21 août 2016

Mémoire De Mains


Du Né En Pleine Tête


...dire dédire
redire bon
ça ne va pas
pas la peine
d'en remettre
le système gentil
prend tout
envers endos
prendre ou pas
le rang d'oignons
à la dernière rangée
c'est le vide l'ennui
et toute la bastringue
des disparus...
ayant donné
les faits la raison
la déraison
qui ont fait
de la révolution
un ticket pour l'ailleurs
8 9 milliards de pieds
multipliés par deux
en dessous
de la vraie vie
Tout l'Art
de la suite universelle
de l'Esprit ayant
terminé sa course
dans la grande poche
infinie de ce que veut
celui qui veut...
'Ah! et tout de même
quelle jouissance
de l'oeil, et quel rire
que le rire édenté
du vieux lion
Rembrandt,
la tête coiffé d'un linge,
la palette à la main!' *
Là une palette
mine de plomb
noir gris
des couleurs
de la lumière
à synapses
un Job
un Saint-Simon
des corneilles
des masses
un Titanic
un mythe sur une feuille
toile mur bâche
dans l'air du temps
rythmes and song
signes griffes cris
pour jenous fixion
échappé d'entre amour
de la folie des murs
du pas ça
l'autre c'est quoi?
Camp
Et depuis lors
des sous-sols
aux goulags
à la guerre
des molécules
des matières
infiniment recyclables
du cosmos
d'une quincaillerie
de tortures
de dissolution
avec les petits
avec les grands
tout rentre dans l'Ordre
du Grand Oubli
en coup de récréation
tout est passé à présent
en un futur antérieur
sous les yeux
des soleils ardents
des peintres
là où l'air
est sans particules
alpha qu'oméga
mais en vain
ou en venir
en bas du fixer
une fois pour toutes
pour un tableau
transmuté en collection
d'emmurement ayant
depuis fort longtemps
fait ses adieux
à la parade du spectraque
en une explosion
de coeur
las du cri
dans la peinture
du mourir en tortures
d'S.O.S d'abattoirs
L'Art pour ne pas
crever de la vérité
pour tenir...
à quoi?
Par cela
des mots reniés
menteurs religieux
nihilistes fanatiques
critiques droitistes
communistes
tralalalas
signes
formes
informes
géométriques
organiques
par styles
courant la galipote
la queue du diable
dans le trou
du commencement
du monde à sa fin
en sourdine évanescente
et disparition absolue
dans un chiffre d'affaires
ratatine ordure
en mot à maux
du dernier expirant
une phrase...
Le Silence de l'Étroit

Petit dessin
en tête à têtes
entre moi je
vous dis
Un Je suis donc
je le pense
autrement
tellement mieux
d'un trait
voir revoir encor
ce qu'avait fait VOIR
les vies dans la vie
de ce qui vient toujours
en temps et lieu
pour tout l'imaginaire
au terme du voile
de Saïs ou des mille
milliards de nuits
de solitude
d'attentes

ICI MÊME
l'identique certitude
d'AMOUR
Réalité sans Breton
ni Basque
occitan corse
québécois
inuit sans langue
100 langues
ensanglantées
en nous plus que nous
SEUL en vérité
sans peuple
pas besoin de toujours
ou Voir le phare
des océans de passage
vers le plus Grand
flash d'étincelle
comme oeil
en travers le glas
de l'éphémère
De la beauté
lumineuse secrète
sacrée une fois
la FOI pour toutes
les fois ou RIEN
était parfait
Là où se cache
l'éternité
en pleine imbécilité
d'admiration
Alors va
pour un petit dessin
faisant de l'oeil
écervelé en forme
de création
ronronnant d'univers

Émotion le LÀ
en si de la musique
pour haute mer
à saluer avec modération
ou à hauteur de vérité
sans le vertige
de la conscience
un vol au-dessus
de la justification
indécrottable
de bouffer le Tout
de la création
pour un branle-bas
de mort sur bite
en deux temps
pour qu'éjacule
le vent sur la portée
ouverte du bonheur
beauté donnée
jouissant de l'oasis
LÀ ICI
floraisons en confettis
tombant dans l'oeil


* V. Van Gogh

Sous L'Invisible


Les Vies Denses
dans le marbre


Battant au lieu
de la couleur
pas vue de là
sans entre non plus
cela se pose au sol
par une aube
de rose mouillée
de lui et de nuit
en plein jour
éveillant un chant
a l'aimé de Nerval
Qui dit de lui
ou de la vie
ils vivent d'ici
ou de tout
qu'importe
TOUS
Alors l'éclair
qui du noir LÀ
EST et tant pis
pour la lèpre
que la fleur guérie
Dans l'accouchement
en vain recommencer
milliards de lueurs
éteintes ayant l'espace
d'un point au coeur
qui s'efface
aussitôt passé
le présent de l'avenir
Art de retenir
à voir et voir deux fois
pour la suite
sans surréelle
qu'hyper cela
plutôt que cela
Politique
ou despotique
encor à corps
vendu disparut
ni vu ni connu
'...Il n'y a de toute façon
rien à faire, sauf dire,
ce qui sera
tout à fait relatif,
et au fond d'un intérêt
mineur face à ce qui
seul persiste: l'Histoire,
qui ne perçoit
n'y ne parle,
inscrite entre
les pages des livres' *
L'évidence
en petits dessins
de Un et le même
le Lui Là
heureux qui comme
encor dit et passe
de l'autre bord du mur
des mouches noires
et des brûlots des blablas
sachant l'ensorcellement
et '...probablement
parce que les humains
ne peuvent se comprendre
qu'ils parlent...'*
Enfin la fin tout fin
près très près qu'étais-ce
que cette apparence
qu'exporte le concept
l'idée d'une richesse
capitalisant sur la matière
d'Un seul visage sans métissage
à monnaies échangeant
de l'ennui pour du naître
devant l'irrémédiable?

Barbaque en tout pour peu
dans la moelle
déjà avant d'avoir
été planté capitaliste
athée et croyant en la vie
pour dieu sait quoi
Mais cela n'a rien à Voir
avec la ré si stance
le mot ne résiste plus
embourbé est au meilleur
en danger sous la table rase
sans les jours absolus
du souvenir sans espoir
devant le néant qui échoit
d'où revenir sera
d'une mort certaine
métamorphosé en je
d'un monstrueux insecte
en coquilles de maux de lui
disparut l'autre moi en Je
du temps des sanguines
tableaux en actes
ou bien ou bien
existant en penseur
d'anthropophagie
sur le cercle des enfers
et en vache à lait
de l'esprit en Inde
voyageant sur le fleuve
de l'Un éternel Seul
et sans Histoire
...Il a été une fois...
LA Lumière


Carrera L. F. *

10 août 2016

Teneur Fugace


Autoportrait
en ruine
reconstuitué


Oui a vu
d'ouvrage
à dessein
suspendu
dans le vide
anthropophagique
du quelque chose
à peindre
et à sculpter
par la matière
du peu alloué
en l'oasis
par pairs interposés
des misères
torturant l'impossible
miracle
de VOIR
mais quoi en vérité?
Celle-LÀ
L'ICI-MÊME
bonne pour l'enfer
l'enfermement
l'en faire en fin
au-delà duquel
la joie de penser
p'art d'ART
de Dieu créant Dieu
en sa JOIE suprême
point d'appui
après la MORT
menu PASSAGE
d'abandon trait par traits
à la grâce d'aller
pour RIEN
pas besoin
de décrocher des pommes
à mimétismes mais
compotier du vent
dans les feuilles
voyageuses d'air
d'espaces universelles
Défait délié en vol
de nuit en petits dessins
tombant de lumière
en saint ex...
Etc...décroché
en gouttelettes d'océan
et voûte d'amour
cryptant la nuance
secrète du bonheur
etc...

Un en un bloc
indifférant pour (le temps
ce grand sculpteur)
dit Marguerite
passant
incompréhensible
et visiblement
LÀ c'est à voir
Ici juste LÀ
splendeur du jour
en pleine nuit
en jeu sur la joue du feu
volcan et crachant
le doute évidé
de toutes autres propositions
que folie et cendre
de la fin des fins
de l'entre-deux trois
pour un quatre
égal cinq
Enfin l'histoire
commence
Il était une fois
ce qui a une fin

Sortir de l'enfer
d'adaptation à tout
du Dieu ou de l'Art
en vie d'âme et de corps
au-delà de destruction
construction
LÀ mais OÙ?
En l'Être des disparus
avec le Pire
stérilisation des têtes
totalitarismes d'atomes
exaucés en suite
hitlérienne
sans dieux ni Dieu
ni Homme ou autre chose
il n'y a pas de monde
il y a un Monde
et l'illusion
aura été belle
sans preuve à donner
dans le cul de la belle
au bois des morts
à l'endroit
où ils passent
à la casserole
dit la chanson...
L'Éternité éternel
éternellement LÀ
quand l'abandon arrive
comme il se doit
en dessins desseins
pour un tableau
hors et en ailleurs
d'ici pour le LÀ
Passé depuis
la terre reprend le sang
des cent milliards
de trilliards de sans abri
rebrasse le Tout
en un désordre ordinaire
envoûté changeant
instable imprévisible
fugace chaotique
incitant poussant
à créer le sens
la mise en ordre
mais de quoi?
Du politique
inscrivant la marche
sur l'infime
quelque chose
de l'Art pour crever
la bulle de chair rouge
en bobette
s'apprêtant la mort
au Mont-Désert
ou visant le noir
tuant le blanc
beauté paix d'amour
que croyez-vous
en passant...
de l'autre bord
non pas du miroir
mais des cris
téléguidés
du spectraque
dévorant à la racine
le souffle l'air et les songes
d'enfants défunts
nés aveuglés
de poudres d'os
et d'un halo d'atomes
sur le mur
de toutes les ruines
en disparus nihilistes
vers l'énergie du
travaillant monde
par vent qui passe
sur les rives
de l'inconscience
bourdonnant d'échos
de guerres ordinaires
incréant le sens
pour l'Aura d'Art
des traces
de Laura l'aura pas
en danse de Saint-Guy
par le fil d'art rit âne
L'Art étant au temps
le fond de ce qui
perd dure de bonheur
très tôt dès la naissance
par petits dessins
sans dessein
en poste hérité
d'ailleurs tombant
de très haut
pour durer infiniment




La Vie D'Ailleurs


De la matière
à dessein


Illusion cadre
l'oeil Oeil
déjà le deuil
quoi?
Passer passant
de création
c'était hier
avant en attente
Oeuf la poule
un poulailler
d'informes
dix formes
des mentant
mentalement
quelque chose
voie
la voie
chemin faisant
et libre comme
la vérité donnée
patientant
dans le col
des fées mûres
évanouies
sans savoir
tombant des nues
pas besoin
c'Est LÀ
poésie ou pas
seul en nous
copier collé
copie qu'on forme
à l'unimaginable tableau
cadrant cela
la vie qui est ailleurs
ici même...
JOIE JOIE JOIE!
Enfin mais quoi?
Je nous tu
tu vous tu toi
par coi......... ...
'Tout cela est bel et bon,
mais il faut cultiver
son jardin sans raisonner' *
Des brises coeurs
après quand la MORT
en somme aura cassé
cette petite partie de réel
l'éternité sans savoir
et cela restera à VOIR
l'oeil derrière le cerveau
de lumière
bref
court petit
minime infime
menu dérisoire
organe en désuétude
en terminal maladie
de l'oubli...
que tombant d'argent
des morts
s'y sont fracassés
des squelettes
en tas de pierres
à bâtir des cathédrales
de sous missions
d'à Jenous servant
l'eau rougie de tueurs
en lugubres désirs
de mourir d'assassinés
Qu'est-ce que l'art?
L'art est tout
ce qu'on en dit!
Tout et plus encore
tout dire
et RIEN dire
L'Art ne dit pas
il se fait en crevant
toutes les secondes
il n'a pas de temps
pas d'histoire
de la vermine
des tas détritus
du compost
en transcendance
en VIVE MÉMOIRE
car LÀ le LÀ
s'efface devenu
limbique et disparu
du cimetière
totalitaire...
L'éternité de la création
détruire construire
cheminer
et des restes
pour Personne...
Enfin l'Art
cet imaginaire
de Rien
pour se tenir en beauté
devant la résurrection
de la Vie d'Ailleurs
rêvant ici-même
à des galaxies
de couleurs appliquées
sur des espadrilles
marchant sur l'autoroute
de la joie
tenant le créer
à bout portant
vers l'extase
sur le chemin
de la complétude
demeuré...
'...joie pleure de joie...' **
par un lieu
d'irrespirable espace
de scintillements
d'étoiles noires
et d'effrayant
océan sans bord
dans le chuchotement
du caniveau de l'ennui
et des parentés
qui sucent le rire
du tenir coeur
Juste là d'ailleurs
où au désert
des mirages
de la caverne
à la banque
et au blanchiment
du ciel par le Vatican
la solitude la lucide
approche de la vérité
sans abri que cela est
formes rythmes couleurs
dans la lumière
en quelque chose
qui sait savoir
sans dire
mais créant un monde
celui du plus de prégnance
pour Voir un peu
pour aller LÀ
ici-même

Précisément
regard dedans
duquel la mort
t'aspire dégoulinant
les liquides
de la conscience
jusqu'au sec
à la sécheresse
des déserts
poussières
de pas de si de ça
retour a l'oubli
de l'oubliance
attendre encor
des larmes en mers
de tendre terres
en des repos d'oasis
où le douanier
des verts jardins
surréalisant
là-dessus
parler pour ne rien dire
étant disparus
autant dire RIEN

Tout a commencé
par la fin dès le début
c'était la faim
le mal la douleur
et les pommes
l'esprit matérialisé
par l'illusion de l'Art
(qui dit la vérité)
du quelque chose à savoir
comprendre à faire
histoire de toute proie
de Rien
du Tout...
Et par la lumière
un peu de couleurs
de formes
et c'est parti...
ici même... LÀ MÊME


Delacroix*
Pascal**

Dix Loques Actions


Ici Repose 
En Sa Fabulation
La Peinture


Au versant
des mots
en sommes
là où tombe
le dernier
chiffre l'Un
Tout pareil
unique...
Paradis du désir
sa fin réalisée
Tombeau de zinc
extase nirvana satori 
cent morceaux
catalepsie 
en gel parfait
des ravissements
à dormir debout
dans une boîte
de légumineuses
pour chant du signe
Terre sous poussières
d'errances
imminent feu de braises
Là de-là
du sidérant 
des couleurs 
...mais où aller
vers...?
Quelle est la nuit
de tous les noirs
NOIRES à sortir
de nulle-part
d'où l'avalement
monde trou noir
dedans dehors
boyaux viscères
et des verts de gris
(faire venir la terre)
dit le philosophe
des bruns
de merda d'artiste
d'une création
à reprendre
depuis le début
Mais passage
où est le passage?
Succion déglutition
Limite...
Résister s'agripper
tenir...à quoi?
LÀ en dessein dessin
risquant cela
le TOUT pour le RIEN
qu'inévitablement
se fait LÀ! Partout
à voir...
Tenir par la BEAUTÉ
d'AMOUR
En Rire aussi
le risque terrible
Ne pas bouger
faire le Mort
pour la cosa mentale
poussières de sang
séchées graves
et le temps s'arrête
ça commence
l'écho poursuit
des tas d'histoires
à perroquets
Un en dix loques
actions
de têtes en tête
hybride séquestré
et nul pour la musique
raison déraison
sur la portée du vent
Hydres d'histoire
du bruit semant
diversion
aveuglante
de nucléaire
surveillant le bloc
des disparus
L'Oeil lire voir
balbutier turlutter
blablater...délirer
débrider...
cyclope pas pantoutte
niet mais treuil
feuille seuil veuille
accueil et veille
à ne pas crever
de somme oeil
qu'en quand
la langue pendue
arrachée des oiseaux
basques
Bref quincaillerie
de couleurs
et rythmes in bleus
charbons de misères
dans le mystère
de l'impossible
amas de formes
un monde là
et las des pièges
à masques
de quelques choses
plates et all-over
la dernière touche
au souvenir Un
surveillant
Un Un par Un
Un quelque chose
du capital pour passer
en mots ciselés au cas
Dieu ou Diable y serait
suite au trépas
pour ce quelque chose
de mer morte
cloaque gluant
en Paradis compris
qu'échappant
à toutes compréhensions
de cela même
ce qui ce VOIE LÀ
Danse d'agités
en ventriloques
les couteaux
dans les chairs
de mirages
Mais DIEU?
Passage
À L'AMOUR
face au mur
du toi moi je
nous vous
il eux lui
le même
TOUT est Un
TOUT est parfait
c'est l'État de Grâce
voici le Führer

Art sous le bras
comme la bite
sans sous
que dessus
pauvres martyres
d'Histoires
bonnes à manger
du foin
art tenace et pourquoi?
P'Art branle bas
de combat
En fin pour la faim
d'un art qui n'a jamais eu
ni commencement ni fin
de quoi que ce soit
inutile ou politique
la demeure
du sans sens sang
cent milliards
de tropiques
en mise en garde
car il vol du possible
utile pour le rendre
inutile en passant
le Passage en volant
aidé par les caresses
du vortex
là où nulle-part
comme un cheveu
sur la soupe
ou encor comme Un voleur
une ligne D'Hokusai
un monde pour
le charbon de Goya
pour les couleurs
de Bonnard
un petit bout de papier
bateau en eau
assiste et pigments
stellaires par la cloaque
de n'importe quoi
en tout du TOUT
sans RIEN
Enfin pour une demeure
chez Étienne
et en peu de qui sait
qui peut dire
LÀ où s'estompe
l'Esprit du jeu
dit des quatre
en qui SEUL
l'idée que Dieu
n'est pas une pipe
n'est pas neuve
TOUT EST PERMIS
Dimitri...
voir devoir revoir
vous voyant
tu il lui dit nous
le Cocyte
LÀ en plein infini
pour personnes noyées
dans les pleurs
du quelque chose
qui n'a pas eu LIEU
d'ÊTRE
Joie de la création
inconsciente
pour RIEN
échos croque-morts
résiduels de la folie
du néant d'avant
pendant après
des grandes libertés
de l'Esprit...
depuis au-delà
ici en pleine création