25 août 2017

Silence Se Lève


Composition 
pour le Seul


...et des tu vois
ta vue tombe
tu racrapotes 
tu sèches 
et tu coures 
du tripot
à la broderie
(Céline et la dentelle)
la danse...
de la peinture
en fil sur vertige
captant les buzz
du coeur
tes pattes ouvertes
jamais de déceptions
psychologiques
c'est du lot
et de l'imbécillité
désir au feu
de part d'oubli
Des envols 
enflammés 
des morts
L'Art c'est cela
es-muss-ein 
musique ton corps
tout céleste
mieux que rire
en crevant 
dans la note action
dessins hors les ordres
des faux jetons
d'idolâtres creuses
à faire procréer 
la farce 
outrageusement
parfaite éternelle
du début à la fin
en de si do ré mi
sans soldes
déchiquetés
d'eux disparus
d'amour mort
Émotion fine
hypersensible
tremblante
d'abandon
Multiplication
transformation
inadaptation
disparition
Nature natures
pantins des débuts
et des fins de là
plein de mots
soupe d'alphabets
pas Babel Bébelle
en métamorphose
expirant
en blabla
indifférencié
Le code ayant été
décodé les points
d'appui détruits
l'écroulement
du fond ancestral
brouillé perdu
des célestes
en clavecin
prélude et fugue
courir sauter
l'enfance de l'art
retrouvée recomposée
te voilà chérie
frivole et mouches
en langues de feu
Traversant ce lieu
dangereux tragique
et sombre
en pluies de larmes
désarmées
en des silences
se levant devant
des vertiges
d'ignorances
sang sans des coeurs
séchés envoûtants
tout ce qui passe
glossolalies
tandis que défraîchit
à l'instant
passé présent
et ce qui n'a
sera jamais
Posthume socle
et poussières

Tralala LÀ
si vous qui sait ?
Entre tout
En fin aime sans JE
en palpitations
continues
vers par
ICI-MÊME
de sables
d'eaux
tombant du ciel
ces suifs
d'arrêts cardiaques
tes perruques
jamais ton âme
pourtant ces cris
ces odeurs de toi brûlé
se soulèvent
en renversant
triant en joie de rage
apaisée
Des larmes
portant l'éternel
au bon endroit
pas pour tous
qu'est-ce qu'ils croient
ces savants
En avançant ?
Allons t'es belle
chérie !!!

Au dernier tome
à la sortie des grilles
d'atomes



24 août 2017

Quoi ?


Mausolée
Pour
Corps De Taureau


Dedans dehors
osmose 
symbiose
épiphanie 
et bien sûr 
sans aura
la fin dès le début
danse des morts
en quelques disparates
à la quête du rameau d'or
de l'Atlantide
ou des îles Mouk-Mouk
lieux ou l'Esprit
auraient fui
laissant derrière lui
la maladie mortelle
des fixés bétonnés
d'atomes au cercueil
de la propagation
du UN en uns
totalitaire apeuré
narcissique bunkérisé
du Boom badaboum
boum boum
Demeure la bouteille
à la mer après le déluge
sur le Sinaï
en son message
des fins dernières
Voici mots à maux
Au début était la fin
du début de la fin
l'union du ciel
et des en faires
réalisés menés
à leurs conclusions
Maître du monde
l'ennui aidant
la décision fut pris
d'en découdre
avec cette histoire
et de me terrer
dans la bouteille
où ivre de joie
parcourant les océans
et me retrouver
sur la montagne sacrée
du début du conte
sans raison
imbut d'incohérences
créant une quincaillerie
à consumer
mettant un terme
à cette maladie unique
de quelque chose
qui brûle du début
à la fin

Cette maison plantée là
sur la colline à droite
grise et dans le brouillard
par la main la mère
où allons-nous ?
Tristesse et des larmes
...
De l'eau une rivière
des cavernes
la crue soudaine
l'engloutissement
du noir de l'effroi
terminé
Et la beauté lente
aussi certaine
des renaissances
entre l'enfer et le ciel
la ligne grise
le chemin cartographie
l'unique intelligence
Monde
et sort un instant
du marasme de l'ennuyeuse
condition humaine
où tout s'évapore
disparaît aussitôt qu'aperçu
Goûtant les odeurs
attrapant quelques couleurs
c'est froid dans la tombe
"qu'il parle pour lui seul:
les mots retentiront
dans un autre monde" *
et pas sur réel en fait
qu'est-ce que le Réel
véridique ?...Rire
Pétale des amas de plumes
confettis instant nuptial
plus léger que l'esprit
des choses balbuties
déporte les portes ailleurs
mais celle-ci est bien
Démordre débâtir
désorganiser la folie
le désordre
sculpter la vieille tête
peindre le coeur
Rire encor et tomber
étourdie évanouie
mort...Persister ! Rire...
Toujours dans l'arène...




Bonnefoy *


Où Tu Ne Sais Pas


Voici Le Tableau 


La Beauté
d'effroi
précipice
infini
Lumière
tu voies
tu sombre
etc...


Il y a


Nid De Plâtres
(Artefact Cérébral Secret)


Avant
voir derrière
plus loin
trépassant
le fixer
ce qui ne voie pas
passer outre
hors se désobéir
s'enfreindre
La cage
la cellule
l'abattoir
du (des) condamné(s)
à mort
Poursuivre
malgré...
le châtiment
l'exténuation
le destin karma
tralala chakra
etc...
Mélange
mix me up
soupe à l'alphabet
relativisme relatif
Quelle est la couleur
du temps...
des Disparus
Gris noir blanc poudre
résidu répit
trop court
trop tard
user des mots
sans contenu
jaune rouge bleu
de l'ennui
de la vérité
décrit de l'horreur
Histoire infinie
de milliards de fins
d'un conte
à mourir vivant
mort ou vif
en cul de communion
de rage d'amour
d'une déraisonnable
raison folle
à folie furieuse
monde asile
d'en faire ciel
ou d'enfer terre
Toujours à redire
litanie chant
de désespérance
par mille manières
de poussières
au socle fragile
d'agripper séchant
sur la page
d'une tristesse
diluvienne
sidérant
et mort de la Mort
Art tu voies
tu passes
tu sors vivant
où t'attend
TA MORT

Pas fragile
éphémère
volatile
ou nihil
en nullité
perdue
infiniment
amoureuse
de la lumière
s'éteignant
au coeur du monde
à la dose létale
par robots tueurs
de chairs et d'os
Mais avec l'éternel
éternité éternellement
éprouvé LÀ ICI
Allons n'importe
exporte porte
ouvre sort revient
transporte
entre brûle
fait de la lumière
chemin de bombes
de solitude
de misères
L'horreur
invisiblement
répandu
des natures Nature
à mots couverts
d'intrus dévoreurs
de comas
d'ignorances
de morts morts
asséchés de bien parlant
édités du capital
le nerf maomotsnétaire
SEUL passant
par la part
de cela menant
au grand Silence
du dépassement
de toutes forces
formes manières
sottises balivernes
histoires...
Allons !

Artefact cérébral
nidification
préhistorique
certitude doute
outrepasser
par LÀ tu voies
en failles d'éclaircies
et pépites d'esprits
retrouvés
milles et mille fois
perdues cassées
poussières de mémoires
Tout s'échappe
file indifférente
au pas LÀ
"...Une langue faite
de noyaux de mots
 une langue
qui n'est pas cueillie
en haut sur des tiges,
mais saisie dans son germe" *
De si loin
déjà rompant
ayant délesté
la pesanteur
de l'exemple
des us trop bien assis
de faire semblant
Sortir aller voir
voyant...
Quoi ?
De l'autre côté
ICI...
ICI ?
Ce que l'art
en son absolue
nécessité
Métamorphose
sublimation
transfiguration
vers le désir
à reprendre
depuis le début
et devant la MORT
en corps et encor
trace présence
en poudre d'os
plâtre râpage
grattage etc...

À côté
pas là LÀ
passant la paroi
par les étoiles
de Saïs ou Dieu
sait quoi ?
Du point d'appui
le LÀ pour l'ICI
eux (milliards
de têtes terrifiées
terrifiantes) dévorant
de la base au sommet
tout ce qui bouge
alors peindre sculpter
pour casser les dents
de la machine à mort
naturellement
bonne qu'a ça
Du solide de l'endurance
de l'élévation
à coup de langue de feu
allons jouer dans l'île
n'oubliant pas de revenir
à la maison...




Rilke *


20 août 2017

Cacochyme


Pulsation Sang Arrêt
de Vive Mémoire


Art pas pour tous
trancher 
dans les tranchées
de cris en trie
des tyrans
des bouses 
cocos comiques
cacochymes 
et puis
un conte à rendre
d'avoir capitalisé
la nidification
des nids de Vincent
en gains de destructions
massives (Revanche
sacré d'un bouche-trou
pour poulailler)
de la crucifixion
d'un crisse de cave
mis en bière
sous vide
pour un éternel retour
boomerang
par mots et maux
du verbe
revu et corrigé
par Nietzsche
Bataille Girard
Foucault ou Bakounine
en Dieu lui-même
pendant que la nuit
s'épaissit
que la mort
aura raison de tous
des mots à maux
des maux à mots
homogénéisés
escamotant
les mottons
chiquant du moma
de rires jaunes
rouges et bleus bébés
des pros de la vocation
et de la provocation
des anciens maîtres (tous)
aux nouveaux
tranquilles et incolores
n'ayant conservé
des anciens que le délavé
la grisaille l'ennui
de branles mats des morts
Tous emportés
par le grand Huang He
en poissons séchés
aux arrêtes d'agents doubles
grassement payés
par les affaires à bon marché
oubliant la couleur
la lumière des étoiles
qui brillent dans le coeur
sans loi transcendant le voir
des courtes vues
Peinture vue
et celle qu'on verra
peinture qu'on fait
faite qu'on refait...
apporte de l'autre côté
ici peinture sauvage
qu'on n'apprivoise pas
qu'on devient pour
librement l'éternité
entre ce qui est
et ce qu'on est
On ne passe pas
de l'autre bord
avec un os
un écu
ou un tableau
avec soi-même
en vérité

Écomomies
des multiples
en de ridicules
idées de contrôle
des couleurs
de l'ennui
à l'éclairage
de ruines
totalitaires
à la 10ième
de Dmitri
en lignes
alignées
des trop tard
UN tyran
le tableau
en évanescences
posthumes
Intégration
des bruissantes
de l'infernal
pour le dire
aux anges
des déguisés
en maîtres
sans marteau
pour aller au fond
du trou de mémoire
Allez confusions
désordres
décousus
des coups de morts
en passe
et de l'autre côté
D'abord ici
des suites
du débordement
des hordes
voilées d'envies
de la sortie d'histoire
celle du UN
des uns
du début à la fin
pour le dernier Camp
d'exterminés à raison
de la raisonnable
raison déraisonnante
comme de raison...
Et tout est passé
trop tard...
Demeure la waltz
de Dmitri...
avec Lui

Du souffle agrippé
le signifier
s'écroule
ne porte plus
la griffure
tenant de lumière
et peu pas...
de plus de moins
d'échos...Silence
Murmure
des sentences
cartésiennes
en traîner de vases
matières des fins
au début
Décimer la vérité
qui n'a eu lieu
et le mensonge
anthropophage
des bombes
poudres désertiques
Attendre
d'autres éternités
de floraisons
sans cage
ni saccages
...D'ici là
comment mourir
de mémoire ?