3 déc. 2016

Vent


'Ma brièveté 
est sans chaîne' *

D'ennuis
de fatigues
de larmes
et de je ne sais
En vent de poupe
en pas du TOUT
contradictoire
éternellement
pour RIEN encor
Suites Françaises
quelques notes
d'élévation
sous le soleil
LÀ où s'envolent
les rires devant
la grandeur
clémente
du pas UN ni LUI
ni l'Autre tu vois
fermant la coque
sur la terre
en ciel de mai
des crépuscules noirs
des feuilles aux allures
de joies nuptiales
ta patte ma main
pour de vrai
par UN continuum
librement
consentie à l'éclosion
organique
de mille milliards
d'anéanties
en mix me up
conceptabilisés
Passe
pense à Dante
encor plus LÀ
d'ICI
mieux
c'est mieux
bien Voir noir
dans le NOIR
cassant la limite
qu'est-ce que croire
que des chéries
d'enluminures
tout autour
des cris
jusqu'à l'aile
Des battements
arythmiques
ponctuent des scories
résidus de mots
éphémères
Par la suite
et en fin
la terre plate
comme une image
conceptualisée
d'où tombe
les mondes
Philosophies
aux modes
d'Héraclite
en oeil de guerre
Wittgenstein
en prix ci-haut rang
de volatiles pensées
attrapant de-ci de-là
les sempiternels
bruits de fond
trou noir du ciel
pour le haut
du très bas
Oasis aux palmiers
de Soutine
aux boeufs écorchés
de Matisse
aux chevaux
et Tahitiennes
de Gauguin
du camp nazi
ou encor Music
jambe gangrenée
en des restes
éphémères
de sensibles
pour finalement
disparaître
comme un mirage
dans les milliards
de nuits de morts
sans suite
pour poétri
de futur
antérieur
LÀ comme TOUT
et RIEN croisant
vent et croissant
par l'effroi
du feu du froid
ruminant tractant
des nuages bleus
du ciel en légèreté
supérieur
vers l'AMOUR
crevant
dans la lumière
haut perchée
dans le vertige
et l'effroi
sans sens
insensément
Être un saint
sans Dieu...
se demande Camus
Aller a OÙ...
LÀ où tu veux
sans savoir savoir
entre chaque silence
détaché de la tête
aux pieds...
Mais mort
à jamais mort
insondablement
perdu ICI LÀ
et AILLEURS

Rattraper
mots morts et joie
par émotions
recueillant
le départ
vers
A
en Abyme
comme un début
en vent de rumeur


Char *
Laude **

Titre Provisoire


Demain Deuil


De mieux
que cela
à venir hier 
'le chemin l'unique
l'ultime l'aimé...' *
plus ludique chérie
par la MORT
c'est fait
Bien trop tard
heureusement
Insatisfaisant 
Cézanne déchire
laisse en plan
crève LÀ
terminant
fatalement le peu
en pommes
d'avant soi 
pour aile
fuir le Paradis
vers le peuple 
de lumière 
'La théologie 
est sérieuse:
l'enfer est certainement
en bas' **
où le conte se change
en compte-tours
des coeurs
art de dire
que de la cellule
au cerveau
capté enfirouapé
puis endurcie
par les accroires  
au conte tours
pilulés...
etc.
Désert
Comprendre
que de ce côté
des mots exterminés
créant un chemin
sans issue
la bonne voie
portant au haut
des mécaniques
le vol nuptial
en jeu de lumière
impatient
d'attente
voyant les partis
s'entre-déchirer
pour des débris
de ruines
pour savants fous
contrôlant
des amibes
dans le miroir
du Un totalitaire

ICI tu vois
le visible invisible
en granite et inox
cerf vit à la
table de création
infinie
main tenant
nattant Nature
en géométrie
d'effrois
et sifflements
d'horreurs
souffrances
pour de si fragiles
présences
mystère
ces tristes
âmes perdues
en vain
massacrées
Pas voir l'invisible
mais le Visible
le plus que présent
la haute voltige
du LÀ ICI
Le même ici
depuis le début
du monde
Mystère ou tentative
...créant en chemin
sans issue
et sur les abysses
un requiem
à la vraie Vie d'ICI
solidement agrippé
aux matières
composées
de suites béantes
pour créations
premières...

Joyce *

Sans Lieu Sous La Terre


Si loin de ceci
plus près de cela
que ce n'est déjà plus
ceci ou cela
et ça tombe


D'herbages
à l'oeil de silex
aux îles
vers les cieux
irréjoignable
Assaut d'être
à battre à tenir
contre le même
l'Un Lui en d'Autres
commUn SS
des débuts
des fins
de Tout
en l'oubli d'Être
pour redevances
imposables
aux masses à Pape
multipliez les sous
et manger ceci
prenez cela
'...et beaucoup de poison
pour finir afin de mourir
agréablement' *
et disparaissez
ce qui fut fait
par le dernier
président rouge
Depuis la Réelle Ici
Main tenant
les belles histoires
de l'union du ciel
et de la terre
au paradis
de la choucroute
des hot-dogs
poutine
pizza etc...
sans compter
les oreilles de crisse
pour les moments
de grandes écoutes
Suite à cette
(autre) illusion
la même
du conte
fable
poésie (Roman)
disparue tout aussi
rapidement pour
les mêmes raisons
laissant le LÀ ICI MÊME
en Un parfait mensonge
et désertique
JE ma mort
petite ou grande
la queue l'eux leu...
en Un parfait à l'image
de sa créature
pour des siècles
des fesses
des fèces éternelles
Passion puisse nous
passer cet outrage
des mots conditionnés
depuis l'Alpha à l'Oméga
de tant de morts à maux
sans VOIR
Dire Dieu existe
je ne l'ai pas vu
sans mot-dire
En Fin don
de quoi?
De Vie
'Seule demeure la liberté
des choses' **
le temps des restes
de cela
du Vide
après tous des
alphabets à soupes
de mère loi
de père ô
combien mieux
d'en finir
en musique
en petit dessin
pour ligne
délimitant
l'histoire à revoir
antithèse pour fin
de Tricoli
bourdonnements
des futurs antérieurs
pour Rien au monde
mais qui croire
jenoustuvous il elle
en verbe actif
du prince de ce monde
jememoijevoustutous
une bonne foi
qu'importe
voit Dieu
et tu seul juge
des coeurs
en fin
il pardonne tout
à TOUT
tout le temps
que Ça dure
la pine au pied
à part Ça la tête
Ça va où Ça va
Ça tu sais...
Ça tu fixes fixé
Hors du mot
tralalà
Abandonné
il faut croire
TOUT
n'est pas perdu
tant qu'il y a de la vie
...Vie tu vois fil...
Est-ce la fin ou là
leurs leurres?
L'Inconvénient
d'être pas né
dans les bas fonds
de l'espoir
Là où la chance
devient un produit
cosmétique
de la beauté
peaux et tiques
terre et ciel compris
et mis à nu
par la VRAIE VIE
qui est absente
alors...
Sans souffle
tu vois la MORT
fidèle ou pas

Faire p'art
partir vrai
créant tu vois
l'écart
tenant lieu
de demeure
indiciblement
LÀ osmose
célébrant
le sans lieu
de RIEN
Guerre
de papier
signant l'arrêt
d'hostiles
ensorcellements
économomiques
enchaînant
l'esprit aux ridicules
marécages
de la couleur
du temps liant
le vivre ensemble
pour la Mort
hors le royaume
de la liberté
de créer
Sortie d'aération
parcelle lumineuse
et don de mouvement
mis en marche
dans les étoiles froides
où l'un se mouche
l'autre en a besoin
en a l'effroi...
Mieux qu'ici momie
désanglanté asséchée
en tas de cadavres
ne pas bougés
la Fin l'exige
le Rien te signe
t'appelle
en ton choix
de coeur
créant inutile
BEAUTÉ
pas pour tous
les mêmes
les UN
aux arènes
aux camps
aux tranchées
des Booms
pour lui
le parfait
le bon
le tout-puissant
bourré d'intermédiaires
d'indécentes histoires
de copies conformes
disparues depuis
la nuit des temps
atomes redevenus
atones c'est TOUT
pour LUI
le MÊME
UN par milliards
de trilliards d'enfin
pareils à la plume
arbre
mot
sable
désertifié
désertés
créés
f
i
n

Sans motif encor
il était
avait été
sera...

Nietzsche *
de Roux **

25 nov. 2016

Là Où Le Silence


De La Beauté
Qui Sauve
en passant

La nuit s'élève
sans mains
qu'en tête 
là où souffre
qui croit
dans le silence
d'ayant passé
Inventant
ta tasse de thé
de chair
incarcérée
alors du cul
tu vois Tout
dessinant traînant
encor le vide
s'imbibe
d'invisibles
célébrations
en fin... .
Arranger l'effroi
et trembler
en dessinant
le babil
de l'univers
infécond
par la mise en terre
d'autres heures
des tombes en bas
sans l'envol du réveil
bien mieux que pire
finalement
Ciel quelle affraire
On frappe
en coup de vent
c'est exterminé...
Rien tenant le vide
en fond de tiroir
'négativité sans emploi' *
encor et en corps
asséché légèrement
ballotté du fil délassé
par la plus petite
possibilité...
de bleu rebaptisé
sacrifice résiduel
en veine de mystère
Qu'est-ce qu'il croit
lui le LÀ l'ailleurs
pour Ici le Paradis
SEUL tu vois
sourd 15 à mineur
op,132 sons
pour petite oreille
TOUTUN en
silence

Éteignoir
d'oeil
en plumes
de suifs
cannibales
vestiges
vertige
adagietto no 5
au bout
du Silence
plus que larmes
et outrances
pour RIEN
nous des yeux
jusqu'au coeur
noir étreignant
le néant d'air
d'où monte les cris
pétris d'horreurs
l'Amour secret
visible rendu visible
à force de mourir éternel
taureau d'art
'Voire, ou que je vive
sans vie
Comme les images
par coeur,
Mort!' **
Dissonances
cassures
caméléons
enfin dire
l'épuisement
d'oasis
Babel à disquettes
et feu les mots
pour qu'il en reste
un peu...
Bombe
ou un par UN
Enfant pas de temps
demeure entre
sur des gongs
de Vivier
attrape au vol
En avant des oiseaux
sortis du froid
des morts
t'a vu?

Au bout du chant
demeure le dessin
et son rire
du dedans
de ce qui sort
un vol et la voile
d'envol
voilà la voie
sur la pointe
du vertige
là où le silence
s'éteint
commence
la vraie vie
d'ailleurs


Bataille *
Villon **

Florilège


L'Oeil À L'Arme

Musique
pour hommes seuls
sur un rot
boudant l'ordonnance
du mètre souffre
pareil LÀ
sans être
tout à fait
perclus
de terre râlante
des mots
d'habitudes
accroires
pour ne pas crever
au trou noir
d'engouffre
chérie
Tenir qui sait...
savait saura...
Allant Bach
autour d'éternité
lui évidant le même
si loin pour passer
bien sûr...
Des tonalités
endurcies
baroques mieux
chiasmatiques
et pas pour tous
cosmiques
sevrées sobres
et de corps fou
maintenant
la danse à se faire
oiseau Vaslav
de l'autre bord
après l'océan
du coeur
Après l'Histoire
des violents briseurs
casseurs de rêves
absous jusqu'à plus nous
que ça que ça!
Survoler au fond
des ténèbres
où tu es pareil
l'Un si peu
TOUT!
Et caché!
Informe
je serai lucide
anguleux diaphane
jeune et riche
en trop
plein de vieilleries
le Même
sacré d'aile
en des tableaux
rationnels
pour deux sous
de cinq Fiodor
et feu de paille
tes boucles
cheveux roussis salés
pleurants dans l'Anse
LÀ sans bouger
qu'attendre
simplement
d'innombrables
envols sans fards
stables venus
d'Amour inconnu
les instants
de chaque seconde
comme des libérations
d'avenirs
hors la mouvance
du je vous tu en masse
fait pour ça
car (un peuple manque)
sur la porte de vent
accrochant
des sons d'airs perdus
du temps déchiqueté
pour Un
le même le Lui
làlàlàla l'ère la
main tenant insistant
fait des chants de signes
aèrent crée de l'air
trouent la matière
laissant là
l'utile et l'agréable
éloignant les charlatans
les messes et les sacrifiants
de troupeaux sans mémoires
et les retours de balanciers
les boomerangs
des craches en l'air
Moulins à viande
charpit des saints
du Dieu lui là
faut bien croire
au correcteur
collecteur
perceptueur
de biologies funestes
futiles virtuellement
froid insensiblement
disparu depuis
le fondement de la nuit
non transfigurée
des mises à table
imaginaires par sang
trilliard de 0 vide
assassiné au couteau
sur une note de Dion
factorisant
une composition
de femme à frère
miettes mortes
sépultures à la musique
en hommage
à Claude Vivier
Mais tout ça
n'est plus depuis
la Grande Disparition
'Si l'on savait comment
Mahler nouait sa cravate
on apprendrait plus
en trois années de contrepoint
au Conservatoire' *
boommmmmm
en Tête...
vers l'île de la Vie
ICI juste LÀ
la même et éternelle
terreur à mettre
en musique
pour une ronde
macabre
et initiatique

Schoenberg *