19 mars 2018

Tête À Langue


Port Traits


Main de lignes
à la paroi
invisible
du nonêtre
pas encor
à la partance
juiverie
des misères
mais l'oeil à d'oeil
portant à son comble
l'infini du mal
pour qui sait
le balancier
des histoires
à reprendre
depuis le début
Où sans bruit
l'erreur corrigé
par lignes
en clés de voûtes
juste par petites
élévations
main tenant
la hauteur
du tombé
Des mots bien sûrs
mais est-ce suffisant
Dieu ce mot à mots
aux dieux
odieux
sorcelleries
croyances
boîte à crack à jack
Mais seul un Dieu
après sa Mort
un mot dit Job
maudit quelque chose
et puis trop tard
c'Est fait c'EST LÀ
de la bête à manger
et la paroi c'Est Sacré
de Dieu à manger
et l'en LUI en UN
les uns le conte y EST
il s'EST DIT
le MONDE
Lequel?
Total y taire
en petit dessin
SEUL et silencieux
c'est ben pour dire...

Revenons au pan
de toile tendue
des manufactures
post moléculaire
aux tentacules
d'araignées bourgeoises
et des cités d'empilement
de récoltes d'enfants négociés
aux têtes poudrées blanchies
d'intouchables despotes (pour le mot)
Où d'Où vers Où?
Demain les dieux feront
mourir de rire l'en faire
à multiplication des poissons
au bocal de no way
des entourloupes nouvelles
Pol Pot Post Post
en vérité que de la tristesse
par mille lucioles
éclairant le festin
d'un quelque chose
de moins que RIEN

Intoxications
terre têtes à rire
vu de haut
du plus bas
seule forme
de cancer dans l'univers
dit le philosophe
à creuser le désert
aux sources
d'amour infini
y tenir sous peine
de voir se fermer
la lumière le don
des plus grands
que soi mettant fin
au dernier cri qui crée
le LÀ ICI MÊME
et une seule fois
à jamais éternelle
ou pas...

Dans la langue
s'imbibant
des vers renversés
des mots mort-né
jusqu'à toi chérie
t'entend???
Ceci en deux mélanges
si subtils...secrets!!!
Des neiges les chiens
les arbres et cette musique
Rebelles et Trotsky
nous désignant-t-elle!!!
Il neige encor
même notes qui montent
les coeurs coulent
dans le céleste
Y revenir en deux
pareils...Sans y croire
mais voilà...





17 mars 2018

Retailles




Au cercloeil
du savoir
si Dieu éternel
mais Mort
pas fort
en temps
de lumière
un flash
d'avoir vu
le bien le mal
diaphane
disparition
totalitaire
du TOUT
en paradis
de choses
et d'autres
pacotilles
de l'éternel
effiloché
de pommes
poires
et des scoubidous
En quoi consiste
ce qui Est
disparu?
Sans dessein
dessin bouée
passe à vie
sur le bord
de tous les leurres
scruter bribes
de peut-être
et en fait
ce n'est que du
cul de sac camarade
terre de bougeotte et
brasse maux
pour mot dit
soi qui passe
sans me voir
sans même me dire
bonsoir
Voilà aller
sans trop de casses
à moins...Z noir
A blanc
le lit et rat dur
pour en remettre
dans le fond
de la caverne
L'autre bord
hélas
ICI main tenant
l'AILLEURS
sans titre
que reproche
avec les Ls
porté par les vents
tous les vents
sans théorie
en rire sa voir
cachant l'au dieu
des faux à monnayer
les mêmes du UN
tyrans du diable
par milliards
de queues coupées
aphrodisiaques
d'écomomies
Où l'ICI l'ensorcelé
l'induit en erreur
piégé de Mort
entoilé se gardant
de bouger les babines
partout partouzes
assassines...
D'Avant pendant après
d'autres bénis ou pas
par morceaux copeaux
en gloire de retailles
bien sûr rythmes
and blues noircis
de blanc de Chine
par décapita...
De cet éloignement
de la Joie inscrite
des damnés du Trie
alors et bon écrire
médire inscrire
redire tenir retenir
Ô A sis Art hure
art Ô sachant
avant en fin
ensuite à demeure en feu
passé décomposé
sans recette mieux pas
maintenir plutôt
le chemin de sable
eau de source
après mirages
les ruses endiablées
d'arnaques
Seul mais
un Peuple Manque...
ce qui disparaît
à vue d'oeil le devait
hors de portée
"Nur noch ein
Gott kann uns retten"*
encor lequel???
Celui de du des
qui que quoi
pour etc. sans fin
QUI?
Où d'Où Vers OÙ?
Verrous des religions
aux morts des mille
et une histoires
de kangourous
aux poches pleines
d'odeurs d'êtres
devenus étant
d'étangs à wawarons
Comment partir
d'un réel supposé
politique quand
l'écomomie
aveugle l'éthique
du tissu monde
de sa joie poétique
d'une visée suprasensible
illuminant au quotidien
l'inimaginable
quelque chose LÀ
tripoté de Nature
natures caméléons
d'appelés de la commande
consumassions pour fin
d'Extermination Dernière
de la bombe programmée
par le UN des uns
ayant perdu la boule
bleue comme une pomme
carrée d'onze enfants
de douze à table
chantant le coq
coco rie fort-da
délirant lyrique
de mat y eux
en des parallèles all-over
déraillant vers un baroque
de tempus fugit
Mais qu'est-ce que
cette mise à mort
servie sur conscience
idiote d'en connaître
le fin fond de l'affaire
insensé ou on achève
bien les premier nés
devenus vieux
avant que d'avoir con-pris
la fin des dinosaures
dans la caverne de Platon
Histoire racontée
par le même UN des uns
en Nature natures
incommensurablement
éternelles
Chairs offrande à Personne
et cela en quelque chose
VÉRITÉ accrochée
pendue agrippée
vertigineusement LÀ
tenant en pleine lumière
catastrophique
extatique...sacré
évanescent translucide
écart distance
LÀ mais OÙ et etc.
Etc...TOUT et RIEN
unis pour ce qui vient
reconnu biel mieux
en sort biel
lactant l'infime
voie voire âge
insensément lumineux
Mais OÙ va la demeure
poétique? Monnayée?
Dissoute dans un est pris
qui croyait prendre
(linguistique politique)
trop de trop
comme assez
c'est assez
Se réapproprier
la langue des feux
de joie
en la nuit polaire
qui échoit rugueuse
à étreindre...
par petits dessins
captant emprisonnant
la VÉRITÉ


Heidegger*



Lignes


Pays Âge Souligné 


Chance balançant
les folies du temps
sans contours
douceur méchanceté
tu meurs d'insensés
et des raisons de crever
lignes à peine
traînant poussières
Depuis passant
de larmes en rosée
désertée jadis
Tremblements
alignés d'abandons
aux chaux suifs
coeurs rompus au corps
accord d'aligner de cela
qui diffus évanescent
en misères RIEN

Lignes que des lignes
fil ténu éternuement
filament cernant
les flous les nuages
l'évaporé bâtissant
l'a dessus
de saut en sauts
lignes pour sortir
du trou des mises
en sommes à la file
embrochées des musées
fixant la longueur
du souffle et fixer
le repos pendu au mur
des gisants en foule
demeurant des monnayés
populaces totalitaires
créanciers de l'unique
et sa propriété
vidée du cheptel
pour histoire
de ronds ronds
cercle vicieux
de la peau câlisse
désalignée de sa sert d'os
délirant sur une ode
de vive mémoire
sur un air répété
par de vieux coeurs
endoloris d'amours anciens
une remise sur l'âme
un dû une attente
à sa demeure
insaisissable
communion des choses
données LÀ
petites nourritures
terrestres sans croix
de saint André
insexué s'élevant
de la grande Mort
à mains d'hommanges
bref chez soi
cela Arrive...

Lignées de lumière
d'éclaireurs
d'absences
de moins que RIEN
celui qui rit
et de honte aussi
prêt à gravir patience
et semelles de vent
jusqu'aux semences
nouvelles attendre
douces chaleurs
de sang chaud
Cela se fait
ne peut pas ne pas
imperceptiblement
pré-faire germe noir
d'où le je de viens
arrive en TOUT





Étrange


Passé Décomposé 


Vibrant jusqu'au
sens du terrible
où pointe l'injustifiable
conscience de l'inutile
présence (sortilèges
envoûtements
certitudes doutes..)
Questions se terminant
en ignorance...
La neige
aux cinquante mots
en fin le vague
s'estompe
C'est l'été cela n'est plus
Des odeurs portées par la ville
anesthésient les yeux
le bruit achève
d'un coup de grâce
l'âme (ÂME) déjà perclus
de larmes et agonisantes
depuis la première pierre
à monnaie-du-pape
venue des couches
minéralogiques
de la Nature natures
et très curieuse
dans un pot de fleur
posé sur le vide
eschatologique
des débats entre
bien et mal
Et s'enfoncer LÀ
avec et sans les mots
des sons seuls
des chuchotements
grognements
cris lamentations
gémissements...
Mise bas
ou haute?
Quelque chose
disparaît termine
RIEN
Peux pas dire
il y a un manque
comment l'écrire???
Ce que le mot
ne peut qu'effleurer?
Ce qu'approche
paisiblement
les yeux fermés
en pleine couleur
la main allant
sans trop de tout
ce qu'il faut
et risque ose
en fin montre
ce qui EST
qu'il faut bien voir
la MORT qui vaquant
à son brasse TOUT
brisant les jeux infantiles
d'apeurer tremblant
devant des brumes
du flou vapeur
pour dire...
Découvrant naïf
la vérité mortelle
d'un univers construit
ou détruit
encore les deux
et planté LÀ
indicible pellicule
dépassée par la folie
de cette grandeur
ébauchant ruinant
aussitôt TOUT
pour revenir
à la conscience
de tenir mais quoi?
Qu'est-ce que cette
maudite affraire
Ulysse ayant perdu
la trace du retour
va crever LÀ
exactement!