10 déc. 2016

Transfiction



Autres
pas Lui
le LÀ l'ICI
rendant la mort
à peut-être
sans le serment
d'y naître
Retournement
de la terre promise
en jugement
(triage) inchiffré
et sans qui
sans pourquoi
Qu'est-ce que tu crois?
Transfusion
sans caresses
ni pensées
Précis
trop grands
trop petits
restes d'un colis
mal assuré
Peu de mots
trop de maux
par-delà
les peurs
passées ton camp
les camps
le Camp
les leurs
le nôtre
le dernier
foutre le camp
de celui-ci...
Mort ou Vie
t'es coincé
tu sais pas ici
ni de l'autre bord
héritier à la merci
du hasard
là en organes
là en pierre
eau acide en jus de fruits
en rhum en jus de pieds
tout ce que peut
vouloir et penser
un chauffeur d'autobus
mycologue
enseignant
père mère
homme d'affaires en curé
philosophe en dieu
créant et mécréant
décréant...
Dieu pour en finir
avec les dieux
et Dieu pour en finir
en Dieu pour UN
suicide cosmique
Ce qui se pose
là-dedans
c'est Dieu ou pas
et cela ne change
pas l'univers
d'un souffle

Et là la bonne
de l'idéologue
là l'assassiné
là la jeune pouliche
du philosophe
là la pomme
le serpent
la science
le cul-de-sac
et enfin
le déshonoris-causa
du dieu des autres
en UN ronron
formidable
gigantesque
et mystérieux
La vie indiscernable
d'une révolution
permanente
à l'échelle
de du des tirs-ficelles
à idées
de la suite
du monde
jusqu'à l'exténuation
du pensable
là où l'UN
dernier décidera
de la solution
en douce paisible
ou violente

Allons frères humains
qui habitué à tout
même à la mort
de la Mort
suite à la fuite
des esprits
et de la pensée
déterminés
avec l'idéologie
du règne du UN
le dernier...
Dieu lui-même
en personne
Allons encor un effort
en l'éternel retour
du même...
guerre et paix
démocratie
totalitarisme
camps CAMP
en l'UN
pour la vie éternelle
en la vie des morts
Jim Jones ou bien
la main de l'Art
en Dieu sait quoi
de la beauté
de la joie
de l'élévaction
pour en sortir
de l'en faire
de Dieu sait qui
crée pour le vrai
la disparition
qui vient en RIRE
ou PAS



Un Souffle


'Être seul
c'est s'entraîner
à la mort' *

Tremblements
des fragiles
un brin de scie
ou des cris
de forêt
de dieux morts
d'un Dieu
oméga d'OGM
de poissons
chrétiens
en terrible fin
des mères
de rires
Point d'Autres
Rien bien sûr
le même
LUI le UN
Tous en UN
Passé mort
depuis le mot
dès le départ
Faire Croire
en fin
Tout cela se termine
à la seconde près
Hymne Haut UN
en mots formant
de poétiques
prières
en quoi que ce soit
Le guide céleste
des mots en autant
du même UN
en vous tous
et cul-de-sac
bon pour un set carré
sur le plancher
terreux du compte
goûte au sang
fou tu vois
exactement
à l'endroit de l'envers
où ça va...
d'où c'était
pour voir encor
Bosch Brueghel
là où Bach
sent le parfum
des anges...
l'Art voyant
se faire
voir ailleurs
esprit enfuit
des pierres tombales
cachant les océans
d'avenir solo
ayant perdu
à peu près tout
de ma demeure
d'antan
C'est sans TOUT
RIEN...neige
nuage brume
sève...pas d'ici
De LÀ
d'en dessus
des ossements
des cendres
des pas ici
des jamais étés
des passés
pour compte
des bébelleux
capharnaüm
festif du dernier
en FIN

Du souffle
en souffre
s'éteignant
de biologie
et sans la sporée
des émotions
Dieu reprend
sa vérité
Quelle tristesse!!!
Et ça brigue
en masse
d'en finir
avec la forme
le rythme
la beauté
du tenir
d'Amour
aux aurores
du tableau
de la sculpture
dessin qu'il fait
sur l'oasis
de l'âme du coeur
hors des hauteurs
du plus bas
hors la horde
de Nature nature
art tu vois
d'avoir vu
une fois
et prit un portrait
d'un marbre noir
à l'orée
d'un chat qui s'en va
seul en quel Réel?
Bouche en pont
de dire Miamiou
ou bien ou bien
au-delà de l'art
et de l'éthique
des images
médiatisées
par des images
disparues
Rire

Escalade
en JE ou autour
construit
et relier
à l'uni-vert
par une main
de lumière
partie prenante
éclairant
l'autre l'Un
en milliards
de Je crois
que le je
d'ici est foutu
jusqu'au dernier mot
qui n'a jamais dit
en vérité
Prière d'avoir vu
disparaître
par guerre
Alzheimer
euthanasie
bombe
et l'écho même
de l'Art
de se faire signe
dans le fouillis
des sauve-qui-peut
de RIEN
des balanciers
du sans histoire
en bout de course
bouddha Dieu
la création
c'est bon à peindre
et ne rien dire

Céline*

3 déc. 2016

Vent


'Ma brièveté 
est sans chaîne' *

D'ennuis
de fatigues
de larmes
et de je ne sais
En vent de poupe
en pas du TOUT
contradictoire
éternellement
pour RIEN encor
Suites Françaises
quelques notes
d'élévation
sous le soleil
LÀ où s'envolent
les rires devant
la grandeur
clémente
du pas UN ni LUI
ni l'Autre tu vois
fermant la coque
sur la terre
en ciel de mai
des crépuscules noirs
des feuilles aux allures
de joies nuptiales
ta patte ma main
pour de vrai
par UN continuum
librement
consentie à l'éclosion
organique
de mille milliards
d'anéanties
en mix me up
conceptabilisés
Passe
pense à Dante
encor plus LÀ
d'ICI
mieux
c'est mieux
bien Voir noir
dans le NOIR
cassant la limite
qu'est-ce que croire
que des chéries
d'enluminures
tout autour
des cris
jusqu'à l'aile
Des battements
arythmiques
ponctuent des scories
résidus de mots
éphémères
Par la suite
et en fin
la terre plate
comme une image
conceptualisée
d'où tombe
les mondes
Philosophies
aux modes
d'Héraclite
en oeil de guerre
Wittgenstein
en prix ci-haut rang
de volatiles pensées
attrapant de-ci de-là
les sempiternels
bruits de fond
trou noir du ciel
pour le haut
du très bas
Oasis aux palmiers
de Soutine
aux boeufs écorchés
de Matisse
aux chevaux
et Tahitiennes
de Gauguin
du camp nazi
ou encor Music
jambe gangrenée
en des restes
éphémères
de sensibles
pour finalement
disparaître
comme un mirage
dans les milliards
de nuits de morts
sans suite
pour poétri
de futur
antérieur
LÀ comme TOUT
et RIEN croisant
vent et croissant
par l'effroi
du feu du froid
ruminant tractant
des nuages bleus
du ciel en légèreté
supérieur
vers l'AMOUR
crevant
dans la lumière
haut perchée
dans le vertige
et l'effroi
sans sens
insensément
Être un saint
sans Dieu...
se demande Camus
Aller a OÙ...
LÀ où tu veux
sans savoir savoir
entre chaque silence
détaché de la tête
aux pieds...
Mais mort
à jamais mort
insondablement
perdu ICI LÀ
et AILLEURS

Rattraper
mots morts et joie
par émotions
recueillant
le départ
vers
A
en Abyme
comme un début
en vent de rumeur


Char *
Laude **

Titre Provisoire


Demain Deuil


De mieux
que cela
à venir hier 
'le chemin l'unique
l'ultime l'aimé...' *
plus ludique chérie
par la MORT
c'est fait
Bien trop tard
heureusement
Insatisfaisant 
Cézanne déchire
laisse en plan
crève LÀ
terminant
fatalement le peu
en pommes
d'avant soi 
pour aile
fuir le Paradis
vers le peuple 
de lumière 
'La théologie 
est sérieuse:
l'enfer est certainement
en bas' **
où le conte se change
en compte-tours
des coeurs
art de dire
que de la cellule
au cerveau
capté enfirouapé
puis endurcie
par les accroires  
au conte tours
pilulés...
etc.
Désert
Comprendre
que de ce côté
des mots exterminés
créant un chemin
sans issue
la bonne voie
portant au haut
des mécaniques
le vol nuptial
en jeu de lumière
impatient
d'attente
voyant les partis
s'entre-déchirer
pour des débris
de ruines
pour savants fous
contrôlant
des amibes
dans le miroir
du Un totalitaire

ICI tu vois
le visible invisible
en granite et inox
cerf vit à la
table de création
infinie
main tenant
nattant Nature
en géométrie
d'effrois
et sifflements
d'horreurs
souffrances
pour de si fragiles
présences
mystère
ces tristes
âmes perdues
en vain
massacrées
Pas voir l'invisible
mais le Visible
le plus que présent
la haute voltige
du LÀ ICI
Le même ici
depuis le début
du monde
Mystère ou tentative
...créant en chemin
sans issue
et sur les abysses
un requiem
à la vraie Vie d'ICI
solidement agrippé
aux matières
composées
de suites béantes
pour créations
premières...

Joyce *

Sans Lieu Sous La Terre


Si loin de ceci
plus près de cela
que ce n'est déjà plus
ceci ou cela
et ça tombe


D'herbages
à l'oeil de silex
aux îles
vers les cieux
irréjoignable
Assaut d'être
à battre à tenir
contre le même
l'Un Lui en d'Autres
commUn SS
des débuts
des fins
de Tout
en l'oubli d'Être
pour redevances
imposables
aux masses à Pape
multipliez les sous
et manger ceci
prenez cela
'...et beaucoup de poison
pour finir afin de mourir
agréablement' *
et disparaissez
ce qui fut fait
par le dernier
président rouge
Depuis la Réelle Ici
Main tenant
les belles histoires
de l'union du ciel
et de la terre
au paradis
de la choucroute
des hot-dogs
poutine
pizza etc...
sans compter
les oreilles de crisse
pour les moments
de grandes écoutes
Suite à cette
(autre) illusion
la même
du conte
fable
poésie (Roman)
disparue tout aussi
rapidement pour
les mêmes raisons
laissant le LÀ ICI MÊME
en Un parfait mensonge
et désertique
JE ma mort
petite ou grande
la queue l'eux leu...
en Un parfait à l'image
de sa créature
pour des siècles
des fesses
des fèces éternelles
Passion puisse nous
passer cet outrage
des mots conditionnés
depuis l'Alpha à l'Oméga
de tant de morts à maux
sans VOIR
Dire Dieu existe
je ne l'ai pas vu
sans mot-dire
En Fin don
de quoi?
De Vie
'Seule demeure la liberté
des choses' **
le temps des restes
de cela
du Vide
après tous des
alphabets à soupes
de mère loi
de père ô
combien mieux
d'en finir
en musique
en petit dessin
pour ligne
délimitant
l'histoire à revoir
antithèse pour fin
de Tricoli
bourdonnements
des futurs antérieurs
pour Rien au monde
mais qui croire
jenoustuvous il elle
en verbe actif
du prince de ce monde
jememoijevoustutous
une bonne foi
qu'importe
voit Dieu
et tu seul juge
des coeurs
en fin
il pardonne tout
à TOUT
tout le temps
que Ça dure
la pine au pied
à part Ça la tête
Ça va où Ça va
Ça tu sais...
Ça tu fixes fixé
Hors du mot
tralalà
Abandonné
il faut croire
TOUT
n'est pas perdu
tant qu'il y a de la vie
...Vie tu vois fil...
Est-ce la fin ou là
leurs leurres?
L'Inconvénient
d'être pas né
dans les bas fonds
de l'espoir
Là où la chance
devient un produit
cosmétique
de la beauté
peaux et tiques
terre et ciel compris
et mis à nu
par la VRAIE VIE
qui est absente
alors...
Sans souffle
tu vois la MORT
fidèle ou pas

Faire p'art
partir vrai
créant tu vois
l'écart
tenant lieu
de demeure
indiciblement
LÀ osmose
célébrant
le sans lieu
de RIEN
Guerre
de papier
signant l'arrêt
d'hostiles
ensorcellements
économomiques
enchaînant
l'esprit aux ridicules
marécages
de la couleur
du temps liant
le vivre ensemble
pour la Mort
hors le royaume
de la liberté
de créer
Sortie d'aération
parcelle lumineuse
et don de mouvement
mis en marche
dans les étoiles froides
où l'un se mouche
l'autre en a besoin
en a l'effroi...
Mieux qu'ici momie
désanglanté asséchée
en tas de cadavres
ne pas bougés
la Fin l'exige
le Rien te signe
t'appelle
en ton choix
de coeur
créant inutile
BEAUTÉ
pas pour tous
les mêmes
les UN
aux arènes
aux camps
aux tranchées
des Booms
pour lui
le parfait
le bon
le tout-puissant
bourré d'intermédiaires
d'indécentes histoires
de copies conformes
disparues depuis
la nuit des temps
atomes redevenus
atones c'est TOUT
pour LUI
le MÊME
UN par milliards
de trilliards d'enfin
pareils à la plume
arbre
mot
sable
désertifié
désertés
créés
f
i
n

Sans motif encor
il était
avait été
sera...

Nietzsche *
de Roux **