8 déc. 2017

Vol De Jour


Signes Seuls 


LÀ en pleine lumière
Sapience assemblée
par spasmes d'esprits 
Détachées infimes
souffrances de clarté
contre secte commune
enchaînées de bonheur
insolante
En vain tout retourne
à l'insignifiance
et scories
mais demeurant
à la disponibilité
de l'AMOUR
L'Art n'étant plus
qu'un cimetière
de l'esprit
par admiration
en de vives mémoires
peuple celui
des égarés
qui ne peuvent
se perdre
parce qu'ICI
tout est perdus
décrochant les formes
du vertige
du déséquilibre
par d'insensés
privilèges
à prendre appui
quand tout tombe
Mais des larmes
sans armes
que ça s'évapore
dans le sidéral gelé
cela reviendra
mille trilliard
d'attentes
quelque chose
de retour
après Friedrich
les glaces de Daudelin
Paris par ici
des pairs bien postés
à la proue de la cervelle
portant le tombeau
de la catastrophe
de la ligne à la couleur
aux signes
Finalement c'est toujours
posthume
et c'est d'effroi
que tout c'est éteint
en ces gestes
et restes d'empires
plutôt qu'enmieutés
disait le roi de la sarbacane
dansant sur la table
écréanchée de l'oubli
des jambes
pareil à Fred Asteure
arrangé par Darwin
justifiant Wittgenstein
de ne pas trop s'en faire
avec ça Quand c'est fini
ferré le poisson à avaler
les haut comme les bas
troués du président
des affaires du monde
Sobre oui mais de quoi?
Du JE dopé tous risques
tout compris détruire
mais quoi?
Parcelles résiduelles
Marcel des chants requiem
passant de la bagosse
pour avenir aveugle
dans les musées voyant
s'éteindre la chandelle
devant les cires de Rosso
sourd devenue malentendant
par manque d'écoute
sollicitant des bouchons
de cires afin d'éviter
la prise de becs
avec la création la détresse
en bref les émotions
magiques mystérieuses
entre deux morts éternelles
éclaircie entre les fentes
d'une bouillie monde
par Courbet
baisant la trahison
d'une manière cavalière
idéologies poésies
réalité commune
ou à côté du côté
du bord sociologique
des morts tirant la pipe
à Michel Simon
derrière le rideau
avec Elsa Dora
et Lili en pantalon
la barque de l'Amour
s'étant brisée sur le compte
des bijoux de famille
en queues de poisons
dans un bocal matissien

De l'autre côté ici
dans la splendeur
du "Minuit accourant
un couteau à la main
à rattraper à égorger
la douzième heure dehors"*
Et hors bien posté
tu voies te vu
maintenant tu échappes
ils les mêmes
du UN en uns
disparus avec lui
sa création de ratios
dans ses poches crevées
poésie assaisonnant
les beaux jours
en pleine nuit
Là celui-ci passe
devient la propriété
de l'autre des autres uns
du UN de celui
du conte et c'est fermé
devient éternellement
cette histoire
dans le focus mystérieux
du vivant sang chaud
qui sait qui va mourir
en devenant éternel
de ne pas savoir
Mort ne l'ayant
jamais su
Cela ou le savoir
et là la condamnation
est fatale mais demeure
paradoxale
Celle de la sève
du doute gardant
le lumineux à jamais
prêt à renaître
de la mort éternele
mais qui sait...
Tout est LÀ

Y être en forme
de pas vu ni connu
où être Seul même
n'est pas certain
Par contre on est libre
toujours dans l'état létal
du monde (comme poison)
En fait il s'agit
de préciser sans tomber
dans le cartésianisme
le nihilisme de vieux
prédateurs
d'esprit de chairs
darwiniennes
En plus ils ne sont pas
très beaux
ont la disquette fragile
des gagnants intelligents
d'ennuis de vieilles peaux
d'éduqués prisonniers
de la richesse
des autres au prix
des diplômes
ayant connu
la soeur bonne
à vingt cent
Marx Busch Lefèvre
Trump Dofny la Poune
à Brunelleschi
à l'enfer de Rodin
l'histoire des autres
racontée par lui le même
UN des uns
en sa défécation fiction
et dans la farce d'ignorance
de pure folie sans mystère
pour Personne
et bien science ou pas
connaissance ou pas
l'usure du monde
l'enflure d'orgueil
inconcevable
irrecevable irrévocable
disparition du cerveau
flash poussière
hors le mensonge
l'envoûtement
des précipités...
à revenus fixes
de la case des départs
et puis...Après?
Art de la vérité
du mensonge
éternel ou pas
c'est mon Amour
le reste.... est gagné
d'avance


Maïakovski *



Maîtres De Cendres


Docte Coeur
Pour Trépas


Halte en tombant
ho! ha! assiste
ta mort par tout
surtout les mots
en argent s'en faut
cent fous
plein les poches
Du cul de tête
coupée repasse
et revient en caches
sur la glue
Un Contrat
dès le début
avec le malin
la ruse le calcul
a e i o u tyrans
tournant la roue
roueries...
Art pour sortir
d'Où Où vers Où
jouet  jouant jeu
gis joué...
Ho! grand sperme d'Éden
miroir à rats dociles
à la file des mangeoires
en poches d'air de récups
seule forme de cancer
de l'univers
Non! Si! Do
sentinelle de joies
dansantes
de grâces depuis
des contes à rebours
piétinant d'attente
de rire au jardin
toutes les douceurs
d'enfant des brins
cheveux du menuisier
en dédoublement
de vraie vie secrète
riche de couleurs
entre les yeux
que du Silence
Alpha d'éteignoirs
et des limbes
par la patte du milieu
d'idéologie de soupières
oméga des départs
histoire en somme
au bénéfice
naturellement
de tous les naturels
du Poussin sur Nature
par les couilles d'abord
et la fin en bouillis
de ciel douloureux
qui élève...
d'Où la vérité
en peinture
du maître d'Aix
dépensée en du temple
de géométrie
et finir "L'enfant au chapeau
de paille"
Après les grandes formes
le tableau monde
s'efface disparaît...
du moins s'estompent
les guides les raconteux
en la nuit dépressurisée
d'étoiles tombantes
naïves et crucifiées
cogitant gisant sans carte
sous le couvert du Phoenix
reprenant le jeu
des nouvelles illusions
des dévorés vivants morts
insensiblement
s'étant très bien adaptés
au Tout du TOUT en tous
Mais sans le corps l'esprit
et l'inverse...
Kandinsk Pollock
les séparant
dévoilant malgré eux
la VÉRITÉ
de l'inséparable fait
et la seule chose
à VOIR la MORT
à son programme
Alors chant de l'oeil ouvert
par toutes les peurs
trahisons mensonges
et des pires ignominies
du je en JES
des je nous tue
pour ne pas
crever de la vérité
Il n'y a plus (pas)
y en a-t-il jamais eu
de l'élévation
quand tombent
les cieux noirs
des cauchemars
du Gréco à la station
Dernier métro
les portraits de Bacon
dans la salle à dîner
de Saint-Augustin
les derniers sauts en hauteur
de Claude Gauvreau
qui en avait assez
des bâillements de Giacometti
sur le moindre petit geste
afin d'établir un paradis
où il n'y a pas âme qui vive
les ayant vu mourir
voilà un bout déjà
et toutes ayant d'usures
perdu la cervelle rendue
le dernier souffle
à dire des échappés
qui pour eux
n'en étaient pas...
Qu'est-ce en Vérité
que l'Art?
Une solitude
une décomposition
qui se fait inutilement
inutile juste pour Voir
autre chose
qu'un utile composé
mais aussi inutile
pour un SEUL
voyant des Silences
qui en disent long
sur le sang dessus
dessous des Faits
pour y mourir
en cri d'arriver
comme à la sortie
Art d'ICI
en sa Nuit de mort
sans suite
qui ne cessera
qu'a la résurrection
du  LÀ régnant
de mémorandum
sur milles morts inscrites
dans chaque projectile
de fêtes savantes
conquises sur la cervelle
claudiquant chaude
de la patente à gosses
d'avant après l'engrossement
de la femme d'en face
est en Sainte de la première
Pierre du péril d'ADN
venue du père Noël
ayant accouché
d'Alexie le trotteur
les jambes sur la tête
courant contre la vapeur
de ses cellules
Tout ceci pour dire
en vain que les temps
ne sont pas faciles
quand débande
la bandaison de l'Art
dans l'air glacial
des sentences
Nature natures
sur l'impuissance
à faire germer
la poussière au désert
des fausses couches
à remake maître de cendres
au festin de Bébelles
du fruit et des entailles
des mises à prix du Souffle
dans l'air vicié du mot tue
crime pof sous la coupole
des mille opinions parmi
d'autres Uns du UN
éteignant les lumières
en fin dernière
Vain Silence
des morts éternels
où le gouffre feu
reprend ses pièces
fragments d'essais
formes informes
mouvances fixations
chaud froid...
C'est mort que vie
vivant les yeux
tout le tour d'là tétète
avec la panthère
au sommet du posthume
signant l'aurore
des peurs des doutes
des frayeurs
incommensurables
savantes instruites
d'ATTENTE encor
d'images signant
d'autres imaginaires concrets
perçus de vives mémoires
effritant ce quelque chose
crevant de Voir
pour de VRAI la vie ICI
par l'infime passage
en des empires insensés
d'anesthésiants par points G
prix coco de l'oeuf
et de la poule à dent
et crève du coq au cul
pas content du JE des autres
portés à l'insignifiance
du bruit silencieux
des forêts écrivant
à les vies lasses
et manchots blanchies
par cent draps en train
de s'entretenir de la transe
à Dentale
avec de l'eau né no
nef des fous
et mat de Cocagne
avec le roi Épave
Art perdu adossé
mort à contre Mort...
radeau de la mésuse
distrait...
En Vérité
comment dire???
Éthiquement
quand on a vu
et plusieurs fois
la Grande terreur
et qu'on la reverra
une dernière fois
comment dire
quand on ne peut pas dire
ce qu'on peut dire
quand on est
de mauvaise nuit
ou de bonne nuit
qu'aussitôt dit
contredit... c'est la Nuit
Tout est ensorcellement
y compris le Tout
c'est Tout ou encor:
ceci ne tenant
que par la volonté de ceci
qui n'est que ceci etc.
Du vent pour le vol
des oiseaux
de basses cours
qui en souffrent un coup
du bon vent du joli vent
éparpillant les cendres
des maîtres



Stendhal*



Sauter





Sauter
et dans l'instant
insectes
insecticide
homme dent
dans le cerveau
Kafka
encor Music
en squelette
poussières
d'atomes
Sauter
milliards
d'années
de noir
ignare
impotant
se donnant
des airs
important
Sauter
dans la chaux
la saumure
du show
et guedille
en vermicelle
chinois
Donald canard
monétarien
posant ses chaînes
chez le fabricant
de plages
crampé de rire
devant cette masse
à dévorer
Sauter d'un château
l'autre avec un suicide
de froides saisons
d'Etchart
crever de fatigue
ayant farci
sa propre fin
Sauter
devenu la vérité
pendue à la tête
du cheval
Mordu au front
par des chasseurs
de primes
ayant voté
l'obligation
de se rendre à la mer
pour revenir garnies
de pains pissants
forcés de vivre
cherchant ce qu'il a trouvé
cervelle étroite
coeur glacé
pharisien
zéro comptant
l'univers à l'encan
Sauter
étouffé suffoquant
trop de rage contenue
passer rendu caduc
asséché
de surpopulations
en combats de coqs
nourrit par antabuses
le sacre du printemps
pour la belle écarquillé
Sauter
le conscient
mordant la mort
pour ne pas
perdre l'Amour
Sauter en plein dedans
ses rêves rêvés
et des animaux
sans juge en soi
Seul imaginant
l'image qui s'en va
collée de mille poils
de tendresses
devenant pierre
poussière vent
Sauter
dans la création
déjouant
les rusés calculs
de l'arnaque
des bonheurs
monnayés
sur des plages
de corps rayés
de ténèbres
Sauter d'Amour
pouvoir contre néant
sur la ligne continue
d'une aile qui vole
pendant que tout
le reste tombe
et déchoit...
en des bonheurs
cocufiés infidèles
aux cris du coeur étouffés
des distractions communes
Enfin  ces risibles petits
faits d'art passés
de l'autre côté ici
où se logent les signes
élus naïfs de vérité
pour ne pas mourir
pas semblable
pas du un
à risques et périls
Sauter d'Amour
et d'eau fraîche
Être erre taire soi
par tendresse affection
émotion jusqu'à prier
la poussière d'exaucer
le voeu de tenir
sous des climats
insensés
monnayés de corps
malvenus aux périls
destructeurs des salades
trafiquées
en forme de palmiers
chromés l'avenir
n'est pas aux glorieux
la richesse
se découvrira
dans les lits d'aurores
et de puretés
dans la lumière
d'âmes soeurs
anonymes
pour un seul coeur
de chair fragile
pas encor machinée
Art sans guide
Michelin
sans GPS
art du saut dans le LÀ
d'ossements
des perd verts
jamais appelés
des maîtres d'éternités
pas la même mort
pas cramponnés
en tombes qui volent
L'avenir d'Art dort
Phoenix cela vient
quand auront sauté
les amours suffoqués
étranglés d'argent
Alors l'Amouir
invincible
prendra le monde





30 nov. 2017

Piailles



Tant De Neiges
sous les palmiers
en bordure
des ouragans
là où des panthères
et singes crapauds
furent exterminés
au moment 
de la prière
des dromes 
l'âme morte
a l'esprit
de Palais de Cristal
atomique
l'Enfer se pensait
à ses ébats
tout feu tout flamme
rageurs
des cendres
en mots
de glossolalies
le lui
qui me moi
répète
l'encor
pas cher
et cri
d'arriver
Vivre chair!
et paradis
de froides
apparitions
brûlant
les sorties
de cervelles
noircies
béates
 RIEN
tout pour dire
quatuor attendrit
aux sons rébarbatifs
de barbares
cravatés
crachant en l'air
le temps
des parois
à tenir
l'obligation
d'Amour
L'Emporte
le jeu
ses cancers
de trappes à souris
pleines de tristesses
bûchant l'air
qui ne viendra plus
L'éternité reput
aux tables des morts
en maux dès le début
à se taire
pour redire
que sang des mises
errantes
ignares
en nombre sans fin
des faims
Demeure
cent lieux
en peurs de brousses
éclairées de festins
guidant la masse
au Camp
de tous les uns
unis formés
en l'UN
totalitaire



                   Feu D'art


Sortir de la nuit
du jour aussi
amener le chat
et et et et et
Hiroshige
les oiseaux
portes ouvertes
cela vient
de vent brisant
les vanités
saccageant
la langue
de leurs ruses
l'arrachant
au frère Ange
la monnayant
de canonisations
finissant sclérosée
aux formes gainées
d'irritations
d'hommes de lettres
Alors une fête
pour un deuil
au s'oeil de l'ordre
de la joie
correspondante
à l'innocence
ivre d'oiseaux
libérés de l'air
malsain des tirs
a bande paquet
des moeurs
et coutumes
pour en finir
avec le quotidien
et rendre visible
le visible
vertigineux
précaire
éphémère
transitoire
et passé déjà
le temps
de l'aile de l'ange


15 nov. 2017

Des Pas Là


Rebut Pas Corrigé


Petits pas
passant
par l'air
s'élevant
des chaux vives
pour requiem
d'ossements
d'un ciel
vilipendé
de calculs
disparus
sans savoir
somnanbule
tombé sous zéro
libérant l'universel
Présence
de l'Émotion
à la valeur d'Alpha
en petit dessin
de routes du Silence
déjà dans le grand
univers éternel
commençant
ses couleurs
progressant
dans lumière
vers le soleil
de l'oeil sol oeil
seul oeil etc.
De ce côté
les mots s'amusent
avec le Pas Là
sortent de leurs gonds
Solal  etc.
Et des guerres
dans le ciel
venues de la tétaire
à transfigurer
en petit dessin
de sortie tranquille
passant de nuit noire
en graphie d'air
d'eau et d'espace
à la manière de Watteau
partant pour se taire
au Silence de Pascal
semblable à Francis
et Antoine
dans une ruelle de Paris
cueillant des vies d'anges
dans un camion d'éboueurs
en colère obligeant
les drôles de moineaux
à s'expliquer d'un tel geste
Présentation du maître etc.
"Le philosophe n'en sait pas
réellement plus que
sa cuisinière"*
Contrat dictions
mille définitions
des maux du mot
toujours comment dire
mettre la table
et l'inévitable Fin
et post-mortem
en blanc (noir) de Chine
traduit par Lao-Tseu
déjeunant sur l'herbe
de Manet discutant
des aplats à servir
à la sortie de la conscience
d'(une grenouille
d'un étang et plop...)
Tenir pendant
la dévoration du monde
la terre compostant
tout ce qu'elle veut
y compris les Disparus
sans pourquoi
insistant pourtant
dans la lumière
mystérieuse
de son lieu infini
Elle va et va très bien
et bleu comme une offrande
s'offre à l'univers
pour le reste invisible
qui mène la barque
avec à la proue
le numineux
pour la plus grande joie
de ce qui devrait tenir
tant que l'Amour
n'est pas passé
au Céleste
et que la nuit
recèle la lumière
par petit dessin
sans temps
la soupe chaude
des cent aux fonds
du plus bas savoir
que c'est lui pas l'autre
de l'autre côté ICI
et que le nous
du Je est le même
dans l'ensemble
couvert de nuages
croyant Dieu
et l'Homme de foi
avant d'Être...etc.
Cela pense en Eux
tous en Je
mais tenu à distance
Guerre voyant
l'insensé du sens
bloquant l'arrivée
au-delà des signes
rebuts et corrigés
sans histoire
sur la terre
comme au ciel




Valéry *