21 oct. 2018

Barioles


Ô Relie F
à Ange 


Bringueballant
en quelques nuages
dérapant de l'âge
d'Aile d'avance
des forêts d'hommes
en coupe sauvage
de garnement
urinant urinoir isolé
de coupe A-Blanc 
Drôle? 
Ne revient pas
la poésie en avant
tu vois?
Cadavres bariolés
faut savoir un peu
que s'étouffe
par coupe souffle
le poème arasé
sans toile
pour retenir
l'immonde
au fil lumineux
du GRAND NOIR
à trappe TOUT

La poésie sut le cul
par-dessous terre
en vers où d'à peau
lit né erre jusqu'à
cela semblant
de mal tenir à table
déjà plein de suifs
mots dernier flash
du moins cela EST
moment du plus 
de lumière
lucioles en mare
de pétrole d'os
Même chasse
celle de toutes
les consciences
pas celles qui tuent
celle qui crée
sinon gare au lion
qui a mal au dentiste
gare à l'égarement
un homme c'est pas
de la viande...
même si à un moment
l'Homme le cru
Bibittes aux pieds
dans ce foutu cercueil
trop entassé et ça sent
l'être...
Pour ne pas perdre
la langue d'abord
en avoir une
ensuite se la couper
Matisse le dit...
et puis la caca démie
pareil au va ptit camp
en guide de fous
pour des aveugles
paraphrasé Will
et ne pas préfère
dire ne pas
sans dire un mot
faux! Essayez...
RIEN...
Musique gigue
pommesques
se faire chanter
la pomme
par un triangle
des mères murs
OUI les mots
se meurent
tu voies
ICI ça se dit
à l'intérieur
de la tombe
en cime taire
EXEMPLE
on te mange
en mangeant
du mangé
mangé mangeant
les mots sur les tas
de l'air ambiant
À l'article de sa mort
en Z berger
poétique pic-art
la place rouge
appelle...
le recomptage
de la pelure des oignons
des moutons
au nom de Personne




Tête À Main
Donnée


ET RECOMMENCE
la valse aux oignons
petits jardins
au bord de la mer
et des cailloux
de glaces préhistoriques
toutes les voyelles
gisent là kafkaïennes
Au temps de quik
la kécanne
Oui n'importe plus
ou moins en forme
d'informes jeux
du repas du condamné
bien sûr recommençant
la promesse de l'aube
aubépine o b pinne
au voile du palais
de madame Ô Marquises
avec le divin Marquis
Bref de sous tombeau
en gris F pour H
mon amour
Marguerite
ces Land exquises
hors le Camp
dit rat ton le UN des uns
où pas un pas aime
sans contentement
Pas tenir mais...
maintenant la main
de passe partout
en ceci
plutôt ce pas
que de ce pas
sage à la mort
tas d'elles
en dent elle
de C lignes
à crédit où contant
pour une bagatelle
au front des bleus
maquis arts
déraillant voyant
l'oiseau en feu
illuminant le OÙ
du hibou de Minerve
à la fin du jour
en pleine nuit
Et tout au bout
pas l'échec
mais la mort
aura eu sa part
de déraillement





La Vie Sang Mort


Comme Ire
William


Temps gelé
mordu
au majeur
par UN
ruine le LÀ
en bruines
de vertes tiges
amoureuses
en SEUL
si do de musique
sonores
en ordre tenant
joyeux
le fleuve Héraclite
Noir c'est blanc
en Chine
le champ de riz
est fixé à celui sauvage
d'Occident
ou d'Erien
tombant en trombe
de mots ouverts
déclouant
la bouche de l'ange
sautant du chemin
des pieds sauvant
ses ailes de résistances
et en vingt coeurs perdus
...tu vol encor
tu n'es pas mort Jojo
et y va o A
nouvelle air loin
des ailes sifflants
du bleu blanc rouge
en un "un homme
qui rêve gagne toujours"*
et jaune or d'Art
bord d'abysse
jardin fleuri
filant les toiles
d'enfance sur les rives
du temps donné
ou "rien n'est arrivé
tout arrive"**
Alors tout doux
tout doux...
tu meurs de naître
de plus en plus vite
au rythme
des naissances
déjà dès la fin
le début sonnait le glas
L'oeuvre étant
collectivement SEUL
et mue d'humus
d'animaux mes "frères
humains qui après
nous vivez..."***
Demeure où vers où
d'où...
Toutes les feuilles
en sol décomposées
brassées par la tempête
du brasse brasse
tonnes de folies
de non-sens
"C'est le malheur
du temps que des fous
guident des aveugles"****
de ça ils y...avaient
des contes en banque
et des failles
d'échos tragico-comiques
de crânes évidés
de Jivaros
de scalpes d'iroquois
appris des blancs?
techniques du dépeçage
des 100 Mrc
des gaz fumigènes
des bombes atomiques
Gilles dit (qu'il est difficile
d'aimer...à Saint-Dilon)
ailleurs dedans dehors
guéguerre à vie
avant pendant après
les grands abysses



Intermittence
pour une insomnie


Têtue mord
ou réchauffe
le chat fournit
le sous-rire
de la souris
sur l'amoncellement
des cris de faux
papiers décrit
dans le guide
endiablé des failles
à faire crisser
l'ennui des belligérants
pendant qu'il dort
lui le même
une tête morte
à l'appui de ses bruits
sans preuves
Deux pieds froids
se réchauffent
à la vie à la mort
et l'impossible
finit par s'y brûler
d'effroi et abandon
du pire pour l'Empirer
Allons rendons
visibles le VISIBLE
et des fureurs
à la proue noircie
(ne me touchez pas
je suis une outre)?
Tu vois t'avais vu
ce sera encor
plus fort de l'autre bord
sang force
sang fonce
tu pleures
perdu la pensée
d'Amour même
OÙ!!!




Brel*
G. Venet**
Villon***
Shakespeare****




Sous Les Yeux


Tombe D'Haut


Conte de l'ennui
des ensembles
cacophoniques
d'esprit de bottine
devant la MORT
traînant sa pelle
pour faire peur
aux ours chantant
la mère est belle
et Jonas a blanchi
Melville
de caches à mots...
Tout ceci pour dire
le passe-partout
anti-placide
faisant durer le plaisir
de la promenade
au bord de la clairière
en se pétant les bretelles
devant la fourchette
et les couteaux
des nouvelles
élues cul actions
de la fin qui n'ont jamais
eu de commencement
FIN

MORT et mort des morts
pour mourir transformé
en mort mourant
de vivre pour en finir
avec les maudits maux
des disgraciés
écomomiquement
stéréotypés au nez sucré
oreille de roc
au cerveau en sauce
auto-destructrice
génocidaire gavée
du dessous des pierres
Et qui pousse cette affraire?
Dieu?
Martien?
Les Juifs?
Satan?
Fernandel?
Où se situe ce qui veut mourir?
Demander à la Poune
ou au Président?
A soi se uns du UN
du Tyran des pâtes à modeler
de l'instinct de mort
de Bobinettes embobinant
les Tralalalas là l'erre
lemmings n'ayant pas trouvé
la falaise encore assez haute
devenus corps images
en cors a cor au pied
de la statue du führer
au Camp de chasse
de toutes les fureurs
en peaux de pores de pot
pour Pol Pot
matières de lard pour Art
fumant son pot
en n'y touchant pas
La Guerre yes monsieur
et (vivre c'est repousser
quelque chose qui veut mourir)
a dit l'homme au cheval
terrassé de frayeur...
Le facteur Cheval
aujourd'hui en facteurs
environnementaux
moléculaires
molaires m'a l'air
m'a tout l'air de Mahler
composant sa dixième
en vers et contre vert
des champs de terre
Bon allons ballons
bringue ballons
finissons en font
de la fratrie
Sans fanfares
et sans bruits
ouvragés la forme
et l'informe
Sans popularités
populaires cons
qu'un pénétrant
l'un dans l'autre
toutes les matières
sont formables
et réformables
perdants perdus
perdurant
le saint homme
cinq tomes de brebis
au nom du père
du fisc et du sein
t'es prix
Là quand le nord
passe au sud
la boussole
s'affole etc...
Après le choc
du quelque chose
reste le RIEN
du TOUT
ou Dieu sait quoi
la FIN sans fin
et que personne
ne connaîtra qui vient
toujours depuis
le début du monde
histoire d'histoires
pour dire redire
que (il y a) l'Art
pour ne pas mourir
de la Vérité de la folie
philosophique
de l'Ennui sans fin
d'un conte à dormir
en marchant
marchandant
sachant sans savoir
voulant passer
et ne pas repasser
interminablement
la naïveté d'être LÀ
enfant aux cheveux
gris ou blanc
dessinant gravant
peignant sculptant
sur le bord
de la falaise abysse
à l'angle de la place de l'étoile
et de la grande ourse
avec ou sans guide Michelin
ou Gnose ou encor
fausses fosses d'autres
bolles de chez Vic
et Marx soluble
dans Groucho
ivre de tralala vaquant
Allons voyons VOIR
au-delà de la peau
appâtée de leurres
du temps courant
après un conte tour
à échanger
contre une vérité
qui ne tue pas
histoire de dire
des mensonges
qui tiennent la route
Ici le chemin
va sachant sans trop
ça voir FAUT VOIR
faute de mieux
cap au pire dit Sam
coule tombe en vivant
bougeant rampant
le mur du tombeau
tenir et qui sait
la joie tant qu'il faut
pour ne plus jamais
l'insensé...

Mémoire d'Amour
chérie!!!!!
+ JAMAIS
Passé fini
et d'autres
ça s'éteint
rallume
il n'y a pas
de réponse
Dessine-moi
du bon leurre
que j'y crois
Contre mort
en guerre
un chien seul
avec cette vieille
LÀ prostrés
devant l'affraire
affairée monde
Alors tenir
qu'est-ce que tenir
veut dire...
des lèvres d'Éluard
s'envolent des colombes
Aragon...?
Mains (à plume à charrue)
d'Arthur à pitons à billets
de demain...
Ahhhhhhh!
Main tenant des mains mortes
agrippées éternelles
de Louise araignant
les araignées
sur les toiles
des yeux du LÀ
que Degas a fixé
qui dansent toujours
frottis frottant Bacon
déjà...le floué
d'effleurement 
du quelque chose
vers son RIEN
Et qu'est-ce que tout ça?
Moyens d'aller
Plus tu penses
moins tu penses
y penser faut VOIR...
Oui en faire
d'enfer me ment
sur le tas...
Jouer captant l'os
de l'Art nourrie
de moelle épinière
bricoler de l'autre
l'UN des uns
sacrement plus
par le moins
que RIEN et encor
Art de bien se tenir
entre les pieds et la tête
organiser l'envol des organes
pour un voyage appesanti
d'eau de là de la marre
à boue portant
le retour éternel
du vouloir en finir
avec la poussière
des socles et des socles
de la caverne
du Pont-D'arc
de Platon
pour enfin comprendre
qu'on ne finit jamais...
Émotions...
sans cela...RIRE
Seul et c'est tout
le reste suit
chaîne invisible
du TOUT
de l'incompréhensible
folie que d'être LÀ
en des accidents
jouant à obéir ou pas
là où tout est décodé
d'avance par Dieu sait quoi
qui ne s'atteint que par
un copier d'amour...

Prendre l'espace l'air
et le vent en poudre d'os
l'étendre au jardin
de la mort mourant
de vivre

RIEN tout ce qui EST
en pleine création
de muses à l'inventaire
des séductions
partie cul l'ère de rien
comme le fut Mao
et le riz copiant
le jaune d'oeuf
à la manière de Vincent
mangeant ses tubes
Art tout n'est pas art
toujours trop tard
art de sortir le chat
du sexe de la marquise
des fanges

C'EST importes-toi
sans je nous a terre
prend le ciel
ce miel au bois
formant...
Dieu est le maître
tout n'est pas parfait
alors RIEN

L'Art ne rend pas jeune
c'est joue d'avance

Art apprêt du temps
il s'arrête se prend d'en vie
de se faire revenir éternel
retour du même

Dans l'Art se cache
ce qui s'éternise
faire VOIR

Fut-il
dessin
tableau
hors-d'oeuvre
futile musique
dénotant du vent
d'oeuvre
bois d'oeuvre
le devenir violon
du poème
chef-d'oeuvre
demeurent
des brumes
etc. etc. etc...

Vocalise
autrefois
là le toujours le lui
sur la plus haute note
aperçut dans les poubelles
des voix en sons
sans images formant
des émotions
pour des bourrasques
de vivances en larmes
Ha!
Hummmmm
les suites françaises
......