13 août 2018

Après Le RIEN


Trans Mêmes
Arrêt De La Fin


Terre d'asile
de fous rires
faisant don
au don
ICI
au triangle
de chair
confisqué
en bleu vierge
de ciel 
cézannier
astreint 
à décrocher
la pomme
au terrible
mât de cocagne
pour à la fin
emporter 
par la gravité
d'un éternuement
réveillant
de sursaut
les cucubants
de zoo là
n'y voyant 
qu'avec raison
la géomenterie
du théorème
de Pasolini
sur la tige
du rivage
se prenant
pour l'arrivée
du seul oeil
levant le gibet
gibier giblottant
la mare à Rostand
fêtard têtard
des ars sous le pont
d'un conte
ayant tourné de l'oeil
au passage 
du UN ramassant
la mise...des uns
de mines basses

Finalement
cela n'a pas de fin
le règne du UN
en l'apothéose
du mot verbiage
collant là
là collant
et collant là
lalala l'erre
a là la lie
des cendres
tombant tombant
d'où? Tombant
de quoi?
Collectif peuple
société cela EST
dans baignant
bleu triangulé
TOUT EST PARFAIT
À moins que à moins
que????
Tire à sa fin
sous forme de langues
de feu il a été
était sera
l'indice du EST
coulé au choix
de tant d'ennuis
en plein jour
Les lemmings
après les dix os or
les zoos hommes
Chacun croyant
en UN uns parfait
invisible arrivant
partant la mère est belle
embarquons-nous de mains
Là pas là
ou là lalalala
en coeurs
tout ça bien arrosé
de fissions nucléaires
éliminant les preuves
d'un génomecide           
aura beau dire
auréole pour le benjamin
des vieux jours
le TOUT de rien
et sans histoire
Dessine-moi des moutons
cache Personne
tu voies ou pas
tu passes
entre les clous
des croque-morts
choux hibou tabous
ananart fils and Co
C'est pas sérieux
mon amour
de s'empresser             
comme ça...n'importe où...
"Le vague est un grand
charme de la peinture"*
Ceci cela l'esprit va
tient Rudolovic
y en aura d'autres
in memoriam
accompagnant
la vraie vie fibrante   
debout les boues
de bout à bout
OUI au non
de tous les oui
dire...NON au oui
du non-dit
Tu parles pour quoi?
"Calme-toi mon coeur
tu as connu pire que cela"**
Du TOUT
il reste le lieu vide
d'insignifiances
quelques molécules
d'insecticides
pas de quoi faire
un dessein
mais un dessin
inutile et pour RIEN
Cela qui tient
par petit bout de papier
cathédrale
bulle d'air au fond
du Titanic
encor sur la corniche
en EMI tombant
interminablement
éternellement
Tour de Bébelles
que va-t-il en rester
après tous ces tas
de quelques choses
d'Héraclite
et puis tout ça a-t-il
un sens réel?
Sans rire?

Moments de lucidités
faussement constatés...
Jouer un tour
c'est en vérité
l'Enfer
Sortir OUI
mais de quoi?
Vers où?
Verrous...
Chaque petit geste
graphique
exonorée du doute
de TOUT
Que le peu d'allouer
du souffle grugé
de partout
pour une histoire
macabre tordue
pour adulte
ennuyeuse à mourir
assassine ordure
redondante
qu'emporte le vent
devant la porte
du COMMENT dire
Comment doit-on?
Cela se dit...
La disparition
est totalitaire
et l'art EST
tenant Lieu
en lieu et place
pas chaste chasse
La réconciliation
avec le disparaître
comme stèle
socles et poussières
Ceci sans faire histoire
qu'un conte en te ment
naïf d'en RIRE
encor en corps
sortant de l'occulte
des grands zzzzommes
Dehors dedans
tinte ce qui vient
le papier bunker
loin des choses trappes
L'Art n'a jamais été
qu'Art art de QUOI?
De RIEN
Juste LÀ
par tant partant
partance verte
vers l'appui
d'un indéfinissable
passage par-delà
le don de vent
en peau aussi
feu le poète
rendant l'oiseau
à ses plumes
le chat à sa langue
Sans faim sans fin
sans sang l'offre
et la demande
Qu'est-ce qu'on mange
ce soir...
FIN du TOUT
aux tous sangs
tous et maux...

En sursaut j'entends
Nyx me dire "le chien jappe"
je me réveille...
Endormie je voie j'avais rêvé...
Trop long à raconter
Je me tais.
Ce n'était RIEN
J'ai faim mange ta main
garde l'autre
pour deux mains
un monde
un petit dessin
un mangeur de pommes
sous terre
tout en couleurs
UN




Delacroix*
Homère**




De Faust À Fosse


Un Tableau T'a-blanc
L'île Y Est
(les y sont)


Mortaise
des morts à l'aise
en gué guerre
se frottant
l'obscur atteint
du désir
d'EST n'importe
exporte ce qui reste
encor à corps
pour évacuer
la mer des gelés
devant sans fond
Pour dire quoi?
Ceci autant
de cerises
sans goût
aux instincts
regroupés
"Je remplis de sable
la bouche des
exclamations"*
qui mangent la chair
du mot par l'esprit
de bottine de Vincent
multiplié par autant
de Saussurre
en show dérobant
la business
du bon Dieu
pour une sacrée bonne
affaire de socles
et poussières
Destructions
massives constructions
du tombeau
de Nature natures
métamorphosant
en la grande soupe
le conditionnement
physique sans mental
dans l'ennui du retour
à la case départ
de tous les dés p'arts
innommables
en dés pipés
de métamorphoses
Natures natures
de bouilles à baisses
à bon Dieu
du peuple vie d'ange
régnant sur paradis
excrémentiel
sur tas de bons goûts
en l'art du dépôt choir
dépôt de bonbonnes
à l'air du temps mort
des rires rats
raz rasant la mare
maille à partir
du dernier
avec la cuisson
binôme rationnel
irrationnel
He comes the sun
ratatinant plissant
le grand feu
festif...muré
dans la muraille
du père la pine
à notre père
à tous au père
la chaise
de perd en pair
et d'ampère
aux lumières
de Dieu sait quoi?
Main tenant lieu
de gare attendant
voir qui voyant
se tait de mots
pour dire le LÀ
de la chose
posant figurant
se UN à venir
avenant
d'en RIRE...
Du moins croyant
croire ceci
plutôt que cela
Un évidement
ayant tué la raison
de s'en faire une
le mal mot maux
Revenant
docile et SEUL
à ce prix
du vrai faux
Faust note
méfies-toi du sien
le tien vos deux
vous l'aurez
la faux coupant
le mot en mille
linceuls fins seuls
l'UN seul
le MÊME
de la corniche
d'où t'attend
ça tombe

Éternel ou pas
contractuelle
de la maladie
de la mort la vie
pommade
en compote
complote
qu'on porte
maux à mots
encor corps
en temps
d'en finir
avec tant
d'inconnues
ICI terre même
six rênes reines
régnant
si Dieu le voeux
totalitaire
histoire de réservations
religieuses éclairs
de la dernière lettre Z
"Il est difficile
de vivre avec des humains
parce qu'il est difficile
de se taire"**
Tenir tu voies
Quoi?



Paz*
Nietzsche**




Loup Et La Fin


Éternel Ment


Déjà la fin du début
des commencements
en fables de l'oeil
souverain sans foi
ni moi ni uns UN
Cela Éternel Ment
tenir à quoi?
Imago mundi
dehors dedans d'au-delà
du TOUT ici-même
sur épave Nature naturante
Culture déchirante
dévoré de dévoration
les dieux sortis
par la Tête terre
d'échos lointains
à fleurs sur cendres
Anse-Pleureuse
Ô le coeur
dix 13 ... l
mangeant
la compostion
du retrait monde
En futur antérieur
combien?
Dieu dit UN en uns
lui le Même
répétant entre plis
dépliant la main
baroque maniériste
teniriste tombant
copiste scribe
in secte de mots
pour dire pareil
à Dieu UN
chacun un uns UN
unnnnnn UNnnnn
ss...Tartiste
bozo Gilles Pierrot
polichinelle
Dieu est mort...
d'ennuis dès le début
co-naissant  avec la Fin
du TOUT
Avoir été être
éternel...
Loupant la fin
parce qu'elle n'oublie pas
Mort d'être mort
d'avoir été d'être
nez pieds et main
alliée né faire petit
tout en qu'à mon
ma mes mot mit
en contrat dit Sion
si on voeux on peuple
histoire si dieu le veut
pierre qui roule
amasse ses mousses
arche bouée planchant
sur le salut d'épave
arc-que-bouté
d'en faire à croire
Bas dit où?
Bande à part
se battre en avant
après la fin
la Fin de TOUT

Affamé de Tout
avalant des clous
des cloches
en Suisse écureuil
etc. etc...
Peaux aime ment
tend qu'au leurre
du repas se repose
l'acier...du violon
ciel électrifié
Etc. etc.
Que la naïveté
est admirable
adorable la raison
du jeu ne sait pas
sans filet de poisson
contant peureux
d'en sortir de l'eau
c'est en de pour quoi
le pas savoir
à lire insensément
dans tous les sens
sur le pot qui reste
derrière le rideau
de vers aille le roi
sa fille et le prince
des ténèbres bien assis
trônant nu clé air
en main maître séant
En finir
avec ce qui ne finit pas
sortir s'envoler
ne plus ne pas
préférant...
Et le SILENCE
le bruit des entrailles
Assez c'est tassé
Alors ce silence
de Dieu
entendez-vous
attendez-vous à la FIN
le dernier mot
de la Faim





6 août 2018

Médium


Oiseaux Sur Fil


Le vent bruine
lueur la fin
ne fait qu'un temps
aux rives de l'infini
l'attidude d'altitude 
inséparable
de celui des mots
détruire construire
il s'agit d'autre chose
Lumière

Fatigue erreurs
errance abîme
du LÀ
hors sa vérité
d'éblouissement
de prégnance
du chez lui
d'Amour Certain

Tant de morts
temps de disparus
tentant le tyran
Voir...
Cet en faire
par lui le UN
le MÊME
ni Dieu ni diable
ni maître
sans sang
ni chaud ni froid
pas d'eau bénite
que de l'élévation
tombant de RIEN

Raison en plus
en moins
combats d'idées
menant guerre
avide de lard
sur mer gelé
à l'art des à musées
des atomes crochus
Des larmes
il est très tard

Adieu adiable
au vert vos vers
des abattoirs
d'enfermement
à coeur éclaté
aux cris voyant
d'oeil au formol
donnant lieu
d'arche à noyer
faux croire
faut vrai
tout a fauché
des langues
et des veines
des cons damnés
à la peine capitale
liste pondue
à crête de pot aux feu
kippas képi la mitre
aux boules à mythe
fondant le fond
d'ennui d'accroire
le croissant luné
aux fours amers
de règles stériles
à matrices germinales
plus d'un million
d'années d'artefacts
Sortir attiré tiré
par un courant d'air
menant au mur
emmuré de murmures
...Sautant
"Figure toi mon Amour"*
étonné au bûcher d'un rapt
lumineux inattendu
surprenant la mort
en pleine abstraction
géométrique
insultant la disparue
qui donne la fin
pour qu'elle se réveille

C'était le verbe
finissant soufflé
d'un conte maux
en mots donnés
Entrée sortir
du coït?
Glusglus gliglis
médium saignant
milliards de pétards
mouillés
du Dieu multiplié
et le Paradis du RIEN
afin de VOIR
ce quelque chose
..."Un éclair...puis la nuit!
- fugitive beauté..."**
La Fin enfin quoi?
Que s'est-il passé?
Main tenant ces restes?
Après l'effroyable
désir de mort
des Disparus
techniquement k.o
Penser en lignes
de cordes suspendues
de rêves à dessein
relevant la main
dessiner
au-dessus dedans dehors
du vertigineux
au-delà eau de là
au début le but
vers d'autres débuts
ayant bu le sur nature
elle passa muse a musé
recréant sans cesse
des en corps encadrés
d'encor LÀ
en ce RIEN
loin du TOUT
dissout difus
partout flottant
enmarbré
parfait infini
en sa FIN




Lavoie*
Baudelaire**