11 juil. 2018

Le Fil


Signes crayon et acrylique
À reprendre
sans fin dès le début
OU
Le Rapt À l'Or


Passé présent futur
comme un éclat de silex
jusqu'au froid des ailleurs
d'émotions gelés
des mers galactiques
insensiblement
des tonnes de gens amusés
ayant crevé d'évanoui
jusqu'à la dernière béquée
permise...
Au TRI derniers
tu voies la création
déchue terminée
sans raison comme au début
L'AMOUR montant
en cri
Cher Munch t'a vu
dit t'a vu...
la mer Rouge
avec le jaune
de Vincent à bout
portant l'explosion
du commencement
au premier geste
de création
Satus et finem
en signes de requiem
après Fauré
et sous le soleil
du jugement
Combien...de créant
pour RIEN?
Et qui peut savoir
des enfants de cendres?
Du grain de riz
des trous dans les mots
percepts d'agripper
au vertige
d'une marche dans le vide
sur le fil invisible
de ce qui EST
miettes poussières
stellaires
en chant d'oiseau
imprévu signant
la tête pour qui sait?

Des bruits insensés
cessant LÀ
des voix...mots hissés
des paradis perdus
et des utopies nouvelles
encor ce chant d'oiseau
répondant à cela
et en corps vent
brise légère
cela arrive seul
tranquille les feuilles
OISEAUX gris des conjurés
Mourir d'extase sacrée...
"Cultiver des cris
dans la glaise
de la nuit"*
ou en RIEN...
Quelque chose
d'innommable
et toujours trop-tard
Justement LÀ...!
Dedans la MORT
et les acides
au coeur du volcan
Phoenix...
Contre tout
ce mouroir
de prédations
la nuit en plein jour
Sous peu l'EFFROI
le Grand Écart
Avoir vu...
puis le RIEN
de tous les malheurs
Qu'était-ce cela
le coeur de tête
les tripes encor
ces mots signes gestes
Tous ces sons
bruits de douceurs
de violences
Quels sont ces murmures
ce tourne en rond   
dans la folie quotidienne
carapaces attrapes
anthropophagiques
du UN en guerre de religion
d'Abraham à l'Offrande
Maomotnétaire
Ego trippe
en sa nuit parfaite
d'éther nuitée
de dieux viandeux
Chants d'oiseaux
sur des matières fétides
d'un repas laissé LÀ
pour des générations
rayées du Chiffre
Mais enfin où tout cela
veut-il-en venir?
Après le Rire
de l'autre côté ici
en plein dans la farce
de la sainte face...
...( ) ? ! oui et non ensuite
sans le doute la durée
et la fin....Point de restes
cela qui EST
fil menu
d'Être pas né
pour un courant d'art
l'air de RIEN
d'UN mot en corps




Langevin*




Ruines Babines


La Sainte-Victoire
de l'oeil


Commencer...
Oser sous-rire
déjà tu voies
Cent moyens
comme pas UN
Triturer tordre
le mot à maux
sur du courant
d'air autre chose
décidément
debout miserere
d'Amour...
Allegri cassant
l'église
créant des envolés
pour Magritte
et des oiseaux
d'enfants gris
des cendres
secrètement gardés
hors la mort
déguisée en pareils
lui le même
père d'Abraham
Isaac Job Jacob
...Chostakovitch
waltz... 
Ainsi va le poème 
en son moindre
frôlement
de Vraies Vies
d'affections savantes
en de vives mémoires
ces dons du dessus
de l'irresponsable
En table rasa
l'enfer le paradis
filant après jouant gris
sous l'arche des pieds
sifflant la joie d'élection
sévère des plus grands
que tout descendant
du Grand TOUT
Moïse Cézanne
et la voie LÀ
de pas ailleurs
d'ICI-Même
Alors la vérité
étant darwinienne
tenir l'écart
du trou dans le trou
des trous du four tout
du pen de la peine
du monde en son effroi
du mensonge de l'art
pour ne pas mourir
de la Vérité?
Qui renvoie à la Vérité
vérité??
Écocide...fragile
translucide
l'oeil dans les saumures
de ce qui dégringole
Un nid de Vincent
à tous vents Vents???
Entre ce quelque chose
impossible LÀ ICI MÊME
et la MORT à rebâtir
en d'autres formules
Trop tard d'années-lumière
à revoir en d'horribles
avenirs où le Roi dort
ronflant tremblant l'univers
à la sauve de RIEN passant
passé cela eut Lieu d'ICI
plein d'Amour composé
de Réel réalisé
Suite de morts sans suite
suite à la dévastation
et ainsi de suite...   
du UN à la suite suicidaire
de l'autre se justifiant
des uns par suite
du programme pogrom
(il n'y aura pas d'autre
suite à ces suites)
k.Ô technique par silex
aux éclats boursouflés
de savoir contrôler
la falaise qui tombe en suif
dans le Grand Corps
désastre de sa fin
L'esprit prisonnier
en sa gangue
de métamorphoses
Les dés ne sont pas pipés
il n'y a pas de dés
que des propos Nature natures
le tout demeurant
bien normal...
Dit redit par des dr S'Abuse
Et des morts morts
écomomiques
atomiques OGM virtuels
dans la catastrophe
universelle voyant Brueghel
Bosch Arcimboldo
tas de décompositions
du conte pour UN parfait
aux cerises et bananes
crème pâtissant
de se faire fouetter
aux délices des jardins
de têtes par Cranach
Tenir là en RIRE
hors l'éternité
de la mère allée
avec le père Arthur
Mais en fin VOIR
aveuglément
le Pétrifié Solitaire
d'où bouge les cellules
du cerveau incarcérées
dans un conte en queue
leu-l'eux de poissons
des pêches poires pommes
de part a dit fils clos
Temps mort
temps pis
temps pète
temps tant
temps de cerises
à mots nés
du temps de cul
des révolutions
dans le ciel de vingt
cents emballés
de soleil en seul oeil
dans la noirceur
de l'Esprit
rendant visible
le visible
et invisible l'invisible
donnant à la lumière
son Jeu de merveilles
sensibles.
Qu'est-ce qui ce dit-là?
Opinions de mains
au collet d'ensorcellements
envoûtements
Ce qui EST
c'est la limite de perception
allouée donnée
en guise d'éveil de signes
devant la beauté effrayante
du monde tenir un coeur
en corps là-dedans
passant comme Personne
pour un retour à l'île
chez soi...Nulle-Part
et Fidèle...
De LÀ en vers et avec
ce qui Reste de vivance
en bruines de larmes
aux pleurs et d'orages
en ruine de mots
reprenant l'appartenance
à ce JE caché du ciel
et de l'en faire de peur
du troupeau à la chatte
de Nora pas de suite
à cette histoire
en copie con forme
dedans la caverne
Oui reprendre non
ICI sans sujet
ni pays ni monde
poussières bribes
de rêves bleus de couleurs
et d'eau fraîche d'air aéré
contre cauchemars
hallucinantes visions
d'abattoirs guerres
anthropophagies des têtes
sans fin l'horreur
Petits dessins
tableautins
pour dessine-moi un mouton
pour James...
pendant que le SILENCE
reprend son cours...





Tête À Lyre


Chant UN


Sur do 
mi
voix
vents
eux
crocs nos
des morts
requis
aime
monte
et verdit 
en cage
nono
violon
SEUL
gamme
en son
Bartoli
chez
Antoine
chant fluvial
a tire
langue
tirelire
et requiem
source
dit va
hurle
cri
beugle
turlutte
gorge
sonne
hennit
de Music
haut
os et cuillères
Tape les pieds
clé de voûte
pour tympan
marteau
et enclume
tout brûle
décrépite
l'oiseau
de feu d'Igor
limbe
alambiqué
en des silences
de cordes à pendus
d'abattoirs à ports
tenant désastre
sortie de Mort
et d'Israël
gospel blues
par jungle bell
sans âme
qui vive
archet dénoué
de fassbinder
onzième
symphonie
jaune la note
de l'étoile
d'enfant
au volcan
tout est passé
du sang
d'égorger
sur la table
d'offrandes
d'univers
Des bêtes
allaitent
des grappes
papiers
Joyce
autre déjà
enfer mais
sans revenir
à Itaque
et Bloom
mort aussi
en un vice
sans fin
Spirale
de la morgue
a létal
la vie bébelle
et Pierrot
Tenant tenir
et crève
Dire retenir
le temps du mot
du vide
expirer
Quoi?
À la loge
au creux
blottie
au froid
a contre dur
Voir
après tout
perdu 
pas d'eux
des uns du UN
ni que du soleil
Cela
SEUL RIEN
galet des ressacs
suspicions
d'arcane 17
de cela un mot
des voyages
en l'air d'étrange
vrai de faux
pas a Pape
aux cadavres
exquis d'amulettes
gris-gris
de fèves qui roulent
la main tendue
créant du vent
d'Aragon
à la bonne mère
bien pipée le poète
de mars saigne
stalinien
du bon peuple
au grappin
modelé OGM...
Un jour en vérité
regarde bien petit
les îles...
Rêvé un impossible
rêve Jacques Jaaaaaque
Jacques.........
Voir en Réalité
bloqué la mouvance
Paradis...
Eh bien...
Tous tombent de haut
en cerveaux fleurs
oiseaux chiens chats...
en confettis de joie
de plein ENFER
de mort caméléon
tranches gorges
En FIN

Des lyres d'hydres
comment dire?
Sang Rire Jaune
Du noir dévorant
ses nuits darwiniennes
Table mise festin
de tout pour tous les goûts
a petit conte d'autreur 
terrifiante toile d'araignée
de mise de fond fond
les tulipes
luttes guerres assassinats
sur Nature natures morte
sans isme Plutôt redonder
que mordre la poussière
des mangeurs de pommes
à terre s'échapper trop tard
beaucoup trop peu pas assez
ART MORT Bebay
mort de mourir
éternellement traqué
d'univers du Voile de Saïs
Chaman à sortilège
à religion à histoire
à un OUI
et quelques poussières
pensant de VOIR SEUL
au sot saut tant le vide
de cela qui de don
redondant l'image
et là un mot bête
un maître mot
et un monde mots
de dévo-ration
d'âme en SILENCE
infime magie
d'extase spirituelle
TENANT LIEU
sachant que n'importe
exporte n'importe quoi
fondant délice
dans la bouche
de lumière
Sans sang sens s'en savoir
post-antithèse et Doute
redoutant la MORT
(cette Nature natures)
socle de l'ART
ce poudroiement de désirs
éparpillant ses germes
fragiles sensibles
vulnérables ces mises
en garde guets l'oeil ouvert
éclairant a souhait
dedans dehors
la PEUR ce POURQUOI
de l'oeuvre de Beauté
LÀ JUSTE LÀ
ce RIEN donné





2 juil. 2018

Les Fleurs De Mort


Carpe Diem
(érection post mortem) 


Champs du pouce carré
de cime terre
De l'autre côté
du RIEN
Au Tri des rives
des affres du cri
vert mourant
des étêtés de Bacon
en échos du lointain
portés dans les folles
menteries explosant
pour dire la joie
des semelles devant
mourant attablé au a z art
dépecé des pétales
des îles en flaques vomies
bactériennes
Coupé! Le chat arrive
avec go gain
sans le capital
des CD c'est sang son
rythmant la marquise
d'aluettes en colère
Mais tout doux
pour des peanuts
en bocal pour Chinois
de rubbers
aux murs innombrables
mères noires (blanchies)
par les soleils
ma haut mais au courant
les pieds dans l'eau
de là sans plaine
d'Abraham mort
assassiné du fils
histoire de fous
internés aux mangeoires
pillulés de récups
chimiobiobacté...
refait dans l'ordre
désordonné
des commandements
bibliothécaires
histoire de dire
en perdant inutile
et déserteur d'univers
avec Boris
et quelques grecs anciens
amis d'Axelos
Ann Quéffélec adagio
Bach
passé éternel a eu été
sera qu'importe
Florence Art-o
sur la merde
tombant de l'air
au bord de la falaise
du lit crasseux
debout en fait d'hiver

Des trous de chairs
en chérie chéries
et des chats des yeux
des chiens des dieux
mutations des nuits
en plein soleil
Oiseau oiseaux
des blancs des morts
en barbarie
comme ICI
maux à mots
de la cochonnerie
pour Personne
sans désir
qu'un reste de musique
nettoie balais
de tout son coeur d'âme
Mais des cris persistes
l'univers hurle
de silence
Et qu'est-ce que
la terrible fin de la faim
dévorée par le gouffre
de tous les effrois
qu'encor les yeux
donnent à voir
à l'esprit le temps
(le temps mort)
d'une tonne de métamorphoses
suite à une multiplication
échos momies Nature natures
terminant la course UN
le même en uns
cela a été...
Mais quoi?

Étirer la sauce
des nuages
sur le dos
des trop-tard
des pas le temps
pas à pas
roc en pétards
à la frontière
immense du sans sujet
attirant là
Michel-Ange
partant ailleurs
pour une poétique
héritière de la liberté
c'est le vide...
Regarde bien...
la mère allée
avec le père
et de la Religion
mieux un conte à rebours
du crâne avec le Pape
et ses idées derrière
la troupe en grappe
sous la vigne séchée
en fugue loin...
Eh bien ça recommence
sans fin le multiplié
1x1= Éternel
Étourdissement
sur la pointe
vertigineuse
de l'érection
crachant le feu
éclairant le monde
finissant post mort t'aime
au-delà d'une sensation
contre actuelle
dans le four
à macron-onde
à la recette
amère masse
en pipée par lui
inventant soi-disant
quelque chose
plutôt que redire
inventant soi-disant
quelque chose
se redisant...
Enfin bref sans anecdotes
que digressions
en piqûres de mouches
sur un pied d'enfant
domptant le piano
d'une choconne
aux doigts crochus
du suicidaire collectif
copies conformes
à la multiplication
d'un non-lieu
des mots de l'autre
en UN des uns
disparut sans bruit
avec l'infini de sa création
hors de tout doute
raisonnable
Voir à n'en pas douter
est le Voyage
le passe Personne
des horreurs aux fureurs
des techniques
ce fondu au soleil
du silex à l'oeil de touche
des disparitions
quand s'éteint l'esprit
avalé par l'aval
dans la vallée des avalés
comme dit sans charme
le dieu des mots
du dernier signe
dans le sablier
cette imaginaire stellaire
fleur effleurant
la Mort morte
des balayés du concept
et du percept
disparus au vent mauvais
Alors l'aurore
par qui EST
éternité retrouvé
loin de l'effroi
des jours anciens
caché de même
des justifications
du Dieu du peuple élu
menant l'infini
aux UN des uns les autres
lui le Même
au BBQ sur grill
du dernier repas
écononomomie
simpliste sur mesure
d'un tailleur italien
modo de la dernière
page du livre
cette chose
du quelque chose
histoire de dire