24 août 2017

Où Tu Ne Sais Pas


Voici Le Tableau 


La Beauté
d'effroi
précipice
infini
Lumière
tu voies
tu sombre
etc...


Il y a


Nid De Plâtres
(Artefact Cérébral Secret)


Avant
voir derrière
plus loin
trépassant
le fixer
ce qui ne voie pas
passer outre
hors se désobéir
s'enfreindre
La cage
la cellule
l'abattoir
du (des) condamné(s)
à mort
Poursuivre
malgré...
le châtiment
l'exténuation
le destin karma
tralala chakra
etc...
Mélange
mix me up
soupe à l'alphabet
relativisme relatif
Quelle est la couleur
du temps...
des Disparus
Gris noir blanc poudre
résidu répit
trop court
trop tard
user des mots
sans contenu
jaune rouge bleu
de l'ennui
de la vérité
décrit de l'horreur
Histoire infinie
de milliards de fins
d'un conte
à mourir vivant
mort ou vif
en cul de communion
de rage d'amour
d'une déraisonnable
raison folle
à folie furieuse
monde asile
d'en faire ciel
ou d'enfer terre
Toujours à redire
litanie chant
de désespérance
par mille manières
de poussières
au socle fragile
d'agripper séchant
sur la page
d'une tristesse
diluvienne
sidérant
et mort de la Mort
Art tu voies
tu passes
tu sors vivant
où t'attend
TA MORT

Pas fragile
éphémère
volatile
ou nihil
en nullité
perdue
infiniment
amoureuse
de la lumière
s'éteignant
au coeur du monde
à la dose létale
par robots tueurs
de chairs et d'os
Mais avec l'éternel
éternité éternellement
éprouvé LÀ ICI
Allons n'importe
exporte porte
ouvre sort revient
transporte
entre brûle
fait de la lumière
chemin de bombes
de solitude
de misères
L'horreur
invisiblement
répandu
des natures Nature
à mots couverts
d'intrus dévoreurs
de comas
d'ignorances
de morts morts
asséchés de bien parlant
édités du capital
le nerf maomotsnétaire
SEUL passant
par la part
de cela menant
au grand Silence
du dépassement
de toutes forces
formes manières
sottises balivernes
histoires...
Allons !

Artefact cérébral
nidification
préhistorique
certitude doute
outrepasser
par LÀ tu voies
en failles d'éclaircies
et pépites d'esprits
retrouvés
milles et mille fois
perdues cassées
poussières de mémoires
Tout s'échappe
file indifférente
au pas LÀ
"...Une langue faite
de noyaux de mots
 une langue
qui n'est pas cueillie
en haut sur des tiges,
mais saisie dans son germe" *
De si loin
déjà rompant
ayant délesté
la pesanteur
de l'exemple
des us trop bien assis
de faire semblant
Sortir aller voir
voyant...
Quoi ?
De l'autre côté
ICI...
ICI ?
Ce que l'art
en son absolue
nécessité
Métamorphose
sublimation
transfiguration
vers le désir
à reprendre
depuis le début
et devant la MORT
en corps et encor
trace présence
en poudre d'os
plâtre râpage
grattage etc...

À côté
pas là LÀ
passant la paroi
par les étoiles
de Saïs ou Dieu
sait quoi ?
Du point d'appui
le LÀ pour l'ICI
eux (milliards
de têtes terrifiées
terrifiantes) dévorant
de la base au sommet
tout ce qui bouge
alors peindre sculpter
pour casser les dents
de la machine à mort
naturellement
bonne qu'a ça
Du solide de l'endurance
de l'élévation
à coup de langue de feu
allons jouer dans l'île
n'oubliant pas de revenir
à la maison...




Rilke *


20 août 2017

Cacochyme


Pulsation Sang Arrêt
de Vive Mémoire


Art pas pour tous
trancher 
dans les tranchées
de cris en trie
des tyrans
des bouses 
cocos comiques
cacochymes 
et puis
un conte à rendre
d'avoir capitalisé
la nidification
des nids de Vincent
en gains de destructions
massives (Revanche
sacré d'un bouche-trou
pour poulailler)
de la crucifixion
d'un crisse de cave
mis en bière
sous vide
pour un éternel retour
boomerang
par mots et maux
du verbe
revu et corrigé
par Nietzsche
Bataille Girard
Foucault ou Bakounine
en Dieu lui-même
pendant que la nuit
s'épaissit
que la mort
aura raison de tous
des mots à maux
des maux à mots
homogénéisés
escamotant
les mottons
chiquant du moma
de rires jaunes
rouges et bleus bébés
des pros de la vocation
et de la provocation
des anciens maîtres (tous)
aux nouveaux
tranquilles et incolores
n'ayant conservé
des anciens que le délavé
la grisaille l'ennui
de branles mats des morts
Tous emportés
par le grand Huang He
en poissons séchés
aux arrêtes d'agents doubles
grassement payés
par les affaires à bon marché
oubliant la couleur
la lumière des étoiles
qui brillent dans le coeur
sans loi transcendant le voir
des courtes vues
Peinture vue
et celle qu'on verra
peinture qu'on fait
faite qu'on refait...
apporte de l'autre côté
ici peinture sauvage
qu'on n'apprivoise pas
qu'on devient pour
librement l'éternité
entre ce qui est
et ce qu'on est
On ne passe pas
de l'autre bord
avec un os
un écu
ou un tableau
avec soi-même
en vérité

Écomomies
des multiples
en de ridicules
idées de contrôle
des couleurs
de l'ennui
à l'éclairage
de ruines
totalitaires
à la 10ième
de Dmitri
en lignes
alignées
des trop tard
UN tyran
le tableau
en évanescences
posthumes
Intégration
des bruissantes
de l'infernal
pour le dire
aux anges
des déguisés
en maîtres
sans marteau
pour aller au fond
du trou de mémoire
Allez confusions
désordres
décousus
des coups de morts
en passe
et de l'autre côté
D'abord ici
des suites
du débordement
des hordes
voilées d'envies
de la sortie d'histoire
celle du UN
des uns
du début à la fin
pour le dernier Camp
d'exterminés à raison
de la raisonnable
raison déraisonnante
comme de raison...
Et tout est passé
trop tard...
Demeure la waltz
de Dmitri...
avec Lui

Du souffle agrippé
le signifier
s'écroule
ne porte plus
la griffure
tenant de lumière
et peu pas...
de plus de moins
d'échos...Silence
Murmure
des sentences
cartésiennes
en traîner de vases
matières des fins
au début
Décimer la vérité
qui n'a eu lieu
et le mensonge
anthropophage
des bombes
poudres désertiques
Attendre
d'autres éternités
de floraisons
sans cage
ni saccages
...D'ici là
comment mourir
de mémoire ?



Prendre l'Air


Voici Le Tableau


...voir dans les magmas
la gangue
en être osé bougé
fissurer creuser
griffer au creux
du trou (celui-là)
des viandes
à sang à sac
aux organes
d'UN parti
sans retour
Ha ! Ces paradis
d'en faire à BOOM
disparus de corps
et d'esprit
résidus de larmes
pauvres bêtes
perdus de souffrances
apeurées...sages...
LÀ mais OÙ ?

D'avant OÙ
en des mémoires
éteintes
rêvant désirs
de monde
lumière
tendre affection
sortir hors du sang
des capitulations
d'Amours
..."que la peinture
un quart de siècle
avant Dieu
était morte..." *
persister attendre
ce qui jamais
ne viendra
particules destituées
virtuels laiteux
invisibles
socles et poussières
De drôles de sensations
restantes...
Mâche mots
à disquettes
Indécidable
quelque chose...
Est-ce la peinture
qui est morte ?
Y a-t-il encor
un sujet ? Monde ?
Le soleil oeil
brûle seul
Transgression mon cul
en pet de gaz
UN vendeur un acheteur
une poêle à frire
UN uns maître quoi ?
Clivé assujetti
à ce moi dépris
de tout ce qu'il faut
pour en sortir
sans se priver d'Amour
De la gloire
au RIEN de l'ART
Voici Le Tableau !

Pas sans
et pas savoir
d'ailleurs
c'est vaste
faste et luxuriant
hors la bruissante
des lieux communs
déglutitions
avalement...
avalants avalés
...etc
"Je dis souvent
n'importe quoi
pour passer le temps" **
petits dessins en vrais
perdus allant
vers le destin
de la Grande Peur
en petites balises
de vivances
pour que saute
toutes formes
de dédoublement
du non-Être
LÀ où s'ouvre
le RIEN tranquille
plus que présence
un tout éternellement LÀ
qui n'a pas à voir
à dire mais à demeurer
nom-né...de lui triant
ce qui doit
sans peur
et sans reproche
Voici l'image

Mais tenir
de tous les temps
LÀ ICI-MÊME
en OUI sans peur
délestant le trop
de nuisances
mimant le tableau
comme lui
épuré guéri
éponge devenue
passoire
ramassée par tous vents
Si oser abstraire
sortir prendre l'air
désencombrant
l'ORDRE des choses
hors de mains
de portée
et LÀ se donner
au VOIR
Contingence
esquissant
si cela se peut
reste à voir
revoir et VOIR
encor...Nulle-Part
et RIEN
et un SILENCE
inaudible


Newman *
Bacon **

Vers Où Va Le Vent


Souffles D'Enfance
(en vérité)


Chérissant
l'insensée
beauté
des mises
en chairs
de passages
condamnés
à mort
d'avance
jouée
dans la machine
c'est toi
que l'on mange
dévorant à ton tour
de plus petites parts
de poussières
LÀ OÙ disparaît
pour de bon
la déraisonnable
envie de persister
devant l'ébullition
du voyage au bout
de la vie
Allons fermons
le couvercle

Brumes bruines
rosées des sans dire
sachant pas certain
l'urgence précisent
l'antithèse
aux enchaînés
enchaînant
l'invisible visible
au tyranesque
chiffrant la mort
morte etc. etc.

Allons passons
trépassons d'enfer
retournons au jeu !
De Tout de Rien
pour tout dire
et finir par embellir
la laideur sans dessein
à dessein
par plus petits dessins
à la couleur libre
de rêveries mutantes
pour des mains
d'émotions
s'ouvrant le cerveau
d'offrandes
à RIEN

Semblable
à cette pomme
(Soyons une pomme
avec le maître)
en des germinations
tranquilles
à côté ICI-MÊME
changeant les outils
de la tête pour un fruit
Daumier ou celui
des pas penser
reprenant le pas
sur le fait
de s'être fourvoyé
dès le départ
passant du Un
au multiple de un
infinitésimal
aujourd'hui
complètement disparu
et dans les pommes
et à sang
la terre promise

Sans manière
solitude
Absolu
geste posé
plein de synthèse
d'outre lieux...
Complexité
du trait
aux couleurs
à l'image
et qui portés
par les anges
fait voir...
Quoi ?
Tenir dans l'enfer
vertigineux
et le réel donné
héritage
du LÀ du peu
du Oui du monde
posé à l'oeil
entrouvert
pour en arrêter
(panique fouillis
scories etc...)
s'alimenter du pur
assez du moins
pour oser le pourquoi
approcher effleuré
ce qui doit
nécessiter...
Se donnent à voir
hors de toutes relativités
paradoxes contradictions
...par cela au plus près
pour dire image
crie chant joie mort et
s'envoler en tombant
au ciel où il se doit
beauté coup de coeur
amour compassion
émotion
en ce qui fanne
et crève
disparaissent
Mais d'où ça parle
qui dit ?
(...du noir les couleurs)
dit Clerbout
Allons est-ce aussi
cela ?
Du fond infini
qui tombe
fait l'incommensurable
décomposition
du Dieu nommé
par dix mille noms
pour une histoire
de cruauté
devant se terminer
sous les débris
par l'abandon
des rêves
pour des facéties
de cauchemars
au coût d'une
déflagration
des cerveaux
au Camp de la Grande
ex-termination
posthume postulant
le larvaire paradis
pour les patates
la peinture débusquée
de l'illusion quotidienne
"la mort est le prolongement
d'un rêve factice, la vie
n'étant pas vérifiable" *
Allons passons
trépassons d'enfer
retournons au jeu !
De Tout de Rien
pour tout dire
et finir par embellir
la laideur sans dessein
à dessein
par plus petits dessins
à la couleur libre
de rêveries mutantes
pour des mains
d'émotions
s'ouvrant le cerveau
d'offrandes
à RIEN

...effet mère (pourquoi pas)
 et père diction
en primaires mélangées
rabattues délavées
au vert pré des étals
de l'ennui des natures
mortes des feuilles
à l'automne se ramassent
en poussières de feu
les morts sans pourquoi
en lit de demeures
porte au loin
le désir inutile
mais fondant la fraie
pour qui sait...faire venir


Picabia*