Que dire
de ce qu'il
faut taire
dans l'engelure
du ciel
qu'y que tant pis
pisse
sur la palissade
de la Palice
rugueuse
à étreindre
en se bêlant
des affraires
étançonnées
par la quantités
des peuplades
obtuses
teutonnesques
philistiniques
béotionnesques
du Trou
de la vierge
au rocher percé
des églises
où il faut croire
en dividendes
d'arrêt
où Vinci
libéras
les oiseaux
de la cage
pour un ciel
de plaisanteries
plus clément glace
d'aller vous faire
voir ailleurs
si vous y êtes
déguisés en courant
d'air voir
la lumière
qui s'éteint
LÀ
dans les yeux
du soleil
de Dante
'' Voilà l'homme
tout entier,
s'en prenant
à sa chaussure
alors que c'est
son pied
qui est coupable '' *
Coupable en fait!
Mais sans fote?
Oui et vie
dament
le pion
devenus est-ce
au mot géhennisé
refroidie
par temps de froidures
qu'il casse
en l'air de cela
plutôt
qu'une scie
dépeuplant
les forêts
pour Noël
ensemble
assemblés
pour la faim
de ce tango
avec les maux
'' Les étoiles
n'ont leurs vrai
reflet qu'à travers
les larmes '' **
Des gestamots
en cadeau
du verbe
amour
Russie Irlande
sur la même
planche
d'en faire
des choses avec
la boue
du monde
Ce peuple
autant
que veux
le passage
ICI
précisément
Beckett *
Nabokov **
Des vents
calculés
contrôlant
des tempêtes
d'ignorances
de lâchés
prises
de comas
pleins d'absences
Qu'est-ce que
tu crois
Vertiges
sur le bord du lit
et des s.o.s
de perditions
en temps réel
de laissés faires
muselés
d'ennuis
après la mort
de la
MORT
des blessures
de coups de dents
préhistoriques
d'insignifiances
bureaucratiques
chiffrés
d'imposables
je vous salut
Marie
et de notre père
partout
ailleurs qu'ici
aux enfers
d'un printemps
de janvier
frette
sans pain béni
qu'entendre
la folle
habitude
du picotement
des blés
aux mortes saisons
Effleurement
de tendres
désespérances
de la peur
ô si haut
des enfants
d'animaux
sur le fleuve
des attentats
idéologisés
d'usines
déjà ensevelies
sous les cendres
politisées
d'ailleurs
que dieu les bénisses
et sans rancune
des prières
d'offrandes en restes
déchets
supersoniques
nucléarisés
de pelures
de fruits
de poils
d'excréments
pour un monde
meilleurs
remplie
de Santa Claus
de littératures
en taxis vers
après moi le désert
peaux et tiques
en feu de joie
de meurt
même
à l'endroit
du coeur
Art
RIEN
du
TOUT
main tenir
l'infime
lumière
entre
la fente
infante
d'incertitude
du doute
d'obéir
à l'en somme
du moment
de la déflagration
bloc
monde
d'élevage
en troupe
pourvoyant
la tour
de bébelles
technomaomotbiles
en forme
de poires
sur échasses
d'os
ré mi fa sol
en droit
de quoi que ce soit
À suivre.
Où tu va là
LÀ
exactement
à chacun sa mort
comme dit
le poète
et puis le résiduel
des vieilleries
finissantes
Des gens paisibles
en paix
et l'enfer
pour ceux qui pense
penser
quoi?
Le passage
pour en sortir
de l'en faire
des affraires
de bonnes
consciences
d'habitudes
à
TOUT
des changements
clitomatiques
et du fleuve
d'à jamais la même
eau
du prix du gros
d'une danse
avec les morts
dans le coin
prêt pour un set carré
de la fin de l'histoire
apportant
sa dose du bordel
bancaire
pour l'ouverture
de la flûte désargentée
de l'autruche
trichant
avec son cruchon
conte nu
sous zéro
pour en
somme
Silence
ICI MÊME
partition
4,33 de
Cage
premier
mouvement
Assassin
de
son amour
implorant
du pourquoi?
Et lui
invisible
sans silence
ciel
débâcle
et Frida
aux murales
trotskistes
de la fin
des idéologies
Du piolet
dans la tête
de Gaspard
aussi
Et des tas d'idiots
en formes
d'inattendus
d'une grippe
d'un souffle
d'un virus
d'une baise
avec un bas sale
attaque de pif
un crachat de travers
un os de poulet
une danse
avec Fred
A se taire
et puis quoi
l'Art et la politique
Nul
nihil
'' L'avenir
est une chose
qui se surmonte.
On ne subit pas l'avenir
on le surmonte '' *
Titanic
Nef
Radeau
Arche
pirogue
bouée
planche
'' La folie
est une maladie
de la mémoire'' **
et la Poune
d'ajouter
Un jour deux
trois
quatre cinq
et plein de zéros
de février
gisent
gelés
au fond de la forêt
devant mauvais
Bernanos *
Schopenhauer **
LÀ
qui
EST
passage
pas
homme
au noir
légèreté
de cheveux
a-blanc
du sommet
des corridas
goyesques
rugissantes
d'ensanglanter
la mer rouge
Cris
torturés
des bonnes
consciences
sifflements
des mises
à morts
Dénis
d'en somme
des masses
oisives
AU FEU
des catastrophes
spectraques
dépeuplés
autrement
quoi?
Désert
d'ingérences
mais en fait
Nature
natures
essentiellement
Suite
circonstancielle
d'un pli
déplié
d'envol
par l'Arche
stellaire
du coeur
à l'oeuvrage
en tant
de massacres
pour des plûmes
aux sommeils
des gaz pets
d'entrailles
compostant
la nuit
écervelée
pantalon
de poète
chemise
à carreaux
pour lézards
un jour
à découvert
d'innocences
disparus
en la clarté
des mots
Empaillés
de bébelles
d'attirails
prétentieux
fossoyeurs
à l'heure
du leurre
jusqu'à
la sève
déguisée
Reine de Saba
vroum vroum
enfants
faisandés
fin prêt
Ô ça sert d'os
de main
à charrue
d'entre toutes
les sauces
et fonds de culottes
festives
soirées
de cadavres
exaucés
Faux
Que ça passe
suivre
le maux
dernier
des tournedos
suivant la consigne
de la vie
Croire
TOUT
est absurde
L'Autre
bord
juste
pour dire
sachant bien
il le faut
tenir
sans pourquoi
que tienne
le fil
fini
prisonnier
des vents
mauvais
et gouffres
et gémissements
pleurs de rêves
démembrés
dantesques
d'épelés
pas d'élus
et pas d'élucidations
des paradoxes
contradictions
justifications
des meurtres
assassinats
d'innocences
toujours
pour lui
le MÊME
UN
des uns
des souffles
courts
et d'en
FIN
devant
TOUT
encor
et quoi
l'éther
nuitée
d'Amouir
des beaux jours
en sommes
