13 mars 2020

Jeu D'En Faire


Trame
Sans Chaîne

Chez LÀ
ICI MÊME
où brûle
le coeur
aux cordes
de Plata
chant au feu
des signes
faut VOIR
l'Effroi
dans les yeux
qui coulent
de stupeurs
jusqu'aux
sang Goya
saignent
et des blancs
invisibles
emmurés
de murmures
rouges encor
Tête A-Blanc
contre
fiel tenant lieu
des maux
Nature natures
instincts
de la bougeotte
utérine disparue
en couche...
'Le mal ne sait
pas seul
venir' *
Nature natures
Ô miroir
ta réussite
rend lâche
et l'âme
Oiseau
ôôôôôhhhhh
haut...




Lignes
de
Conte


Cherche des poux
sur le tigre de Borges
et ils te mangeront
par le nombre
t'as pas peur
toi salaud
enlève... élève
non tu ne peux point.
Miamioù....????
Mammiam...?
Quel drame!!!
Et de vagues rochers
enrobés de glace
cruelles destructions
une vie un milliard
de vies...
De pierres et de sel
terre dévorant
son apocalypse
Pourquoi t'es pas
mort....
Traître tuer encor
et en corps
Tout tue!!!Ici
Et tu tues quoi?
Pour qui te prends-tu???
C'EST FINI!
Plus jamais Miamioù?
Qu'un instance
en pensée




Lignes
Pour
Un Conte


'Le monde
n'est qu’abusion' **
et de cela
des lignes
en déroute
rêvant rêver
d'étranges
amours
toutes mortes
à reprendre
tenir y tenir
et retenir
revenir...
Voyage
images naissantes
agrippent
tiennent le temps
le plus long
longtemps
tant qu'il peuvent
les pauvres
Mort aussitôt
dit le temps mort
Évanoui
et va nuit des fins
pas de ce monde
ce sera de la lumière
de l'âme pour l'âme
d'Arthur à coeur
désert à penser
des mirages
hors la mise bas
des envoûtements
d'atroces insignifiances
tuant sans rêve
Petit dessin à dessein
de poignard
tranchant des cages
barreaux des lèvres
et dents rougies
nourries d'élevages
Nature natures
et le Douanier
se dédouane
retraite ouvre
disparaît...
Et le sort en est fait
le tigre bouddha
les os
la jungle sortie
du zoo remis
ses pendules
aux leurres
l'image imagine
... perd et tue
la mort



Rutebeuf *
Villon **






11 mars 2020

Verrous


Dedans 
Dehors

Alignés
au murmure
du dépeçage
des pas d'ICI
les tremblantes
étêtées
enténébrées
sans main tenant 
l'amouir
pâte les maux
Italie de Sica
Sophia chez Antoine
Tarkos roulé
à la farine
des folies bergères
Pas lieu d'être
que des maux
pour la soupe
d'alphabets
passage à moelle
d'ancêtres
liquéfiés
d'organes
envoûtés
du fond des mondes



Post Art

Pour qui
l'esprit
a fui
d'avant
du tout
autour
disparu
tenant
à dire
quoi que
misère
gagnant
perdu
perdant
art gens
SEUL
un dieu
peut'il tenir
souffle brisé
du sens
Filant
sa fragile
histoire
agonie
de ce qu'a été
en FIN

Métalignes


Des bouches
avalant
les âmes mortes
au charme
des gueux d'enfants
en livres
contant l'ailleurs
ici même...
art ange
Buonarroti
enfin de l'autre côté
la main petite
tremblante
qui sait...TOUT
des larmes ardues
à tenir le marbre
de fatigue
d'exténuation
Un autre homme
Walser t'a sauté
t'es MORT
micro pas
et poussières
neiges traces
et du royaume
la mer à boire
et le soleil
la lune les étoiles
créant émotions
temps de le dire
mixe métis
alignement
mémo dicta
us et coutumes
proématiques
emprunt sans habit
nu comme un vers
où des mantes
religieuses
te font la tête
à Nature natures
et destiné
la rose au bois
ta robe à terre
vu de Bataille
déréliction
pour un RIRE
d'érection finale
à la traversée
de toutes les mers
des cordes
métissant
les lignes
ingresques
à la ligne de métro
nomme sol faisant
poussé de l'espace
en que la  JOIE
demeure





Enfin
ta vue
voilà
blocs
bois
à main
écoute
20 femmes
et le monde
l'encre
le papier
du haut
dessus
ta tombe
tu tombes
et les actions
t'es SEUL
dedans
dehors
éphémère
envoûtement
dieux poètes
...et du reste
qu'est-ce que
et verrous
le vers où
...




L'Enfant Vertical


ÉcArt


Amouir 
des verticales
racines
tombantes
limbiques
en nuées
jouant 
des fumées
volcaniques
des brumes
tenant lieu
d'à contre
guerre
qu'à coeur
à contre Camp
poussières
lumières
savanes
des voûtes
Taxi vers
Nulle part
palmier
et étoile
polaire
mélangés
d'un soleil
enragé
d'insignifiances
sur la barque
No Way
'La lumière
de la chance
est maintenue
en veilleuse
dans les réussites
de l'art,
mais la chance
est femme,
elle attend
qu'on enlève
sa robe' *
et le voile de Saïs
traversant le miroir
préférant ne pas
lâcher prise
tenant en tombant
canne de roches
des morts
apeurés
lugubres visions
de Réalité
Et des 100 mrx
ouvrant l'anti-douleur
passant à l'extase
du mourir
faisant ici plaisir
à la MORT


Tiare
Il était
une fois 

Un code
guide
d'utilisateur
Voici
la peau câlisse
d'o j'ai aime
en vierge noircie
d'idoles
chantants
de pommes
en poires
et des meneurs
d'ÔMes
âmes qui meurrent
mauvais tour
d'écrous
meutes
beuglantes
du cul de sac
impasse blanchie
d’assassins
d'effets spéciaux
Viva La Muerte
innocent dix
vingts cents
Gog et Magog
en guerre
préconçue
du sein t'es pris
faisant fuir
l'Esprit
'Que sais-tu
du malheur
d'aimer' **
En FIN



En Corps
Encor
+

Ici mortel
de bleu
en vécu 
solide
en prose
sandwich
steak
de pauvres
et des beautés
d'effrois
venant
de na pas savoir
tes yeux
chéris qui sait?
De feu
Zède y x
sous la lampe
ton festin
fidèle
bien vu
tranquille oeil
baignant
triangulé
d'instants
souverains
antre quatre
gracia ami!


Bataille *
Aragon **


Pas Là


Où 
Tu 
Pas

Vend
d'heure
léger
d'air
et devant
porte
au vent
écorne
étête
les tours
frappent
le mur
d’abysse
casse
griffe
et l'os
schisme
chaos
scories
poudre
d'escampettes
jambes au cou
de fin dernière
d'étant gelé
place de l'étoile
à rabais
roulant
carbone 14
d'amérique
thrombose
mordicus
sperme
d'Artaud
des rigoles
rouges
des mers
veillant au capital
sel sucre OGM
transgénique
des grasses
farcies des dindes
à main charrues
plumes à bite
sous le bras
Vent Alexis
éboueur
d'îles à tout risque
jardins d'écumes
à cracher
morve au nez
par erreur
du pitcheur
mort au front
des synthèses
Enfin coupant
court au cumule
de la grosse soupe
manger en tout
ceci est mon corps
mon sang
et le reste l'en faire
s'en occupe

Pour L'Autre


Temps du
cumule
de pain
et d'eau
et poison frais
L'Ange
surréel
dictant
la répète
en tant
de coma
d'avant
pendant
après tout
dire cela
ou bien ou
où est le hibou
chouette alors
la minerve
calmement
sachant le sort
jeté à l'erreur
pipé par dieu
sait quoi
Non en FIN
pas LÀ

L'Oeil 
À La Tour


De garde
tenant
prenant note
tu vois la cage
Camp
d’écureuil
à la roue
de miroir
d'Enfer lui
le UN des uns
le MÊME
d'ailes arrachées
d'autres à la relève
autrement
part de folie cruelle
aphasique perpète
boomerang
ordures d'ordre
par ordonnance
mort pour mort
où règne
la multiplié
par elle-même
où tu vas mourir
si tu ne ris pas
de tourner
dans la cage
au Camp
-dira- t-on
que la vie
est bébelle
et que Pierrot
prend la barque
pour se taire



Croix
Gommée

Transmots
et transparts
art de dire
ceci cela
étang donné
ton cul
cumule i ha
le trou
de misère
reprenant
par la main
la chose
maman
le monde
au bout l'eau
d’huître
huissier
saisissant
le membre
le portant
à sa dernière
exultation
la mort d'Éros
laissant là
Pas Là
créant part à elle
le jeu de la vraie
vie...



L'Arrive

Là tu vois
t'as vu
va voir LÀ
Lumière
rouge 
disparates 
de Goya
Pas LÀ
le Jeu
ce jouant
passé
frayant 
le pas possible
avec le sort
main à l'oeuvre
s'éteignant
agrippé
à sa mort
dedans l'image 
noyée 
de noir perdu
se remontant
de ciel bleu
s'imaginant
du mensonge
de la Joie
de créer


Silence
En Vérité
(Au vu
et au sus
du monde)