21 janv. 2019

Ni Ils


Diable Au Vert


Bruines
brumes
grincements
des ruines
vers où
le négatif
rythme mieux
le poète
creusant
la boue
des eaux
vagissant
Bref 2x4
2x6 2x8 10
12 13 cinq
etc. etc.
Ctacé
vers vert
vertige
Brueghel
avançant
aux cimes
pointant
larme absolue
ni Dieu
ni maître
ni ils ni eux
niant ciel
l'enfer rougi
cache ton Dieu
valse et rit
Comme tu veux
en mots
sans mot
maux mot à mot
mort martelant
sans sang
bric-à-brac
déboulant
les boulons
de bouteilles
à la mère
quelque chose
alors fait signe
Seul à seul
seulement
si seul UN
si seulement
LÀ voyant
l'effleure
les fleurs roses
femmes
chassées
histoire
de pierres
sang ordonnance
de quoi perdre
son trajet
de pied à tête
à tête à pied
marchandés
en bogues
et débogues
tant mort
de temps
terminé miné
des contes à minés
dire et redire
inique LÀ
éternel sans prés
cédant aux chaleurs
endiablées
du monde mordant
les cendres
du jugement
qui a eu lieu
du début
à la fin du conte

De cela des mots
ardus indicibles
des larmes perdus
d'outrances
exil en TOUT
dépossédé d'Amour
s'inverse le Dieu
contre UN des uns
tyran le Diable
par la queue
Mémoire!
Sévère les dieux
qu'ils l'appellent
à mots de maux
découverts
créant des statuts
de poussières d'avenir
disparaissant
en ce qui ne peut
ne pas...avoir ÉTÉ
féroce passion
Chat Miamioù
chérie...
du cielement
tu voies
pour tout dire...

Sans fin l'éternité
en dessins desseins
peint un conte
raconte un trait
une ligne
griffe en corps
le vraisemblable
épargne les mises
en bières
ne compte pas
les coups terribles
au dos des résurrections
créent une fin de crier
qui a de l'allure
de l'allée sans retour
qui marche tête en bas
pieds bleus bebés
tourne noie les pleures
au fond des toiles
sang sur le fleuve rouge
du geste contre pire
arc-bouter au vent
des sentences
du joug de l'écho
des mains droites
du paradis sur place
des élections
du prendre ou à laisser
Ni nihil ni ailes
juste ciel





12 janv. 2019

Avant C B a




Du flou
des vagues
épaves
éponymes
globe gobe
compost elle
la noire trouée
des failles vierges
lignes lumineuses
tenir à voir
s'évanouir
le pas savoir
le RIEN
terminant
sa FIN

Oeil t'as vu
avant cachées
poussières d'À
jusqu'aux
cons fins
sang pour suite
de mort seul
titubant des ruines
débilitantes
de la grande
dévoration

LÀ mais OÙ
jouant don
vers d'OÙ
rognures
agglomérées
des célestes
Faux poètes
à papiers culs
ma me momies
qu'est-ce que
tu crois
du trois pour UN
le même

Éventail
dix versions
des vents
pas roses
pètent clopes
plein le vide
l'effroi la vie
d'Amour
passe Ô assiste
l'Enfer de Dieu
en ses miracles
de sacer d'os
et nettoie dents
déroule la langue
antithèse
contre prothèse
du monde d'entier
De LÀ c'est plus pareil
le yen devint sous zéro
emmurant de sourds
dînant (ici comment
perpétrer le crime)
du mot sans le dire
pour la suite
des bas fonds
de madame mort
pour un cul-de-sac
en dépôt oir
l'oreille a la paroi
de la glotte
d'extermination
du Seul
bougeant
l'oeil de vie
chérie chéri
insaisissable
folie d'orgueil
de chairs
sang gène
mer perd
nord sud
mère père
et fils en file
a ment trie
Tout a été
était sera
été comme hiver
au gré de Bonnard
paroles ni moins
niant le jour
des Cathédrales
à Monet de la ruine
babine et de bien
autres choses
du quelque chose
plutôt que TOUT

Bach tu voies
tu verras
t'as vu voir
monte la vue
sort d'ici
va voir
avale la musique
peut pas dire
tombe en montant
au feu d'Amour d'enfer
d'en faire naître
l'illusion que SEUL
n'est pas seul
à se prendre au mot
des maux

Pas...Non!
En Oui mais
pas celui-là...
Par en dessous
des tombes
en cendres
LUI le UN
pas celui-là
pas lui non plus
en Vérité
PERSONNE





Vent





Il ventait
dans les pierres
à pleure de boues 
voyant de marbre
en bruines
choses qui bougent
vont LÀ où ils doivent
vers des bras
de nuages
paix d'ossement
en figures d'accueil
lumineuses
Devant d'avant
rythmes tempêtes
formes misères
d'oiseaux célèbres
de justes splendeurs
battant l'air soufflé
des volcans
Pas là en sourdine
au-dessus entre
dents et déglutitions
air de RIEN
comme PERSONNE
trois fois mort à JAMAIS
condamnés de vivants
historiés au peloton
des mises désertées
d'échos momies
aux rendements
d'atrocités calculées
ruses de vermines
murées d'or bridés
des faims mortelles
Passer leurre
art fixé ancré
corde à tout faire
jeux de ficelle
LÀ bien LÀ
ICI MÊME
pendu à la falaise
où tomberont les verbes
naître et mourir
de RIRE

Dit mais comment
décapité dire
la tête terre
roulant la bosse
du quotidien
mais demeurant
mort pas né
n'y trouvant
qu'une farce
ennuyeuse
sentant la grotte
de dinosaure
déchets rétroactifs
après TOUT

Comme si sortir
existait
Sortie?
Percept d'erreur
outrage cloaque
anthropophagique
d'entrée de jeu
N'ayant pas lieu
ni demeure
Forme de temps
en tant qu'oasis
mis à mal
par l'univers même
Glauque
va voir ailleurs
Ci-gît en gaze
d'étouffement
la faim des mangeoires
copulentes
du UN des uns
menés menant Menaud
maître draveur
par la barge des pitounes
titaniques
emportant  avec elles
la fécondation
des constructions
massives
à leur destination
mortuaire...
Échouant sans rivage
dans le ventre béant
du corpus hasard   
quelque chose
à embellir d'un conte
mentant sur la vraie vie
qui est dedans dehors
en pas là mais LÀ
joyeux en vol
de mort certaine
comblé d'usure
pas fait mais presque
LÀ LÀ!





À Titrer


Maître Sans Tête


Pulse action
pas besoin
de mille pattes
illisibles
sur page blanche
ni traces
qu'insignifiances
derniers signes
en l'aile
inconsolable
effleurant
lumineux
portant l'infini
à bout de mains
sans charrue ni plume
et propulser hors
la fange accrochée
aux lèvres pestiférées
d'anecdotiques
ensorcellements
négociés à l'écuelle
d'un pet de gaz
au royaume
des nuées de sens
cons postés
au crématorium
de l'infini

Hors les mots
à mot dit
redit balounes
dirigeables
retour boulonné
des ans perdus
chaos d'os
sang chair
filant le gris
nommant les scories
rebuts et corps y g
alphabets à soupe
pas à pas goutte
l'aération des vents
sans tribus
ni âme qui vive
île d'L cela sans rumeur
juste entre QUI EST
absence ancrée solide
vacant à ses affraires
à titrer venant des frissons
d'Hegel en joies
d'éternités
éphémères à volonté
encor contentement
des cartes à terre
Arrivant aux rives
d'amours dénigrés
au profit du national brut
de la fée Carabosse
mordant la poussière
d'errances d'ennuis
à combler du mourir
quotidien en poudres
d'escampettes
aux heures de pointe
des condamnés étêtés
de la peine capitale
Pour tout dire
centrifugeant
le tout de la spirale
d'avalement
terminant sa succion
aux acides sulfuriques
du sac monde
chauffant à blanc
le champ du mal
dès l'aurore
épaississant le brouillard
des crimes d'obédiences
au temps hypothéqué
du Camp des Expédiés
de la tour de contrôle
au trou de l'éjaculation
du parlêtre jouissant
là quand blablabla
encor poursuite en 5
cinq et de trois en deux
pour UN the end
La bête en sa roue
roucoule le jeu jus
cadré par la main
du créateur
Ceci EST a ÉTÉ
SERA
LÀ pas là
là pas LÀ
LÀ ou pas...

Et du plein jeu
de cela qui EST
sans début ni fin
L'obéir se cadrant
géométrie variable
et tout autour
ce chaos pas possible
LÀ tu voies...
des choses...
quelque chose
à VOIR
Se lave le seul oeil
des griffes de terre
agrippées persiste
au noir du noir
non plus...avec
"si la mort était
un service public,
il y aurait des listes
d'attente"*
tries cries des cages
roulant cagé natures
Nature...fixe fixée
fixant "l'eau en poudre:
il suffit de rajouter
de l'eau pour obtenir
de l'eau"* et de l'esprit
pour l'agencement
des couleurs formes
rythmes des corps
têtes bras pieds
d'Ingres de Monteverdi
des maîtres créateurs
du ciel et de l'enfer
des paradis des bas-fonds
du chapeau de madame
messieurs des nez grecs
juifs mexicains québécois...
nés pour petit ou grand
dépendant du trou
pour parfum ou merde
Des pas-à-pas être ou pas
apparaître à part
en par-delà le grappin
et horde a changé en vin
en ce que veut la joie
de créer l'enchevêtrement
de l'arche vétché
au va ptit camp
du Grand suicide collectif
fatum...
Amibes têtes tét'arts
très t'art pipes cigares
truques cultes carnavals
fourre-tout contractuel
ATTENTE de la Crevaison
spectrale de quoi?

Attente encor en corps
et encore cela arrive
LÀ le TRI
au lalala la...
Et puis c'est la guerre
passe ou pas
et qu'est-ce que passé?
VIVRE c'est vivre
en solo seul et SEUL
sachant de souche
et de souffle...
LÀ comme éponge
de ce RIEN à blanc
en d'éphémères pulsations
de la Chose Monde
en lieu et place
de la question
de cela qui EST quoi?




Baudrillard*