Diable Bo Vert

Vert Croix Rosée

Miamioù
tu vois
que de l'Amour
que ça...
Rien à dire
RIEN
Pas de malentendu
d'entourloupe
que des larmes
à poils
en trous pleins
le coeur
Loin du monstrueux
inapprivoisable
comprendre
que ça aussi
elle aimait
l'amour
alors la nuit
vient
pour tout
et aussi pour
la leçon de la fin

Des lueurs
s'envolent
s'épaississent
les noires
tristesses
LÀ où l'insensé
prend tout
son ampleur
que tombeau
de cimes à taire
Phoenix
en rouge sang
séché des abattoirs
enfer ou paradis
c'est quoi l'affraire?
Leçon grosse
de misères
des noyades
d'eau salée
en tant temps
de tenir RIEN
cela qui fut
sa mort à soi
que du VRAI
sur la lâcheté
des futilités
imbéciles
des gagnants
de ce monde

Dans les bois verts
où passent d'infinis
secousses mortelles
dire redire je t'aime
inguérissable
douleur...
Du vent et des tempêtes
des pluies de déluges
brisant les barrages
d'émotions et d'à quoi
bon...
Elle est partie
avec l'AMOUR
d'années donnant
données chéries
qu'est-ce que tu crois?
Boule de poils
percée de revoyures
en FIN

L'Aile Miamioù
Zède Nimot
Baroque Béla
Terri Tache
Piuk Bloom
Bayou OÙ
d'Où vers Où
Allons quoi
l'enterrement
en plein d'abandons
en pourquoi
de VRAIES peines
en chat comment
le miauler le chat
le rat à la trappe
d'attrape TOUT

Air Aéré

Toile D'Art Rayée

Vent voiles

crevant
des mots
pas de dents
elle mange
la tête
jusqu'au
cerveau
sang poste
restante
S'Enfer

Vierge noircie
couloir du présent
les vagues
claquent
les mensonges
C'était
du cadavre
de vampire
facteur
de soulèvement
mal né de la bite
totémique
celle de Bataille
préhistorique
exultation
bandant d'érections
devant le MORT
désirant les raideurs
d'une grimace
perverse mangeant
du tout cru
du petit imbécile
créature insignifiante
roulée dans la pelote
à réjection
capitaliste

En chemin
faisant des grèves
pareil 2 mains
chaudes à main
sur petites fesses
et casseroles
d'eaux salées
D'ici partageant
l'esprit de l'air
s'enroulant
en coeur lumineux
bienheureux
Alexandre
hors la bouche
pestilentielle
fendue d'horreur
boîte à mal
aussi facilement
qu'une lettre à la poste
perdition dantesque
d'un univers infernal
aveugle sourd et muet
emmurée destituée
du souffle de vivance

Aimer inatteignable
chose hors de portée
baignant dans de sales
draps combien de cadavres
sous sa main froide
la MORT...
ne peut se savoir MORTE

En finir en sortir
des fers d'enfermement
du train d'ignorance
totalitaire du pensée goulag
démoncratique du Camp
SEUL UN DIEU....
Alors SEUL à SEUL
du haut du DIEU
techniquement K.O
FIN du dernier tableau
Il avait été
aurait été
Ya t-il était
été étêté
que s'est-il
passé quelque
chose des restes
Y a t-il été
une fois...
DIEU
UN des uns
FAITS NOIRS
dans le derrière
de cette dame
sale affraire

Suite grotesque
pour SEUL
sous peau neuve
IL Y A du dieu
dans l'Air
bon tant mieux
mauvais tant pis
drôle de Chose
l'Envoûtement
le Sort l'Illusion
une OEUVRE

Neihc

Croix Gommé

Traverse
à Saïs
bas rouges
des rives
collier
ou pas
en somme
mille oiseaux
en point
au dos
d'incultes
bêtes
lumineuses
perd au fleuve
des forêts
de ravages
Certains
abats triperies
s'écartillent
des odeurs
de festin nu
en tête de pipe
cadavres
à charognard
gratouilles
des fonds marins
brassages
de fosses à purin
nazi lui le même
d'épicerie
compte spéciaux
du jour black
and dead
Neizsche
portant l'explosif
de ses pattes
serviables
chez dieu sait qui
d'autres après lui
survivant
bon à passer
sous les trains
pour service
rendu à la nation
du Camp
Médaillés
de la comme on dit
d'hommerie
de femmes sonnant
le repas
du grand repos
repues de noirs
velues des noces
suspendues
à la colonne sans fin
de Constantin
et de Polaire
blanc SEUL
polissant l'Art
du miroir
aux allouettes
qui faisaient tant rire
Rose c'est le prix
proématique
du tombeau
de la pas dedans
en son corps
puant d'aise
beauté de cailloux
aux fraudes
cannibales
et serpents
d'ennuis tropicales
4 pattes
à la mère
dix vagues
des ratés fourrés
partouzes
Fourrages
à vaches
ruminant
un passé
alimentant
la mémoire
universelle
d'un lait noir
servie...
à l'appel
de l'Ennuie

Foutaises
fait-il beau
sur bo-l'eau
de l'infini
niaiserie
du monde
insignifiance
DISPARITION
Mozart quintet
du coeur
et motif
sang ciblé
triant
les palpitations
chéries
Poussin
poussant
Cézanne
au bain
à bicyclette
saluant papa
direction
la dépense
sur le motif
cuisses ouvertes
sur le début
du monde
de Courbet
Dans le Trou
au sous-sol SEUL
Ces sons
désensorcelés
des folles au culs
de misères infinies
des rejetés
des mers des nids
de quelque Chose
de simplement
l'Amour

Tri Ange

Les Couleurs

se baignent

Insuffleuve
distortionnant
la cadence
diversion
voleuse
ventouse
Attachant
les tortures
voraces
au cou
des cocufications
en facteur
manutentionné
d'une lourde charge
en vieille peau
déclassée
des jouvences
de la belle là
toute à côté
du vieux devenu
jeune à le créer
Cette nuit est la nôtre
loin de la sinistre
traversée d'adieu
voulue des 2
Secret de cage
décagée poussée
à sa limitte
conte qu'on joint
terminé
Ouvert l'autre
partageant
amoureux
les ailes du plaisir
des baigneurs
du Maître d'Aix
en mouvance

Triange
d'envol
de mer
et de sel
à ta vulve
coït éternel
ta cuisse
Tout 9
tes pieds
tous petits
tes mains
d'éjacule
à ta gorge
d'extases
acides
en verge
de coquilles
traversée
d'océans
Lévitation
à tout coup
Infernales
jouissances
d'Enfer
le VRAI
bonheur
corrompu
de Lucifer
'C'est le diable
qui tient
les fils
qui nous remuent' *
Après Diable Dieu
cul argent
LÀ ICI MÊME
T qui TOUT et
ensuite la grosse
à mains mises
à la hargne
contre Delacroix
le beau de l'air pur
Regarde bien le mal
ouvert à tous vents
au trou du cul de sac
de madame
à bouche corrompue
de la chatte blanchie
du feu ça tant de foi
MORT qu'as-tu fais
du tort à l'enfant
de damnation
reprise sans fin
poupée freudienne
en sort scellé
d'abandon rageur
bavant komodo
les alentours
de l'univers elle
s'attend dans le lit
de Procuste
ramassant l'excrément
d'un malingre
de profundis
de sales petits secrets
d'argent sonnant
d'au suivant
À suivre sans fin

Tri ange
part de manque
d'élévation
de feu
des en faire
Jaune Vincent
des soleils
contre BEAUTÉ
d'art vrai créant
histoire de dire
une fin DISPARUE
avec les mots gémies
en somme des ténèbres
dantesques kafkaïens
mieux Gaspar
plage sablonneuse
des tropiques
assermentés
de papiers bibles
au tiroir caisse
aux Cries des Chairs
de Bacon
ayant percé
la Beauté effrayante
de Rilke
seul à SEUL
t'apprivoise
le long temps
qu'il faut qu'enfin
tu meurs ballotté
regarde oui regarde
en VÉRITÉ
'Si beaucoup de beauté
est ici,c'est que partout
il y a  beaucoup de beauté' **
Flottilles
au-dessus des enfers
créer lier allier
naître...Jouer
du VOL quand
tout tombe de JOIE
d'être pierre
de RIEN


Baudelaire*
Rilke**