taire
chutttt
la télé
total
chutttttte 
Où tu aimait
dortttttdodo
tout d'où
de toujours
MÊME
UN 
des uns
Scellé
le secret
chutttt
Juste 
une nef
de fous




Brel *
Arendt **