20 janv. 2018

Sifle Vent


Mots Dit Maux


S'éteint les éphémères
sur fond de cercueil troué
il y a eu

Ce noir
attente folle
ça fera l'affaire

Traine derrière
l'abolition de la misère
ses signes
où le je est inutile

Toutes ces présences
que de l'Amour
à aimer

Et viens à jamais
la conversation
de silence 
des Anonymes

Au fond en vérité
(le Christ Cézanne...)
les mots de Dieu
Qu'importe croire ou pas
l'oeuf ou la poule
monde ou pas
RIEN ou LUI
guide Michelin ou pas
Ceci est UN fait
fixé pour de bon
pour un début
et une fin
en chandelle
par les deux bouts
s'écrase le coup de dés
ICI AILLEURS
petit dessin SEUL
entre lui gouvernant
son royaume trié
sur les miettes du doute
le chat donne sa langue
c'Est Ça...
Balade sifflant le vent
par entour tournant
écument des sons
bangs sourds en quatuor
within recroquevillé
de l'autre côté
du piano en sons
LÀ  résonnant
des couleurs
s'étirant les lèvres
de rires sachant
qu'en ce lieu SEUL
Bouddha pourrait
quelques kilos
en moins
avaler le vide
tourner la roue
du monde
danser la claquette
avec le bon Dieu
broyer du vent
avec les moulins
prendre Pénélope
pour un raccourcie
courir le mille
les jambes croisées
dans la flèche du néant
ou devenir la bulle
de ses fèces
l'aimant des particules
au laboratoire des clones
du UN des uns
exterminant sous rires
les gaz atomiques
de son avenir
qui font monter l'Art
de faire dire
jusqu'au Silence
de l'Éternel
la faim des mots à maux
fixés assis
au pied du Vésuve
chantant frère Jacques
ou go gain du capital
reprenant son d'job
engueulant le vrai Dieu
de ne pas le faire cuire
jusqu'à cendre et poussière
aux yeux de petits dessins
voyant venir l'après-néant
de l'impossible
tranquille et sans histoire
sans turluttes ni trompettes
à moins que mots arts
requiem signant
l'élévation des couleurs
loin des démoncraties
déguisées en courant d'air
entre falaise et corps suspendu
de Nature natures
billions de formes
darwiniennes bloquées
solides en socles
et poussières
esquissant de petits dessins
d'excréments des maîtres
passés outres
points d'appui à l'oasis
d'admiration
en retour des joies
de vivances
LÀ ICI MÊME
sans poids ni mesure
de la BEAUTÉ du MONDE
consentie au chemin
de l'EN FAIRE

Griffures
pétroglyphes
éonglés
d'entailles
poudres d'os
et du sang dessin
sur mondieusités

Par oubli
modelé
par la mémoire
retenue
du profit

Arriver partir
sortir? D'Où?
Enfer le cul
sur le volcan
d'extermination
la Beauté feue
de Saint-Antoine
Écrire dire dépeindre
arrimé à mourir
de Rire mort
le temps de passer
roussi...Enfin
Art de mourir
allégé des sept vies
de la langue au chat
Créer tu voies
présent SEUL à SEUL
entre nous résidus
d'admirer pellicules
de déviances
sur l'ange maudit
et l'oeuvre de la MORT
cercueil LÀ cachant
le TRI fixé au Bon
de Beauté qui vient





2 janv. 2018

Du Noir Les Couleurs


Dessin En Bleu
(Attente De La Lumière)


Enfance
morte
la jeune fille
pas de suite
qui mène la Barque?
Molécules
sans vérité
petits dessins
tenant la Mort
en ses morts
d'assiettes
assaisonnées
de la peur Capitale
pesanteur fixée
solidifiée infertile
payante Évanouie
retournée au noyau
brûlant des ténèbres
Aimer tu meurs
vert bleu rose ciel
de toute manière
vie mort...
MORT
déguste ton trépas
il y en aura d'autres
comme celui-ci
exactement...TOUT
pareil...plate ennuyeux
sordides impostures
effroyables par
de paradoxale liberté
d'AMOUR
chat chérie d'Égypte
Alexandrie Durrell
encore Miller Anaïs
Artaud psyptits
titis de Paris
sur les cimes
d'Alzheimer
catoblépas
de tristesse
tournesols...
Le Chat mystérieux
dos rond...Bonnard
et là tu voies
bien assis tranquille
fixant la nuit initiatique
d'où doit venir
mille vies mille morts
milliards...de scories
détritus stellaires
magnificences
extatiques
encor limbes illusions
enfin quoi?
L'Éternité se racontant
des émotions
encadrées sans savoir
sachant très bien
qu'une forme Manitou
TOUT tout
créant des mondes
miroirs aux alouettes
pour les mille et une
occasions de fuir
le brasage moléculaire
d'idées décédées
surveiller punir
biologiquement réglé
avant pendant après
spermes d'être
capitalisés en douleurs
conscientes Monde
guerres infiniment petites
infini...grandes
Dissonante échos
de musiques
de Walser étendu
pareil au rouge
du poète où des brûlés
des hauteurs
sous zéro au vent mauvais
création crémation
passerelle art de prendre
l'air se la fermer
sans mot pour le dire
qui peut le dire?
Et vain Silence
dans le bruit éternel
des mers rouges
cherchant la niche
du coeur
par schismes et scories
rebroloques loques
perditions infimes portions
diaphanes sans signataire
sans titre tas
de quelque chose
à bâtir précisément
sous les chiffres
contables de la durée
du TOUT

Cul-de-sac
et petits dessins
sûrement Là
Miamioù
rond rond
et patapon
Eau salée
des sots mûrs
falaise air acide
mer à mères perd du
pour tant de braises
qu'avec froideur
se cueuille la Beauté
juste très tard
feu de paille
mouches à feu
que Dieu
nous veille absoute
art de garder le cap
pointant l'élévation
de souvenir
en bleu ciel épuré
vide céleste
d'infinies extases
lévitant posées là
en petits dessins
d'arrêts au noir du monde
comme encadrement
d'un bonheur créé
de toutes pièces
retenant l'envie
assassine destructive
d'en finir avec le TOUT
du soi offrant plutôt
le goût de tenir à RIEN
mais de LÀ
sur la ligne escarpée
de l'erreur la folie
de ne pas en finir
s'élevant avec la chaleur
des flammes de la MORT
gagnant les restes morbides
de matières
se recroquevillant
pour en cendres
se retrouver dans le fond
du poêle à coeurs
dans l'eau-delà ici même
JUSTE LÀ
se désagrégeant
sachant bien se tenir
devant la FINALE
au point de la ligne
en petits dessins
faisant signe et clin d'oeil
à la Réalité restante
contre réalité de l'en faire
quelque chose
Ils ont soupé
et ils sont morts
les vivants
ont soupé et ils
se sont exterminés
les morts ont l'éternité
pour en parler
du festin des condamnés
à être dévorés
du Dé passé par l'avenir
récolte d'un passage
où la mort prend effet
dès le début anesthésiant
ce qui semble quelque chose
comme UN des uns
pour retomber aussitôt
oubliant les anciennes
métamorphoses en UN
Où suis-je où...
ICI mais OÙ?

Enfin RIEN
il n'y a jamais eu
si des effleurements
et des condamnés
à devenir des passeurs
d'effrois pour disparus
Quelques passants
passés outres
et par tous les pores
du possible et impossible
payant payant
de la farce
sortant entrant
par tous les recoins
à la fin bon
Nous est plusieurs
mille milliards
de rilliards de uns
du UN...
La Sortie est par LÀ
juste ICI
Enfin JE crois
croître du UN notre-père
à tous ses jes en fin...
De ce côté ça reste à voir
passons...par prière d'incinérer
vos entrailles outrageuses
bénéficiant du crime
de la fin dès le début
non que les dés soient pipés
pas de dé et mal armé
Et puis quoi les mots
poégamiques
arrangés par lui le UN
aux mille perroquets
crécerelles hochets
cd dcd disparus des maux
en lui le même LUI
l'ICI de TOUJOURS




Rognures De Bord


Dessin Libre
de TOUT


...et du marquis
et du conte
et du moulin
à vent
de Watteau
et des embarquements
pour se taire
mieux que langues
coupées
langues déliées
déroulées
pour RIEN dire
égalant le Silence
panégyrique
de ceux de Tolède
du Greco montant
de par ici
mais d'ailleurs
des barricades
contre Disparues
pour coeurs
et orchestre
et champs de guerres
flottant...
Et puis NON!

Mot à mots
de marbres fixés
Combien?
Mer gelée d'Abcdr K
d'x E 13 d'ys chromés
Zzzzzzzzzzz
Non...assez!

Art no art
no war
en plein dedans
du Peuple
et plus que vivant
tenir à quoi bon?
Tenir pour cela
l'inutile à tête dure
d'Abandon
planté LÀ
vert laine
l'ire et ses terres
à danser
du cadavre
avec quelques
pommes de terres
que Rembrandt
lui a donnée
par prières
interposées
Comprendre
malgré la justification
du ciel et de l'enfer
égorgé du terrible
par le passage
des transformations
de poussières
à granites
monts et montagnes
d'enfants a celui
de cheveux blancs
Entrée et sortie...
du bloc âge
temps perdition
bête tremblante
claque dents
froide agonie
Qui a parlé d'Enfer?
Allons...
Ceci n'intéresse
que ceux des tranchées
des bords de falaise
des écrans pour disparus
du schisme mondiste
Non plus...

Paolipolitique
maux ainsi Dieu
trépassé dedans dehors
de bord à prime
en des fratries
pour points-virgules
à mener l'aviron
de la barque de Dante
à son cercle...
"Ce qui fait de l'État
un enfer c'est que l'homme
a voulu en faire son paradis"*
Que tout soit disparu
sous le verrou
un jour de party
chez les mots
du UN des uns
au paradis pour en sortir
et passer quelque temps
en enfer
Rire...quelle histoire
tu voies tout est refroidi
et poussiéreux
sur le parvis
de l'éternel
Alors raconte
perché pendus
t'est mort
tu n'a jamais
été ni là ni ailleurs
ICI sans savoir
qu'effleurement
ce qui n'a pas été
ta mort n'est pas
ta vie
ta pulsion de mort
tête de sperme
à prendre son trou
de maux sombre
Pourtant cela est
Est comme on veut
C'Est LÀ
à souhait...
en l'horrible
où chute l'effroi
des morts pour rien
Sans dieu le Dieu
sans vie la vie
sans c'Est Tout
qu'ongles arrachés
doigts ensanglantés
au roc de la falaise
signant d'éphémères
"Sorties de Cases"**
passant dehors
au gré des orages
drames cyclones
déluges sortant
par déserts chaos
folies même...
de Nature natures
sortie par extases
en contradictions
par beauté don
travail entêtement
supérieur rieur
ironies en triangles
clés d'or Graal
au besoin
tours et ratoures
d'inférieurs
jusqu'à décomposition
des chairs disparues
séchées à la face
envisagée de l'énorme
pour enfin crever
mort raide de fatigue
atteignant
LÀ précisément
l'Amour perpétuant
père et tuant
à perpète
se croyant éternel
quand tout meurt
de mort certaine
et par-dessus tout
l'Amour
qui sans cela
des poussières
de crimes infinis
sans autres buts
qu'une destruction
comptable et capitale
mondialement
...Disparue
après le Savoir
des anciens
de la vraie Vie
qui était ailleurs
ICI même
Illusoirement
mort ou vivant
brassé dans une éprouvette
d'un Labo du Dr Mabuse
tenant lieu d'une sidérante
fabrique citoyenne
pour la MORT
sur écran...NON

D'autres
jusqu'à la faim
des maux
en pétales de jeu
s'estompant
de rire franc
avec la peur
powpow t'est mort
tu joues plus
feu posthume
au gouffre volcan
des consciences
parts ridicules
d'élémenteurs
distractions
pour crever
d'anesthésie
des décrépitudes
du conte des Disparus
ayant claqué la mémoire
pour l'écho momie
des cloches à vache
au pré repue
des natures Nature
en UN des uns
au contrôle de son coït
de mise au monde
en multiple RIEN
du TOUT




Hölderlin*
Lavoie**


De Cris




...résidus de rouge
monde
du haut d'en bas
tous les crimes
s'étendent all-over
bétonnés englués
...Non cela est
mort et enterré

d'Un Rire
funambulique
à l'arëte
du Dieu
de chairs et d'os
par échos
des souffrances
au désert d'oasis
se racontent
en grains de sable
les sabliers requiems
d'astres forts
essaimant d'infertiles
voluptés...

Non autre chose...
sans mots
ni dessins
autre chose
que des disparus
De la réunion
des rêves
en couleurs
venus voilà
des lunes
y retournant
à volonté
Chérie
et en fin
tu voies
en papiers
volés
le peuple
qui n'a jamais
manqué
Tu tombes
main tenant
et tu tiens
pareil
tu tombes
te retournes
dans la tombe
tu cris tu dis
redit certain
c'est mort




23 déc. 2017

L'Aile De François


Vol I R


L'air
descendant
des cimes
volent s'envolent
ceux qui coeur
sont dessins
donnant donnant
tu voies
les buildings
aux pieds
des migrations
du monde
no were
Speak white
génocide
bâillonné
de bébelles
Combien
de Bird Man
Vinci Klein
dans le bleu
tombeau du ciel
et des or à l'eau
ceintré de noir
de mal infini?
Tête hors de quoi?
De Lui le Même
du tri des cris
des Disparus
d'avant tout
pendant
après Tout
Des mots s'envolent
virevoltes
par langues de vents
en nivré de contre poison
clé de partout
en pleine lumière
géométrique
de Williams
de mie de pain
levant l'espace
en des soleils
où passe Vincent
trouées de roses
des vents
des jours comptés
soufflés éparpillés
pour hautbois
traversières
des guerres sifflants
des mitrailles
tu tombes mort
en spirales
François parle
aux oiseaux
et des nids s'écrasent
secs poussières
sans appui
la Minerve incertaine
se porte aux jours
d'atomes silhouettes
de suifs à l'escarpement
des dieux sévères
Murmures du moine
ou encor des ruminements
entre eux le fou
se met des ailes
de moineaux
pas d'albatros
au beau de l'air
pas d'aigles
aux spermes de guerres
non plus
Mais des passereaux
corbeaux mal armé
linottes étêtées
par ses chasseurs même
non non il vole
vers d'autres folies
de Dieu d'autres risques
icariens de mémoires
à la vigie des élévations
pour Beethoven
Ravel Nijinski enfin
une volière en plumes
pinceaux ciseaux
des cavernes au Moyen Âge
tétrapodes à Messiaen
et tant d'autres oùéseaux
déplumés de leurs riches
apparats passés
aux rôtissoires
suite aux batailles
de coqs aux vins
changés en sangs bénis
justifiant tout
par le tout petit Jésus
de plâtres et ses chimères
de poules mouillées
déguisées en eucharistie
de volailles
Il parle aux oiseaux
par voies blanches
au père venge
en notes gelées
Yiddish de Personne
sonnant le glas
au feu Phoenix
pas un philosophe
mais un saint un fou
voleur d'envols
et d'extases