29 déc. 2019

L'Élévation


Rideau (3)


Seul'oeil
Ô léger
tu tombes
les pierres
volent
la joie
dérape
des funèbres
noircis
d'étêtés
autour
vautours
Qu'un coeur
de sang
fléché
c'est fini
enfin séché
le terre 
s'élève
suive les corps
de mises
errantes
baisés 
tout partout
étreintes
en grâces
données
LÀ pour
RIEN

Monde noir
noir de monde
tout noir
sans fuite
ta main 
petite main
tes lèvres
livrées 
de délivrances
si peu d'à nous
juste à nous
si vite passées
fini c'est fini
Depuis
sans savoir
des 8 pattes
morts?
Sans en FIN
un tire traits
de sans monde
épuisant
les dernières
pensées
en vain...

Vagues
gigantesques
blancs 
de mémoires
où...
Dénotant
ta chair 
tes bras
et ton âme
ô oui
voir bien vu
pas touché
bien voulu
ainsi
d'instinct
voilà 
des morts
ancestraux
dirent
les poisons
des mortels
voient juste
essaient
RIRE

Grunewald
toujours
ces fléchés
des montes hauts
Ça crache pas 
là-dessus
ça avale
et ça crache
mais pas sur lui
le morceau
t'a pas dévoré
t'a mordu
t'a pas pu
mère nourrir
ton hôte autre
regarde ce que dit
l'Amour ICI
sensible
pas intelligente
adorable 
misère!

Passe






Traverse



L'arsenal
chenal
du moine
à flottille
de Paul
écrits
des catacombes
dans maquis
de création
conte 
à lumière
inactuel
proématique
cumul
alpha bette
raviné
de vieux boucs
de dededede
tant con concombre
Daumier en poire
la Williams
tirant les alcools
du poème
tenant d'écart
le temps
débridé
du cheval cravaché
au soleil brûlant
de son en faire
des choses 
pour Mde Chose
Et puis...Oui
tenant de ceci
plutôt que cela
mâle ou femelle
tous au courant
du jeu de l'avis
des us et coût
du sang suant
des mains de l'Oeil
de Cézanne
en victoire sainte
sur le mont pin
haut d'éros
toute en couleur
et vert de mains
savantes
Couillardes 
et rouges 
ces grappes 
de ma vigne
en beau de l'air
au diable ô vers
désirs écarquillés
cuisses grenouillantes
au wawaron de gens
restant fumés
devant le boeuf 
de Lafontaine
sciemment chloré
de mort taxée
d'huile d'olives 
pour la résurrection
couronnée
de sapins d'épinettes
plantés sur la planète
Mouquemouque
en suite
de belles histoires
des pays d'en-bas
grillons cigares
aux choux
Insectes sèches
et secs oreilles
de crisses
ongles du gros orteil
de George
rebelle orgiaque
Miro se mirant
mirettes déguisé
en femme
dire cela est scandaleux
car la vie porte
ouverte sur le tout
fait faire
en autant qu'échapper
le bb sang enfer
malheur à l'heure
des morts fait
ses fruits
grâce à ainsi soit-il
s.v.p...
Trois 3 111
petits points
céliniens
...'Toute pratique
rituelle,toute
signification
mythique, à son
origine dans un
meurtre réel.' *
En haut élevé
par les sucs
de la pensée
morte passée
date PAS LÀ
' L'homme est
une bête féroce
par elle même
apprivoisée **
Rideau du pervers
et sa contagion
luiluiluicuicuicuit
et ça crucrucroit
crucroixxxxxx
pépiers de bulles
crimes poffs
RIRE

Vagues
chasses
aux voies
du royaume
des déveines
bleues remplies
de rouge
traversé
nucléaire
au fond des fins
dernières
dodo-maître
moléculaires
dispersions
stellaires
la blanche
oeil captant
doux au diable
tyran de queues
d'arènes
des envoûtés
en feu de pailles
DISPARUS
'Le totalitarisme,
c'est finalement
faire du bouc
en le sachant' *
L'art étant le dernier
refuge de la liberté
de penser créant
du même coup
le mouvement
la conscience
nécessaire
à la poursuite
sensible de la Joie
de faire partie
du CONTE éthique
et esthétique
de la prégnance
métissée de cela
qui EST
Et bien alors
au pire il fait
des monstres
des monstres
sacrés
à demeure
exutoire d'artefacts
offrandes à RIEN
devenues boucs
de cartons pâtes
plutôt que sanguinaires
Nature natures
ou UN des uns
disparaissant
innommés dans l'éternité
avec l'innommable
cap vers le pire
d'en avançant
poétique à la proue
ou régressant
tambour boomboum
Balla boom
boom bas...
Nadanihiletcctetce
...
en l'oubli de l'Oubli
de la peau câlisse
et la fin de quelle heure
est-il faut rentrer
bien vite à la moisson
du ciel et de l'enfer
pour une autre page
de quelque chose
plutôt que rien
à ne pas confondre
avec le Grand RIEN
de la création




Rideau
sang titre


De la lumière
du fond noir
des abysses
seuls et qui
et puits profonds
des entrailles
des voix
résonances
milliard de voix
seul au jardin
de tout l'égout
infiniment
n'importe quoi
donné là
à...Le difficile
se faire le monde
pour enjeu
de tenir...
l'A ve nu
que qui quoi
devenir
quoi Joconde
Jacousie
Jaseur
osier gosier
Lauzier A b d
palmier de palme
Pilate pille
patate mangeur
Adam etc Ansel
chapeau Béart
Un devenir
attache art trappe
inactuel
entre ouvert
de vives mémoires
en forme de poire
répétant le rituel
fêtant Daumier
et balade de fruits
En vérité se vérifie
ici comme ailleurs
les mots us
de maux dits
de la théorie
du porc-épic
tenant lieu
d'aiguille à chapeau
vaudou tu viens
soit belle
et règne comme
il se doigt
sur la terre
de Saint-Ex
des hommes
et des ainsi soit-ils
et de tedetedte
detddedettttt
Des coeurs corps
encor...corps Greco
Ô haut des peurs
là-dessus allégé
léger monte
le tombé
depuis toujours
cela vient arrive
Des farceurs
de n'importe quoi
des cavernes
moyenâgeuses
de sirop de calmant
les cancers de la mort
et des justifications
des mêmes morts
de retour de l'oubli
de la Chose
mangeuse d'homme
de pommes
de dents
et de bien d'autres
choses
' Où t'es-tu caché,
Mon aimé,me laissant
gémisante?
Comme le cerf tu as fui,
Après m'avoir blessée' ***
Au fond
des joies du sang
baignent LÀ cachées
les vraies palpitations
de vivances
Dessin dessein
alors....

R Girard*
Reverdy **
Jean de la Croix



25 déc. 2019

Ligne


Rideau Rouge (1)


Étant
teinté
tenté
de rouge
suaire
l'autre
allant
vers
la tenture
business
de lignes
sensées
tenter
l'âpre
de vrai

et pas là
d'Italie
d'ailleurs
pâtes
d'alphabets
100 mots
largués
de la langue
ouste
et sans retour
se refaire
la main
dévorée
par l'autre
et de son cru
con sentir
eux nuques
cassées
bandant
insensibles
sans coeur
s'essuyant
à la duperie
du sein perd
de fesses
en son missel
celle-ci
demain l'autre
question
de sous la juppe
d'Alain
un bouton
sur le né
de la ligne
en con p'tit nu
de Nature natures
naturellement
en Camp
de guerre



Griffures En Bleu


Dose de sacré
qui fout le Camp
ouvre au fond
casse case
du puit des sorties
volées d'oiseaux
Saint-François
glaciales
d'ailes éphémères
chiens traités d'os
nuit noire des anges
terminés les derniers
Rideau
Lumière
lent la lenteur
main tenant
le temps arrêté
solide fixe le point
regarde dedans dehors
seul sur la vague
tête première
écume nourricière
aile LLLLLLLLs
d'Irlande


Verticales
Seul comme unis
tu vois
le conte à rebours
du nord aux nords
retrouvailles
re-connaissance
l'autre côté ICI
MÊME LÀ
tous pas UN uns
non sang tous
plantés LÀ
Vapeurs de larmes
nuages de récifs
pierres anciennes
d'arches renversées
cueilleurs d'Amouir
de voies lactées
Espace d'un instant
d'instinct distinct
de toutes les dérives
métissées
musiciennes
et désirées

Vers Sa Nuit

D'où
où douce
la sortie
du sort
ayant
évité
le soleil
cuisson
des chairs
à rebuts
du D pipé
invisible
pas...
de jamais
été...
Chiffre
au conte
des cendres
poussières
et quelques
larmes d'art
re-tenant
les pierres
étêtées
de frissons
par la rôdeuse
comptant
sans fin
ses morts
insensibles
gelés
sous vent
d'effroi
noir de monde
à leurs faims
des fins
en FIN





Requiem







100 Titres
En Corps
Coin de sens
aux vents
d'air dedans
dehors
éternelle
répétition
de la Chose
ça va...
le coeur
le bout
de lumière
tombant
tu marches
hier toujours
la bouse
de vache
chauffant
les macabés
au coin d'la
danse
des morts
ceux d'avant
seul en grappe
aux camps
du CAMP
Les falaises
trèfle à 4
et des keep
(my mind green)
rousses
tes poils
de misère
noire ton triangle
tes lèvres chéries
tant de TOUT
en quadrille
Dante Nerval
Nietzsche
le veuf
l'inconsolable
et tes christs
tes fléchés
des coeurs
à corps
Taxi tickets
à rabais
de la maladie
en vieille peau
fesses bosselées
planches rabotées
à croire
tes mensonges
suceurs sangsues
de noir vêtu
Requiem
des disparus
de la mort morte
tombeau de zinc
sans brèche
cigare dans la fente
scellée de peau aussi
exhumée chante
encor ta poésie

Poches d'air
infanticides
venues
monnayer
des pas
partant guerre
cris insonores
ces pas de chance
au Loto du tripot
pas d'ici
malvenues
et ça va là
tes morts
tes grignotés
démoellés
du souffle
tes mises en banque
réfrigérées
et puis c'est terminé
wagon de queues
des parts des disparus
vers d'autres maladies
mortelles

Proématique
des paniques
remis au gin
par coups secs
faits d'hivers
pendus par les pieds la tête
le règne des applaudis
du spectraque
de noël chanté
d'emballages
vers les grands ennuis
sans rigolade
faux air de maux
sur ordonnance
du grappin d'ave maria
guevara où tamis
tes idées diabétiques
ton serment
d'hypoglycémique
ah que vous dirais-je
maman quel cratère
d'enfantement
de cendre et poussières
une suite luxueuse
pour les froids
sous tue tel que
mange la main
la tienne demain
et en corps +
après des mains

Invitation
à la fuite
hors la farce
tragique
de l'écroulement
des mots
et ses disparus
de jamais entendus
pas vu passer
de jamais plus
payés encaissés
dépensés
Point.


L'Imprévisible
création
de Voir
le Visible
Visible