30 juin 2019

Ce Qui Vient




Immuable
invisible
éphémère
par éternel
retour
du nietzschéisme
en saint mystique
en  Dieu sait quoi
d'un nouveau Dieu
sur mesure
de la monstruosité
des deux pattes
étêté de choses
et d'autres
disparus depuis
la poubelle au bois
dormant
en son compost
redevenu
matières à défléchir
le penser à où d'où   
verrous dit nid est mort
de l'appendice intestine
d'un mauvais tour
de mère nature
en son programme
de UN pour un pris   
milliards égal UN
imbécile
en surnombre
Sur le bureau R Roussil
(La masse c'est dlà
marde) ceci au parc
de Belle-Rivière
enfin ce n'est pas politique
une chose semblable
on ne se fait pas d'amis
avec des idées pareilles
la cote demeurera
assez basse en hauteur
des tombeaux
à croque-morts
Ça se sait
le passage
est dific'hawaïle
et le schisme
du désir d'y foutre
en corps + d'oubli
du fait Poétique
créateur du ciel
et de la terre
patiente car après TOUT
capable de l'impossible
fin commencement
main pourpre d'envole
A dire le B C de l'air
D nommant
sang faire histoire
de sous pantins à panses
d'atomes
laborieux marchands
de pétards
de Nature natures
abandonnés
de la Sainte-Victoire
du peintre
sur les pommes
triangulées
des mères prudes
blanc blond blanc bleu
Malevitch Klein
Rouge l'atelier
rose lavé délavé
de toutes les couleurs
néant néons des flottaisons
des vus pas vus Disparus
de la VÉRITÉ en Vrai
et en PEINTURE
à repeindre
depuis le début
dans la grotte intérieure
par le passage
de vive mémoire
à futur antérieur
à RIEN
Venu du fruit sans pépin
castré aseptisé
épuré recomposé
pour la DISPARITION
de la Fin biblique
de Dieu sait quoi
du Dieu et puis
épuisé ce Dieu d'homme
à détruire
recommencer
sans fin...
son Frankenstein
en multiples de milliards
de Dieu lui-même
UN des uns
roi du monde
et de l'univers
d'ennuis
dans la nuit
de sa lumière
étincelle d'éternité
LÀ et LUI
tu Vois le RIEN
Mouche autour
de la flamme
d'une chandelle
ou feu de conscience
à répétition
retenant la poussière
d'amorce de la vie
ailleurs ICI MÊME
l'étendu infini
de bonheur
par pour...a quoi
demeurant hors
et dedans le RIEN
Proématique
création du monde
TOUT FIN SEUL


21 juin 2019

En Corps


Tableau D'Attente 


D'erre...molécule air
flux reflux
gastrique
acide Dieu
fait cher
le plus dix pendus
ni d'yeux ni naître
Mort n'ayant jamais tété
mort dans nuit
de ses restes
pour compte non prié
Peut-on en finir
avec l'au-delà du sens
et de l'insensé
Où du spirituel
dans l'os six dents
du palier de Kafka
ostracisé du Paradis
"évolution humaine-
une croissance
de la puissance
de mort."*
Dieu est un caméléon
nietzschéen
qui se tape un K.O
technique
du silex au Camp
anthropologique
de la Mort
toutes les fois qu'il meurt
dans l'assiette d'une quête
pour le dimanche
des 4 jeudis
Qu'est-ce qu'un dieu
pourrait bien inventer
pour le bonheur
la joie d'exister
de mordre dans la vie
qui est par Ailleurs
ici même
LÀ JUSTE ICI
au ciel de la rose
des vents
tempêtant pestant
de cyclones d'acides sulfurés
d'Hiroshima mon amour
aux parfums 
de lavande jasmins
des bouches
d'abattoirs fumées
des viandes
enfin oui Dieu diable
le contrat social
avec Pierre Jean Jacques
la révolution
par lui le même
disparaissant
apparaissant
au gré du sauve qui peut
la fin Nature natures
du Grand Brasse
tout ce qui passe
courage ou pas
devant le jamais plus
sachant perdu
le ciel en son bleu
pour Personne
en lui le même
UN des uns du Camp
des disparues évanouies
du lâcher prise
devant le RIEN
du ce qui a été est sera
à VOIR composer
revoir petit dessin
tenant lieu en ce RIEN
attendant patiemment
les poussières du jour
qui lèveront le rêve
à faire rêver
le RIEN du TOUT
une fois pour toutes
les fois du Monde

Dieu en son cercueil
de masses liées
"viens ici dans la lumière
des bougies.
Je n'es pas peur
de regarder en face
les morts"**
Création du SEUL
sachant initier
repu de RIRE
aux larmes rouillées
du temps qui tombe
sur la poésie
comme autant
de suies noires
des laides misères du Monde
Waltz Dimitri
Où tout cela mène
une danse en pique nez
du gros orteil
cambriolant
la leçon de Bataille
d'Uccello contre
le dragon
surréaliste pour
une mystique du réel
(du quotidien)
aux milliards de morceaux
de quelque chose
de RIEN...LÀ
sur la même Paroi
de mains de sang
en signes d'érections
de ce qui Est
Transcender
de vivance d'amour
et d'eau fraîche
à faire sourire
les petits oiseaux
de Messiaen
qui s'envolent
dans le chant
de la grande marche
funèbre du Camp
des disparus
lors de la Mort
poétique du mot
Mort
Personne
avant après
le petit souffle
de partage
créant créé
un conte inutile
amour seul
tout contre SEUL
de larmes et lumière
amimots quatre               
en SEUL NOUS de PAS
des feuilles trembles
des chairs aussi
déportées d'atrocités
en d'autres luttes
Ravel concerto en g
et des tumeurs
de grandes fatigues
extatiques
De l'eau sous les nénuphars
signant des impressions
féeriques et moqueuses
puis ça casse en mai
et des morts tristesses
odyssée de solfège
Watteau tu voies
C'est foutu le corps


Kafka*
Rilke**



Traces


Il n'y a pas de vérité
il y a ce que nous aimons


En fin
tu voies
t'as bu
mangé
mangé
mangé
Manger
et pas
et puis
et plus
et etetet
été
et étêté
mort
mordu
mardi
mercredi
dit et cri
manger
manger
en g gémi
tué
tu es
t.as tué
animal
végétal
étal
abattoir
t'as tué
sang
sans
s'en
limite
faim
du monde
du monde
monde
du monde
par TOUT
ceci cela
ce LÀ
EST
TOMBE
os eau
et fait
effet mer
mère
éphémère
donnant
ton beau
beau
Beauté
beau temps
bon art
aujourd'hui
tant de morts
au noir
agglutiné
diable au vert
délavé rabattu
l'or gît
du sot
qui lit
voyelles
naïves
Perceptions
rompant
pliant
bagage
Futur antérieur
la vraie vie
AILLEURS
Juste ICI MÊME
éternelle
Zéros zoooooù
zazi zazou
la toune
nirvanas
danan'art
d'extase
de thé ô zen
Le mot faim
tu mords la mort
mange tout
le cri avec
Passer flottant
de larmes
adieu ma chérie
que d'Anse
Pleureuses
encor pour TOUT




Mort T'Y Faire


D'Os du Ciel


Ô d'os
des eaux
d'éther
Et terre
décidée
des cimes
qu'encor
déchire
l'Amour
sur gelée
divers
des coeurs
endurcis
Tranquille
dansant
do ré
des blés
a mie
sur sol
du midi
des fatigues
aussi
Terre
de sueurs
et sang
passant
des mers
rouges
à baleine
de Jonas
au jour
en pleine
nuit
des lunes
de coeurs
dures
têtes
à maux
de silex
éclat
de pierres
cathédrales
d'arc-boutants
brûlés
des bombes
feux le Dieu
d'ess muss ein
cendres
poussières
des astres
éteints
des yeux
bouches
de silences
bruines
brumes
des attentes
disparues
échos
des cigales
sifflement
des sables
"Et si tu es oublié
du terrestre,
à la terre immobile
dis: Je coule.
À l'eau
dans sa hâte
parle: Je suis."*
Quand même
les abîmes
en conscience
les rêves
les chimères
tout est en tale
de désirs
par che-nous
tout est bleu
le sang aussi
sur le fil de l'eau
du petit fleuve
Saguenay
du contre poison
aux bauxites
Beauté d'Amour
enfance a profusion
au besoin
Contre mort
ténèbres
et l'asile de fous
chaque instant
par petit dessin
en jeu Monde
juste en l'Aile
survolant
l'indicible
des hauts feux
"dans ces feux,
il y a des âmes,
et chaque âme
se revêtent du feu
qui la brûle"**
Enfin étêtés
en cris et douleurs
Disparition
inaudible
morsures
d'un mal infini
...ICI juste LÀ
d'absence
d'eau de LÀ
signant de vrais
silences
bien adressés
à qui de droit
de lignes
aux primaires
des couleurs
bien fixées
de mémoires
sous la pluie
des neuves coulées
poétiques
hors la machine
à détruire
le lieu sacré
du désir d'admirer
la vérité en face
Qu'est-ce que la vérité?
Ceci et nul autre chose
Contradictions
paradoxes
à usage unique
et jetable
Passer vite
à autre chose
sans tête vaut
mieux qu'une
cent tête et
là de dents
contre mon
d'entier
sans dents
tu fends l'air
à la fin tu manges
ta dernière dent
tombée dans les acides
du bon Dieu
par la beauté effrayante
Où d'Où vers Où
Point sur le futile
le brumeux
de petit à grand tata
moyen des grappes
à masse se dégonflant
à la chaleur de la flamme
d'une chandelle
dans la nuit des temps
encor explosion
atomique dans l'univers
eau sur le dos
du canard
neige dans le four
à micro-onde
encor de belles dents
pour te manger
mon enfant
suce heure en temps
de mort certaine
coup d'épée
dans le haut
de l'eau de-là
des rêves
petit dessin d'oasis
muse amuse
attente et temps
perdus...
TAS DE MONDE
dire mieux
il pleut
des misères terribles
il pleut des bonheurs
sur des drames
de l'effroi
tortures
boucheries d'animaux
par pour des hommes
Nature natures
au trou de la Grotte
du branle bas
des spermes en guerre
pour ovules
et compostages
vieilles natures mortes
Chardin Arcimboldo
"Les rois
de ce monde
sont vieux
et n'auront
pas d'héritiers"*
pourtant une phrase
mot qui tienne
un souffle
une vision
hors de tous doutes
Des larmes
dans le désert
du TOUT
Blablabla
de vieux gagas
de dieu caché
LÀ en SOLEIL
brûlant des os
paquet de cadavres
payant d'étêtés
mais de quoi?
Appelés pour ça
automatés
d'époques
ficelles coupées
déprogrammées
DISPARUS
Nature natures
tombant désastres
en mille soleils
d'incendies
Traversée de néant
hollywoodien
masse-tubateurs
de mots courant
par masse de ploucs
déforestés
à la comédie
de cendres
et poussières
Mort
souffrant
céleste
pure
folie
d'amour
faim
main
d'escroquer
de l'autre
main
en faire
du feu
de braise
Phoenix
d'oiseau
écrasé
d'autoroutes
atomiques
Il y eut quoi
au fond
de ces chimères
des pendus
lobotomisés
de la folie
de l'errance
des assassinés
des suicidés
pour tenir
retenir la Beauté
contre JE
de tous les je
d'envoûtements
Aile à l'élévation
du RIEN
sur l'air d'un psaume
cassé des os
d'enfermement
Hors bien mal
qui peut se le dire
de beaux saluts là
et ici bonjour
bonjour en rire
de Cage caché
dans un petit dessin
d'art de création
du dieu de petit homme
fait pour ça
Diversions
100 versions
autant qu'on veut
Ici Personne là
Préfère ne pas
là To be or not
là un style
une forme
ou la Lumière
l'Eurêka pour passer
passer OÙ?
Passer!!!
Vers d'où je viens
milliards de trilliards
de0000000000Sinfini
petits dessins
sort scier
prêt à partir
en enfer Voir
de toutes les couleurs
un dieu qui disparaît
apparaît à volonté
sacré homme va
passant d'avoir tripoté
un peu du bonheur
malsain en passant
comme un chameau
dans le trou sans jouir
de l'aiguille de minuit
de race étêtées
En Guerre
et guéguerres
"...Dois-je m'enfuir
dois-je écrire,
m'enfuir,
m'enfuir, écrire?...***
Où d'Où vers Où???
La Vie c'Est de l'Art
sans cercueil ni qu'urne
cendres et poussières
tableaux d'enfer Voir
de toutes les couleurs
par du bonheur
à profusion
à qui de droit
du diable de l'enfer
des retours épisodiques
au bon dieu selon
l'urgence de la monnaie
en FIN quoi?
L'éternité c'est la mère
allée avec le perd
tout espoir ceux
qui entrez ici
en cette comédie
de fourre-tout


Rilke*
Dante**
Toller***