15 oct. 2019

A L'Aile


Mont-Réel

Cétacés
vers le fjord
à racines
au naître
pattes
de saumures
oreilles
des violences
éloignées
mortifères
de madame
chose d'heures
scrapées
et perdues
des beautés
arrachées
d'amouir
envoûtement
de mouches
noires
carburant d'acides
à miner
l'amélioré
à contre
trapèze
gonflé
d'envol
à cailloux
d'imbéciles
timbrés
de tempêtes
entre les 2
oreilles
Temps mort

Des matins
à galets Caillois
pleins la rive
des Arp aussi
Moore...
Des ailes en L
André
aux plongées
d'Anne Hébert
...en face l'ignorance
d'imbéciles
assassins
là inclus proématique
ivres au tombeau
des clous...Non
Flétrie
d'hormonnes
envoûtées
de poupées
cloutées
noircies du très noir
Non...
Bûches au feu
des enfirouapés
de Gaston
du déni du nom
croisé de la création
d'élévation de Greco
aux Sainte-Victoire
de Cézanne
Sommet d'oiseaux
tous de tableaux
donnés sortant
par l'espace joyeux
loin du râlement infernal
dantesque kafkaïen
manipulant un sauve
qui peut mensonge
d'un passé...
Autobus métros
direction vers...
Everest de dépotoir
de hauts marchands
de queues leuleus
fuyards...monnayés
de pillages
d'enfiler d'attentes
L'avion
des rondes d'ennuis
noires de monde
fin dernière
d'agglomérés
...
Sensibilité
chérie tes larmes
et va LÀ
de bruines à pluies
de cailloux
tes mains
dans celles-ci
que coeurs
bien tempérés
tranquilles
sachant que ce fut
AILES
Du Poussin
paisible aux ruines
désert d'abandonner
et mirages...Puis plus...
Mots défaillants
à géométrie
proématique
pas pour en tout
et partout
des musiques
d'acouphènes
bien tolérés
Il était une fois
ce conte Antoine
Delaunay
Une somme exorbitante
d'oeuvres pillées volées
enfin que passe
feux orages
destructions
des lâchetés
quotidiennes
Éclairs lumières
sur l'en-dessous
des pieds décharnées
du Grunewald
La Mort c'est
madame Méduse
ou encor la réussite
parfaite de l'ART
Ombre humaine
sur nihil
construction
en état de foirade
se noyant
tête première
engloutie
dans l'effroi
de l'ignorance
tel va la Présence
en la Chose

Figé de ciel
en nuages
Attendre
cela vient
c'est certain
de vivance
OUI +
cinq par 3 plus 2
hors dedans le coeur
Plusieurs triés
de pas ICI
de pas là
de tenant lieu
de CELA QUI EST
encor contre MORT
'Il est grand temps
de rallumer
les étoiles' *
Sort allégé
dix vagues
en autant
de bêlement
apostrophé
d'imbéciles
Oui il est
trop tard
l'Art dérive
sur une douleur
infini


Apollinaire *


Sonde Ciel




Vu revue
des corps
Géricault
de la tour
aux vents
aérés
de mains
à ciel
comble
pauvre
ou riche
encombres
l'épave
passe au noir
la joie
naïve
d'apesanteur
coups
d'imprévibles
folies
alors
l'élévation
ICI
n'est pas de trop

De ces horreurs
rugueuses
Attendre
en blanc
de pas là
Attendre
A tendre
Éponger
tout ça
au front
de guerre
lasse
Joie
air
A

Créer
que
naître
par devant
de bâtit
d'arrière
allons
autres
AMOURS
déjà
jeunesse
toute
équartillée
Lolita
des choses basses
dans Paris
hors les fosses
communes
de la grosse
mante
d'à-côtée
est en sainte
Déjà
des vents
salés
dodus délices
des mers
donnent des créations
toutes crues
sans vie à gras
à la montée
de Beauté
d'érection
nouvelle
Des tonnes
d'un bord
comme de l'autre
Entendez-vous
les vents
les cris
sentez-vous
l'odeur de la mère
huîtres spermatiques
de la commande
Nature natures
machins choses
sang des règles
à calculs
mentant de qui
de quoi pour qui
quoi que...
Misères
sous sapins
des palmiers
de je qui suis-je
après moi je
l'univers
...
Créer pourquoi
du créé dans temps
de nuisances
d'injustices
de DISPARITION
navrante
des naïvetés
d'Amouir



De Main






Syncope
en noir
silex
artefact
d'à 4
mains
pieds
au soleil
levant
des pas
nommés
Nus
d'Éden
ivoire
en sol
mineur
et clavier
d'ouragans
Schumann
carnaval
do son
de colonnes
d'Acropole
aux arènes
de la dolce
vita
et puis des lunes
Hier la baleine
contre courant
du voile de Saïs
sans Nerval
sous fausse
lumière
défenestrée
saut mure
en vagues
rivant vrai
de mémoire
réminescente
huître
'La nuit
je recule
les horloges' *
des propulseurs
pour seul
conte à pépier
d'oiseaux blancs
des froids
aux morts gelés
de bibittes
aux corps
Gauvreau
sur le tombe ô
augure
voyant
des bêtes
à suivre
ce sera tout

Camp
des mêmes uns
fait d'avance
un dollar
et sous infini
de souliers d'os
ignorances
de palmiers
sucre sel
goût farci
des bombes
rhum and dead
cailloux
de danse
chaux Shoah
racine
tenant lieu
du peu
de garantie
après vente
façon de maux
d'abandon
proématique
marche
de A vers
terminant
ceci

Juste pour dire
cela était
cherchant
ce qu'il trouvait
étant été
le bord
bien raconté
les lueurs
demain mortes
en repas
nourri des autres
morts fléchés
d'atteint vendus
du crime pof
sanguinaires

De quoi le rythme
de jadis au jour
en pleine nuit
va t-il là
insondable
verbe pareil
au rouge bleu
jaune la rose
poussière
Oui quoi?

Dire cela se dit
à voir autant
de trains
d'acouphènes
chez les indiens
d'Amérique
les marges
qui font la page
emplissent
les cages
à massacre
Eux et puis
la mère rouge
donnant tant
temps et mort
Histoire de maux
dits Munch
sur bacon
d'oeufs pillés
des volailles
à Soutine
Âne boeuf
cheval cravaché
d'hommes
gluants englués
des suifs
d'ossements
de la terre
ible suffisant
su fixé
des fêtes
insensées
des trépassés
derrière
les abattoirs
à torture
déniant
la souffrance
du MÊME

Somme due
à retardement
aux pluies
des resenties
menteurs
en boucs bouclés
au diable du beau
de l'air
de toute écartillée
par ici en noir
blanc ou jaune
rouge terminant
sa course aux ordures
pour 2 sang douleurs
La poésie
peau aussi
peu passe elle
avec ou sans aile
par delà le tremblé
des feuilles
reliés à l'arbre
de la vigne
en vaines
exultations
du trou des répétitions
à perpète
Et dit mais écrire
pas pour...
Cherchant la main
de mains à mains
mais TENIR
des géométries
organiques...
De tout en tout
à quoi bon du surf
and turf
bouillie pour les chats
les ratés des rats
du facteur monté
de noir palmier
 mouche sur le cheval
du cocher
G-P ignoble
à petits fantasmes
du con d'Irène
ou du gros orteil
de Bataille
au bain des merdes
du degré en dessous
danse la matrone
noircie des haines
à gros lots
pillages calculés
terminant sa course
à la fosse à purin
Désagrégée
sans faute du capital
dure à cuire
tête de linotte
caméléon
sur une chemise
carottée
Terminé
seins d'aplats
voici la jeune fille
et la mort


Strand *


12 oct. 2019

Langune


Ode hissée
ô mots
des vents
de la terre
plate et ennuyeuse
en ronde
mondialisation
des de et pour
en e etc etc...
Langue
dans le vinaigre
enroulée
du UN en Tout
à moins que diantre
ou en où...verrous
jouant du cadre
échappant
aux enchaînements
de qui veut faire
l'ange...
de la Vérité
qui tue...
au lieu des fins
dernières
Que mange
la proématique
en hiver...
de l'agripper
à la falaise
bruine pollens
poussières
en mousse
de caribous
des ruines de Poussin
et pensées d'élévations
du Greco
montant à l'oratoire
Saint-Joseph
hélant un taxi
pour un suicide
à Villa-Maria
déguisé en écrit
vain sur son 31
erratique seigneur
de la langue
déroulée
Coeur sang
JE ni NOUS
si loin chérie
jamais plus
Saïs si folle
sur la grève
de l'eau salée
d'espace et de vent
devant...
Des murs
d'emmurements
douloureux
et des seuls
par milliard
pellicules
sur fonds
d'étoiles infinies
citées surpeuplées
ta peau
au triangulaire
insondable folie
de forêt vierge
Bref au tombeau
de la maladie
mortelle Marguerite
Miamioù tu vois
des larmes
(ne me touche pas
je suis une outre...)?
Du sens pathos
ou bien de RIEN
bouddhisme non...
pyrrhonisme
mememes...Non
perceptionnisme
émotinnisme
vivantionnisme
icituationniste
et làtionniste etc
etcituanisme mieux...
'Nous n'aurions
plus rien d'humain
si le langage en entier
était servile' *
Non partout
et pour cinq chemins
de connivences
avec tous les nul-parts
y a du Poussin
dans l'air
de l'albatros
sur la mer veille
Sortir s'épivarder
l'épiphanie
contre l'ignorance
qui tue...
assèche roule
la langue terrorise
le mot le gel ligote
l'enferme au Camp
des disparus
de la phrase
du conte d'il était
une fois la Beauté
du donnant donné
des maux à mots
en bouche à bouche
de vivance

Des boues
du debout
proématique
portant proue
d'avant
le coup
d'entre eux
les comme UN
des uns
matières
Nature natures
de rose à bleu
des orangés
au rouge
des mères
à machins
freudiens
des sales
petits secrets
vendant des coeurs
encore chauds
aux gains
de la bourse
et du commerce
au soi d'ennuis
des jours passés
d'avances
en la grande
Disparition
des peaux courtes
En faim de soif
au désert du sens
enroulé de mots
d'ordres
nourris de sables
 pierres pétroles
ailes goudronnées
des ossements
sous les palmiers
des grosses graisses
engluées du mentir
non pas des miroirs
mais du faire semblant
que Goya
est une chanteuse
du spectraque
des chants du mal
d'aurores


Bataille *