16 sept. 2017

Monde Peint Sculpté


Dessin Pour Partir


Faire défaire
des affaires...
Du vandalisme
(Île des Soeurs
2009 ?
de la destruction
de beaucoup de plâtres)
reconstruire
en détruisant encor
comme c'est de goût
de re-refaire toujours
autrement
par la même vision
d'Amour
Reprendre retenir
revenir par d'infimes
poussières de mémoires...
Créant par un gros coup
de marteau dans la tête
responsable
de ce qui se doit
d'être LÀ
et pas ailleurs
bien cacher d'éternel
en la quête toute infime
qu'elle soit la joie qui se sait
prendre de l'amplitude
et monter avec l'esprit fort
pas certain du tout
mais c'est plus fort
que tout...
Avec pas contre
tout contre
éblouie émerveillée ravis
quand cela rassemble
En larmes...
Allons un peu de tenues
tenantes ténues tenir
à quoi ?
Des bribes soudées
pétries crayonnées
de la juste valeur de la chose
absoute posée
infailliblement
(non sans rire)
de voir à penser
contre peur et marée
vents tempêtes
Allons vers ce qui sera
bien attaché aux pieux
dans le coeur pensant
Que de beauté solide
et bien retenue
musique pour l'oeil
du dieu caché
dans le souffle sanglant
de la création prête
pour toutes les mères
des sarcasmes
Et qu'est-ce que l'Art
sinon perpétuer
ce qui a été est et sera
dans la lumière
Et revenir reprendre
sans fin...
Du peu du cri possible
instant fugace
tu voies tente de FAIRE
voir...
À qui vers qui pour qui
et pourquoi ?
Un capharnaüm
une déflagration
d'univers...
Et surtout des jes jeux
de miroirs doublant
dédoublant se multipliant
à l'infini créant décréant
recréant Esprit Enfant
disparaissant
dans le trou noir
de l'Attente atroce
de la cervelle
dévorant de la conscience
en mots à maux
pour suivre le sans fin
depuis la fin

Posthume de Lui
le UN va p'tit Camp
des uns "...et plus ma joie
jaillie de ce qui me dévore" *
à quoi es-tu mort
de cela les farceurs
de la vieille lutte
portant les décombres
au diable au vert
de Nature natures
et du cul tout se figea
en gelée de pommes
la femme fut
dessinée en couche
avant de l'être
comme les étoiles
et les guerres
et la tarte aux fraises
et puis le dessin
menant au dessein
d'un tableau
d'une sculpture
Quelle merveille
d'addition du monde
l'ouvrant à satiété
ensuite entre pairs
qui sont parmi nous
depuis la nomination
du bonheur dans l'effroi
du Grand TOUT

Chacun uns en UN
part comme aucun
en autant qu'un
soient un en d'autres uns
ou UN est TOUT
en tout...UN et pourquoi
UN pas deux etc. etc.
Où pas du TOUT
Alors qu'est ce que
FAIRE VOIR
Instant éternel
instant sans fin
dans la fin du temps
de la conscience
"Premier degré du terrible" **
à moins que...Enfin
cela se voit à l'effleurement
d'Amour fugace floue
vague emportant
l'avenir éternel
en son Lieu d'au-delà
de cette farce lumineuse
qu'est la lumière du jour
décomposant flétrissant
brûlant la pauvre chair
séchée jusqu'à la poussière
et son infime petit cerveau
que trop tard
il dût commencer
par finir en...Rire
Le mieux est CELÀ
qui Est terminé
ce contrat
La Fin d'avance
étant LÀ signé
entre la Beauté pipée
la famille le père le sein
t'es pris
Les musées ont assez
amusé ces foules aveugles
et la sculpture pour aveugles
demeurées dans sa coquille
de marbre poli
en spermes blanchis
des sépulcres...
D'où émane le désir
de rendre grâce
à la vie que donne
l'Art seul vrai
Vie donnant toutes les autres
et sa fin (une de ses fins)
celle-ci n'est qu'un changement
de perceptions par cellules
en excroissances
prolifère l'indifférence
à l'égard de la vivance
(lumière) de quelque chose
portant un regard de silence
voir pensé dire vivre
en un grand OUI
à porter d'image
vers le verbe


Michel-Ange *
Rilke **

Un Blanc


Agrégat Pour La Base
Et Le Sommet


Ici aussi simplement
qu'un vent emportant
une paire d'ailes
Sitôt trouvé comprit
quel ennui
et plein d'embarras
sèment la culpabilité
du pas LÀ
hors la foirade
parasitaire
destructrice 
de quelque chose
qui ne finit pas
qui va finir 
comme tous les uns
du UN compris
Mais pour l'instant
il s'agit d'en sortir
de la vie commune
et à tout moment
et par tous les moyens
autres que ceux édictés
par la Nature
et ses entourloupes
naturelles
Créé en jouant un tour
à la police des éléments
de la jungle darwinienne
de l'immense insensibilité
céleste jeu de mégalomane
épinglant la MORT
à l'avance sur tout
ce qui va mourir
Pas abandon
cul-de-sac
en consolation
dévoré tout cru tout cuit
par les uns du UN
et dopé de société du crime
Doser les couleurs
adoucir les blancs
en petites nuances
aux lignes du oui faire
refaire reprendre
jusqu'à la dernière
reprise d'extase
par la vive mémoire des noirs
où retournent les couleurs
La lumière poursuivant son tri
en son don de joie
perpétuant invisiblement
le lien d'Amour
entre les perceptions
À la main des mains
des signes signant
ce qu'il faut
pour tenir debout
Apprivoiser
le plus Grand
par la pulsion (Rebelle)
de créer lentement
mûrissant fanant
sortir en fin
de l'enfer pour un autre
en faire quelque part
ou pas...Dieu ou pas
et quelle prétention
de le nommer
Étrange ce il y a
et il y a pas...
Alors petits dessins
pour trouver
C'est à VOIR

Agonies enfer
une petite extase
de création
pour une vie
chiasmatique
De redites
sur un lieu
impropre à l'élévation
où tout tombent
donne à tomber
s'estropie
sans s'exaucer
sous le couvert des viandes
frémissantes fumantes
d'hommes lapins
sur le vert gazon
à passant au civet
de monsieur et madame
en repas de son éminence
la Mort éternelle
Né pour ça
ou pour une liberté
acquise apprise
par l'Art de s'user
pour le désir de débarquer
pour se Taire
ici ou ailleurs ou pas
par petits dessins
faisant découvrir
l'unique vrai bonheur
fugace léger inutile
mais...en clé de voûte
Graal pour percussion
et Célesta...
ou bien ou bien
En Fin
que de choses et d'autres
art de RIEN


L'Art


Lignes Et Couleurs
sur fond de néant


Pour la traversée
du grand d'oeil
quelques chimères
et des larmes
Jouant joué
se croyant libre
Éveil conscience
lucidité par art
donné protégeant
du bien du mal
Perçant le carrousel
des suivants
de la sphère des morts
Juste une ligne
tenant tête au corps
capté des sévices
et tortures
compostées
pour un paradis
de prières prosternées
a je nous moqué
marionnettes
pantins ficelés
Nature natures
cendres de libertés
steak de molécules
souches atomiques
sous des Caraïbes
brassant des affaires
de vents et de tempêtes
L'Art en tombeau
de lumière
éternel et jouant
de tout
pour mourir de Rire
Juste une ligne
pour un point d'appui
menant à RIEN
à Nulle Part

Ici comme au Ciel
Éponge trous noirs
trous blancs
noir sur noir etc.
ou bleu comme une orange
des surréalistes
en conserves des pops
des papes à troupeaux
en soucoupes
athées de reines
Allons peaux courtes
têtes molles
par attaque de pif
pas libre de ne pas l'être
sans musique
sans le pied dansant
le sang de la danse
ni parchemins
pour la fin des temps
en quatuor à cordes
pour se pendre avec l'art
et quitter la fin des temps
pour revenir...
à qu'est-ce que l'Art ?
Ce qui Est parmi ce qui n'est pas
de la terreur dans l'oeuvre
du bon Dieu
se prenant pour Tout
pour l'art y tout
le flou le vague l'inutile
le très bas le plus que parfait
au plus fort la poche
au haut de l'affiche
...Allons voir
le noir de toutes les solitudes
de toutes les douleurs
le coeur meurtri
du jamais plus
des vraies illusions
à rêver d'Amour
et d'eau fraîche
enlacer de tendre temps
hors le crime Commun
passé présent et à venir
bien Réel...
La résurrection
sera atroce et la vérité
tout en Art
Art du Tout croche
de la contradiction
du mixage de la rebelotte
brasse brasse
scories du cerveau
de sauce blanche
prêt pour Tout
et n'importe quoi
Techniquement K.O

...de Boch Poussin
au cas où...
Cézanne et le bon Dieu
à penser...dans (Poussière
du Dieu ou de l'indifférence
devant la Beauté
l'imbécillité de voir
le néant de sa présence
ou s'il a une idée
dans qu'elle foutue
cul-de-sac ce quelque chose
s'est fourré etc. etc.)
Ou encor enfants
des semences
par autant en emportent
la fin du déluge
du jugement en douce
silencieux invisible
cela qui Est LÀ
tenant s'éteignant
de brûler rouge jaune
bleu noir sidérant
puis l'Art derrière
tout cela demeure
caché terré comme un dieu
à son précipice
Déteste la police
les papiers qui s'identifie
la nomenclature
le caméléon démocratique
le capital la terreur des requins
du style du monde qui s'éteint
de brûler...




6 sept. 2017

Sortir Dedans


Objet Perçu
en signe
de quelque chose
pour un Peuple


Oiseaux comas
des blancs du coeur
fermer les hublots
la ponctuation
et carapace
Sans suite personne
qu'un UN LÀ
en porte à mots
tenant lieu
d'une déflagration
interminable
RIEN tout a été
sera demeurera
tel que le président
Dieu le tyran
ou Bob Dylan
la Poune
la voulut...
C'est leur histoire
à prendre ou à laisser
avec des pincettes
En vérité
que veut l'Art
sinon maintenir
par un tour
de passe-passe
le réel tel qu'il Est
Et il est quoi ?
Ce mystère
que seul l'Art
peut percer
par la conscience
qu'il a de créer claironnée
faire voir de toutes les manières
l'horreur fureurs
cataclysmes de la Nature
ce quelque chose
du mouvement sans fin
de destruction universelle
de la matière incomposée
point d'appui
pour la contrepartie
la fixée la mettre à l'arrêt
la tripotée formée
la mettre au rythme
(lui faire des petits)
de toutes les couleurs
en dessins statues fresques
un RIEN de partance
pour un conte d'érection
éjaculant des bisons
cerfs oiseaux à géométrie variable
en forme de barreaux
les premiers
des fleurs cocotiers
et des idées du politique
des grappes de raison
le vin les noces de Cana
le terrorisme la révolte
les Doges les guerres
bombes grandes surfaces
la mort les enterrements
le tralala lala
quotidien
Qu'importe un mix
du câlisse pour un monde
qui vaut ce qu'il vaut
Créé par tous les moyens
que donne l'Art
pour en rire pleurer
s'y suicider naître
corriger ajouter
enlever s'élever
danser souffrir
enfin fatigué s'éteindre
la chandelle morte
plus de feu... RIRE
Tenir peindre sculpter
raconter...

Les étoiles et le vertige
en tête percevant
l'émotion le risque
de la dilution
dans la grande soupe
déjà de l'histoire
c'est partie
on entre dans la danse
on l'apprend par Petipa
de-ci de-là  Nijinski Noureev
l'envol des corps
sur des musiques poèmes
en mille histoires
à raconter...
Pour ne pas crever d'ennuis
pour ne pas ne pas...
De la Nature à Dieu
à l'homme à l'Art
Il était une fois...

Sans histoire
pour une histoire
d'attente de deuil
de mort certaine
de l'Art après
la fuite de l'esprit
terre comprise
de celle...etc.
Histoire d'évanescents
souvenirs en peu
du TOUT de RIEN
et des soubresauts
de pouvoirs anciens
de guerres entre
eux les Uns du UN
de BOOMS
badaboumboumboum
de cerveaux programmés
pour crier liberté
fraternité égalité
du bon sauvage
à la rose de Personne
du Grand Camp
à la perdition
du retour en enfance
à alzheimer
a disparu au fond
des ténèbres
etc. etc.

Déjà
une histoire
qui à la fin
pour un dernier
mot d'ART
de quoi ?

Cela reste à voir !




Poussière De Vie



Temps Don Né
d'Achille
talon
après con fusion
des genres
Tenir escarpement
du contresens
art de peindre
de sculpter
l'inutile
folie
d'un je
d'emprunt
euthanasié
de naissance
en cul-de-sac
sablier
de désert
infime
vérité
ni mort ni vie
qu'insensé
en plein jour
la nuit
À couper
la mort
de son intention
diabolique
d'en finir
avec elle-même
alors que la vie
Art de RIEN
porte d'enfer
de la conscience
à son jugement
d'éternité
Dieu évaporé
la sentence
sans équivoque
depuis
les coeurs brûlent
de disparaître
à jamais au feu
de l'action
compostant
la cendre
du retour
D'où viens-je
où vais-je
vers où...

Silence
en mot-mi-fié
ceux-là
en petites pièces
à coeur à corps
en accord
avec en fin
et voir
les larmes
 par palpitations
d'Amour
même en dés pipés
d'apparaître
à mains rompues
d'aura
cassé brisées
en miettes
poussières cendres
caché secret
gardé
en forme de momie