7 sept. 2018

Triste Portique


Rebut D'Enfance
Revue
Et Corps Âgé


À présent
Après
Tout
s'est dit
tout a été
sera est
Un livre
Diable au vert
Dieu bleu
Rothko noir
Le Silence
se fit
essentiel
la PEUR
...LÀ
des voix
s'éteignent
tu vois
c'était pour toi
tu lui qui sait
qui sait bien
vivre mourir
menotté
par quelque chose
de mal compris
ou si bien
que tu obéis
Les mots
lui appartiennent
Et le livre
se ferme
l'autre
vaquant
à son conte
tu crées cri
te redis
tu paradoxes
t'égares
tu sais
tu ES
tu dis
cessant
tu crées
tu fais dire
puis contredit
dédis
Coupe court
En gage
des mots
le premier
fut le dernier
Eau des buts
des mères
les voiles
à conquête
de nuits
humus
d'histoires
sans mots
pour parler
du RIEN

de grâce
la proématique
pareille au chat
donnant
sa langue
en forme
de sous rire
demeurant
insaisissable
Présence
petits dessins
entre niches
d'émotions
Ceci plutôt
que ceci cela
à genoux poux
tu joues tu tues
tumeurs tutu
tata toto ton ton
tu turluttes
tuteur tu vagis
tu te taies
tu tues le tu toi
tumulte tubercule
tu prends le métro
wagon de queue
de la petite
à la grande soupe
tu percutes
le fond du cul
de la bouteille
tombant tombeau
des mers
Dire tout dire
hisse lames
des guillotines
en des capitaux
venus des morts
tirant le diable
de l'au-delà béni
d'ainsi soit-il
poissons roulés
relit citrons
des peaux de la baie
d'Hudson fourrant
de fourrures l'indien
sauvage rougi
des abattoirs
de tous les pays
unissez-vous
dans le sang
des mers rouges
au bocal
peint sur la paroi
d'incestueux
cul-de-sac
d'atelier rouge
à maman tisse
autour du dit
couper de silence
de langue
dans le vinaigre
d'abat taire
en fauve qui peut
d'anglicismes
constables
de la croix
Turner
Monet
angloméré
de peinture
Bien tordre
le violon dingue
du geai bleu...
Oui couper
d'arracher les langues
homogénéisées
ou babelle
dédalus James
Ce qui vient
l'intérêt du capital
en somme
en UN parfait
suicidé Jaune
guerroyant d'Or
sur la banqueroute
du mur à murmures
jamais si beau
qu'en peinture
aux Marquises
Petit tu vois
tout c'est dit
redit finira
contre ou pour
censé faire sens
là et puis pas
des faits et gestes
aux fouillis
d'un temps passé
à l'urne du suicide
génocidaire
du beaucoup
d'appelés
économiques
pour peu d'échos
dans le cercueil
vide mémoire
sans parlure
pas un son
Le chat s'étire
au-dessus
du pire
folie pure
des yeux
d'oeil à deuil
en TOUT
agripper
griffes et greffes
de maîtres
Lafontaine
mulets
politichiens
vampires
polichinelles
serial killer
à boom Nature
natures
"ce monde ne fait
que rêver
il approche de sa fin"*
De la falaise
cratère espace
sans fin
Gaspar ou Napoléon
tombant d'oubli
RIEN




Rabelais*



Pastmoderne


Un RIEN
à ne pas savoir


Du vertige
à la pointe
de l'univers
tenir son rôle
Coeur fou
des chanceux
et des martyres
du capital
au Dieu suicidé
emportant
l'oeuvre avec lui
Bleu le soleil
rougie de l'oeil
christ jaune
d'abandon
dans mal infini
du temps
des naïvetés
de l'ignorance
jeu non
un passage
à la jonction
du noir
et du blanc
initiatique
main tenant
chemin
de pas mais LÀ
Art de laisser
derrière
comme devant
et dans l'invisible
visible
l'étant donné
a lieu
ni contre ni pour
chemin faisant
deuil à la source
et mort à l'avant
l'antre là où
beaucoup d'appelés
peu d'élues
sur la ligne
sans dessein
tracée d'assurance
ICI hors la portée
de surveillance
dedans dehors
ni ceci ni cela
RIEN à reprendre
sans fin
dans la merveille
d'être LÀ ICI
infime alloué
au comble du créer

Sur le départ
jaune de plus en plus
les feuilles boudent
les origines occiput
et la chimie de pillages
Enfin bref...
contrastant
avec l'épidémie de uns
alvéoles au miel
déchaîné du prisme
solaire...
Du chemin
de mouvance
bien rivé
la tête porteuse
mieux qu'un je
un fait de tous
les choix
des autres choisies
pour l'aide
à persister
sans la mémoire
des sources
immémoriales
de ce qui EST
était sera
ce qui fait
de ce RIEN
l'oubli éternel
pour que la joie
demeure
Que des fins
sans fin
"...Dix peintres
dans un peintre..."*
dix chats chiens
enfants oiseaux
astres et désastres
et des commencements
en Rondes De Nuits
à voir les yeux
d'arbitraires ramassés
de réalité
Mais la Réalité
de l'Art ?
Rêves en couleur
en noir et blanc
ou encor plein de réels
plus ou moins muraux
ou d'enluminures
avec et contre
ceci cela tralala
Concepts percepts
TRALALLALAlà
Recettes ismes
d'abolitionnismes
à zwinglianisme
tartismes pictorialiste
En mémoire
d'où ou vers où
antithèse de en corps
encore des réflexions
pour ce qui EST LÀ
innommable nommé
LÀ...
Retenir hors le mot
qui retient la ligne
de traverse
donner à ne pas
La cochonnerie
des maux
le crachat
la croyance
au mal guérit
par l'oubli
volontaire
de Nature natures
fin extermination
rejet du concept
machin habitus
à tout...
Vérité immonde
de vouloir sauver
Dieu...
ou quoi ce soit
de la grandeur
du EST
Le suicide des lemmings
ou de bisons poussés
au bas des falaises
les appelés de Jones
de l'évolution dévolu
d'écomomies
d'écocolopopos
technique du chaos
récup robots
du dr Frankenstein
...Allons fanfans
fanas ananas
de la ronde bosse
sur le do ré mi
mission non pas du tigre
ayant pris la littérature
dans la bibliothèque
d'Alexandrie
mais créé Gaspar
Gilles...funambules
des jours désorientés
des nuits de morts
certaines délivrées
livrées à la livre
en disparitions
par lui toujours
le même boucher
des bouches abouchées
pour UN mot

Comment où?
ICI départ
tout ce qui EST
en un fourbi
maelström
de soupe à l'alphabet
entre un début
et une fin
a tant mal que bien
remettre sur sa tête
Et l'échomomie
est l'écho
des masses
aux mangeoires
du crachât dans l'air
des disparitions
totalitaires en UN EGO
DIEU bon pas bon
est au bordel
avec Saint-Pierre
pendant que l'autre
des autres dieux
ramasse les spermes
de l'offre
et de la débandade
du paradis d'en faire
fils go...
"Ainsi tu te nourriras
de la mort,
qui se nourrit des hommes,
et, morte la mort,
plus rien ne meurt"*
L'Art est écoeuré
fatigué...RIRE
Faut croire
que vendu la couleur
de l'espace de l'air
et des songes
la lumière après le passage
maomonétaire
et les tonnes
de chinoiseries
venues d'amers risques
de ruses et d'eux rapts
l'or riant au soleil
de tous les blancs
encrés de Chine
Voici l'élévation
de la Nature natures
Les vaches ont des poules
aux dents des souliers
peignent des vingts cent
à la tête des lardons
les boeufs hissent
des murs pour le regard
de Rodin replâtré
par l'appel de Rilke
ayant apprivoisé
la MORT de près
Petits tous petits dessins
pastmodernes
bons à RIEN

Art article A
R T air
t'aère aux vents
voilant la terre
transitant de vert
trahi des croix
votées aux urnes
du jadis c'était mieux
Dantesque comédie
"L'espérance
se mire et se voie
des ailes de victoire"***
Et d'humble UN mort
sortie hors sa création
le temps de vider la cache
du système des goûts
des uns triés
pour un autre chapitre
du livre
sans queue ni maître
ni Dieu ni tête
Faut le dire
cette défection
porte le mystère
de l'admirer
cette chose insaisissable
qui fait dire
le COEUR en plus
à la lumière du Jour
Tenir retenir en corps
encor...
Pourquoi?
Il était cela
l'incompréhensible
qui comprenait
tout cela
qui EST




Delacroix*
Shakespeare**
Valéry***


Poétique Du Réel (proématique)


Du Pareil
Au Même


Chaque 
brin grain
pin sciure
pellicule
sur l'Éverest
goutte
pistille
building
sel
tout tous
sang tous
au participe
présent à tout
passé LÀ
plein d'avenir
au long ou court
séjour
le temps ramassant
ses affaires
On ne dit pas
on dit que...
Et mots
aux sons
du voir
geste
signe
ce que veut
ou pas
Tu vois tout
enfin de guerre
lasse
de fatigue
le conte
s'arrête
le roi s'éveille
le monde s'éteint
Écrire c'est l'autre Mort
c'est cette conscience
qui fait du rêve la réalité
au quotidien
L'Art cette percée
du tombeau
ce saut dans l'ailleurs
s'imaginant jouant
ceci cela
laissant libre cours
à l'illusion
de libre arbitre
"je meurs,
et même cela
me nuit."...*
Ce qui ne peut être
dessine-moi
quelque chose
de RIEN
Errance guerre
et guéguerre
et des poussières
De LÀ
L'en faire
me ment...
de mots dits
aux couleurs
bariolées
des abattoirs
du Camp
en réalité
c'est noir suif
indicible rejet
du monde
par génocide
mutuel en UN
des uns
multiplication
des cellules
d'alvéoles
les entrailles
...

Créer
sur effet mère
perd fides
farces attrapes
pour pipes
entre-maux
terre heure
SILENCE
tu vois
pétale de prose
tombant
à voir
lové
en sa faim
d'espace
et de lumière
sur le sable
déserté
d'oasis
et du bocage
en RIRE
et L'ARME
à la main
tu sais
l'alarme à l'oeil
aussi la musique
pleure l'UN
disparu
d'éternel
Socles et Poussières
cucubés d'organes
présences
devenues confuses
vagues rumeurs
silhouettes
ombres figées
auréoles
Nature natures
échos de game over
après TOUT
tout rouge
tout bleu
jaune blanc noir
de chinoiseries
D'autres
jusqu'au dernier
qui ne pense pas
"ne parlons pas d'eux
mais regarde et passe"**
Encor va
quelques insondables
rencontres et le tour
de la folie sera complet
L'Art n'est pas
une arme de ruse
larme pour tenir
d'admiration
d'Amour même
L'invisible en plus
que cela EST
en RIEN plutôt
que quelque chose
Mieux qu'un rêve
tout en noir et blanc
sur la ligne du LÀ
forte indestructible
qui sait...
Pas encor
ceci en passant
se prêtant au je
d'ennuis sanguinaires
au temps à faire
des affraires
en Vive Mémoire
d'outre lieu
"la tragédie
c'est l'avènement
de l'inconcevable
dans chaque existence"***
Dans ceci est le Réel
absolu le LIEU
de qui comprend
comprenne...
Pour quelques
poussières de mots
alors voir deux fois
ensuite plus du tout
tu vois
ou tu vois pas
Diffffiçaillll?
Encor la peinture
à l'huile...
et l'art est long
et le temps est...
et puis RIEN
Sans les mots
l'Art retourne
à sa VÉRITÉ
Il faut ICI
se taire et aller
à la main bonne
et assassine
selon ce qui doit!
Vers où la peinture
s'éteint du monde
pour d'autres oracles
d'autres endroits
où ni boire ni manger
ni obéir au bruit
aux trop d'images
"la meilleure façon
de réaliser vos rêves
est de se réveiller****
Invisible le Génocide
les emportait tous
fatigués dilués
amoindris
lessivés...
traqués
enfirroipés
zappés
flushés
un et puis uns
et UN
fin de l'histoire

Il était une fois
un avait été
avant que d'être
de la tristesse
et des larmes
des souffrances
de l'ordure
amnésique
des pas drôles
comiques
assassins
des affraires
appelant
à entrer
dans l'avalement
du trou noir des faits
s'ouvrant
pour la disparition
infinie des matières
glacées indifférentes
propulsées
par la redondance
au feu du cratère
des mots des formes
et des couleurs
en la lumière
terrifiante du jour
de langues coupées
enroulées mordues
d'argent d'agents
autoritaires contrôlant
les tombes en bas
de l'oasis de la bonne
heure...ne pas prendre
de douche mais le bain
à la nuit tombée




Pasolini*
Dante**
de Roux***
Valéry****