9 déc. 2021

Verbe


Aube funeste
fugue
des morts
d'autres aussi
d'enfants
plein les bras
des hommes
d'animaux en sommes
et directement
Morts
aussi
TOUJOURS
pas éternel
du
TOUT
faut croire
main tenant
c'EST
pour
RIEN
tout jour
Ce qui n'est 
c'est
TOUT
éternel
et fugace
stable en cela



Manque
et ta voix 
meurent
s'estompent
refaire
la cassure
ces secrets
d'âmes
mortes
s'entend
les craquements
de souvenances
vos folles
menteries
niant le néant
d'ennuis
en fin
madame
assumant
ta nuit
bien à toi
là où
y à plus
de conte
qu'un compte
décompté
d'Amour



Béquille
pour un pot
de fleur
TOUT
des pendues
d'invisibles
amarres
des mères
naïves
et seules
en peaux
de vieillesse
sur la rive
sans retour
qu'une fracture
d'épicerie
tarie
du sang
des autres
perpétuant
l'hypothèque
risible
des vies
imaginées
par le facteur
brouettant
les pierres
en feuilles blanches
et les coeurs chauds 
de ce qui 
jamais
ne seras
la maison bleu
où pleurs
les petites bêtes
parmi
d'exécrables
bourreaux
d'ignorances



Des solutions
à l'infame
débilitée
du juste
minimum
 tenable
à l'air
de quelque chose
la Mort
marchandant
avec les robots
 masse 
privatisé
d'euthanasies
par des catins
disparates
aux  pantins
pantois
frankensteinisés
d'une farce
cosmique
anonyme connu
totalitaire
du
TOUT
invisiblement
pris
fabriqués
pour mourir
dès le départ
par lui
le même
UN 
Disparus
d'encombrements
festifs
BACH
alors
et des communions
solos
seul
SEUL
et main 
tenant
à peu près
TOUT
de vous
( l'espèce humaine
est une décision
de femme )
Bataille?
et puis quoi
l'éternuitée
d'éternue
crachat
c'EST
de ça
qu'il s'agit
du verbe



Chutttt chute
sur la tombe
d'épelés
du verbe
EST
DISPARUS
au son 
des lumières
vibrant
vibrateur
des ah...
histoires
de mises au monde
sous l'hypocrisie
social
des farces
plates
et pleines
de cruelles
inepties
Oui Bach
enfin
belles
et chéries
l'ennuis
se tenir
pour dit
que le
temps
surveille
et de ce côté
...



De l'indétermination
du bonheur
découle
TOUT
de
RIEN









 

Tric Trac de L'Enfer



En fait
qu'est-ce que
tout ça?
Soupe
passage
fugace
de par 
TOUT
les chemins
mènent
à pomme
oiseaux
de février
tous les jours
de l'année
pour les aimés
de feu 
l'Amour
Bref 
Qu'est-ce l'Art
peu bien foutre
ici?
ICI C'EST
L'ART
de 
VOIR
en silence
le bruit
du monde
qui va finir
BOOM
le coeur
du douanier
sur la scène
darwinienne
des fables
taries
d'usures
d'us et d'os
'' Le rire
est satanique,
il est profondément
humain '' *
Et bien
que mal dit
remettre 100 foi
ni loi
ce que de main 
de maître
l'aujourd'hui
demain
pour en finir
avec 
RIEN
pas drôle
du
TOUT


Béquille
immunitaire
en libre 
service
part des choses
en temps
de pan démie 
et ses ponctions
 céphalées
marquant
le dernier 
automate
d'ensemble
sans savoir
la nuit de boue
pétrifiée
de lumière
Claque
les nucléés
de l'air
ambiant
Il tombe
des tombes
le style
la forme
comment dire
oser
les mots?
Sous tant de signes
de piastres?
Et tracer des lignes
de vies
par quel
part encor
L'ICI
MÊME
où le souffle
manque
défenêtré
assassin
d'agonie
du passage
la France
là toute semblable
revivol
d'Amérique
en redevance
capitonnée
de soldats
mots nés t'a risées
échomomie
de la guimbarde
culturelle
contre
symphonie
de dollars
d'empires déroutés
de Rouge
au Jaune
à-blanc
des visages
d'Arendt
 Levinas
Tranquille
alors
s'apaiser
de l'Enfer
Bernanos
et de la
DISPARITION
Valéry
et la danse
du poisson bocal
aux oiseaux
en cage
des froides
catacombes
d'os de chairs
tout en larmes
Tenir
malgré
la splendeur
résolue
de
l'Horreur
distillé 
des semblables
 bêtes
d'agonies
de cris
imperceptiblement





Baudelaire *


8 déc. 2021



Où?
Passé avenir
Un présent
vide
évidé
de substance
Science
d'apprentis
sorciers
des tas de gens
en etc cte tec
médecine
voltairienne
du sens
en viol
d'abrutissement
des lemmings
bref
Joyeux noël
sur la parois
rupestre
des consumations
 martiennes 
sauvés
de la bouille
à baisse
pour le
UN
des uns
régnant
sur l'univers
pascalien
Alors
après vous
déserts
potences
pestes
tremblements
du 
TOUT
est
foutu
d'il n'y à plus
rien
des
 je vous le laisse
de Céline
à 
Louis Ferdinand
Caraco
au jupon
d'Hélène
du jugement
des sorcières
de Salem
au mises à mort
de la Mort
et de sa maladie
sur la plage
tout risque
tique
de No Way
emportant
ce qui reste
d'imbéciles
heureux
de fuir 
l'Enfer
pour un autre
risiblement celui
d'Ensor
avec Einstein
on the beach
répétant
e égal aime
c'est 2
34567890
boom
et variant
un peu
sur une note
plus Rat dieu
des égyptiens
sur l'endos des sourires
pyramides
des arts
et 
de lavis
de l'absurde
Camus
lequel?
Ceci
qui n'est qu'opinions
parmi d'autres
choses
passant
par la lumière
du jour
en pleine nuit
au cimetière
de la
Castafiore
Mots 
dits
d'Art-Ô
d'arts
et pour ne pas
mourir
de la vérité
de quoi qui que 
qu' Ubu
et bien d'autres
en faits
de la madame
la grosse
est enceinte
d'un joual vert
vers laine
en maux
d'Arthur
et sans fin
en Sortir
du sortilège
de l'en faire
quelque chose
de bien
foutu
avec le temps
passé
antre
en nous
sans je vous
 tue


...du SILENCE
du noir
et des ombres
portées
des îles
des brins d'herbes
des quelques
poussières
restantes
après 
quoi l'éternité
retrouvé
Larmes
d'Oublies
mers 
que dieu nous veille
absout
frères
de sangs chaud
ou froids
que vos rêves
portent
au Coeur
la vérité
de vos espoirs
déçus



Dire ne pas dire
en fin
et pourtant
de si peu
dire
l'impossible
SILENCE
de l'univers
qui vient aux oreilles
de l'ennuis
s'extasiant
pour 
TOUT
et
RIEN
sans savoir
innocence
justifiant
le meurtre
d'enfances
à tous bouts
de champs
pour des prunes
poires 
pommes 
de dents
d'Adam
au gorgottons
des entraineurs
d'errances
aux feuilles
d'automne
hiver
de force
et la pièce
au rideau
tombant
sur la clarté
de feu
la
vie



100
sang
sans
pensées
blanchies
d'Après
TOUT
EST
TOUT
encombré
consumant
aussi
l'avenir
chinois
maomonétaire
pour en finir
avec 
TOUT
momifié
pas de petits
vingt yens
en vue
de quoi?
Fermant tes jolies yeux
dans le milles
et une indifférenciations
des palmiers
du grand nord
au sud
des tempêtes
de neiges
et de 
TOUT
ce qu'il voudras
d'entre tes bras
du mur
à l'ombre
d'ossements
brassant
le magmas
de passage
OÙ 


 

La Cargaison


Passeur
Charon
et quoi que qui
qu'importe
si c'était
ou pas
'' Je n'est rien
à dire
et c'est ce que je dit '' *
de ceci
découle
la suite
du cadavre
à dévorer
en temps
de 
TOUT
les tant qu'à faire
au combat
risible
d'un tas
de compost
pour une proématique
danse avec la 
FRIME
à firmes
la 
MORT
Titanic
de projets
d'entre les cliquetis
des sous-taires
le bruit
de la douleur
des orchidées
pillées
multipliées
autant que veut
la consumation
des derniers
 robots solaires
régnants
rois imbéciles
de Mars 
avril mai
et des joujoux
pour No-Elle
sur la trempoline
de Goya
Donc
alouette
sur le pont
destiné
en l'éparpillement
de poussières
de l'éternité
de l'éther
nuitée
à rats baisses
sur la plage
mortelle
des par en arrières
fossoyeurs
d'innocences
 d'enfances
à prix réduits
de la redondance
du
 SILENCE
sans mot
pour le dire
car disparus
dans la 
FIN



La froideur
du réchauffement
des morts
Chutttt....
trépassés
sous la
Nature
natures
entourloupant
la mangeoire
de Schopenhauer
abc de l'air
et sans noms
la suite
du renversement
imprévisible
de l'Histoire
du Dieu
mort
Darwin aussi
et des restes
archéologiques
d'archéologues
dans la bécosse
fécondant
l'en faire
de tous
sourds muets
et aveugles
en
TOUT
du ciel
et de
 LÀ
TAIRE
la vérité
la
JOIE
et de la lumière
sur
TOUT
Chemins
cheminant
hors la horde
de cargaison
pour se taire
et ne pas voir
la beauté
d'instant
de lumière
à la sortie
sans issue
de l'Art
du peuple
invisible
antre 
en nous



...'' Je meurt
dans une affreuse
inquiétude '' **

Et comme la
MORT
n'existe pas
pour les morts
éternellement
MORTS
alors 
quoi con dise
la
Nature
seule
innommée
éternelle
création
anonyme
et pas
 home
où reposer
la tête
sur des chairs
cramoisies
des métamorphoses
triangulées
en bleu
par 
Cézanne
et la vérité
promise
au bout du pinceau
en pommes
drippées
de larmes
des mers 
perdues
sur la beauté
du 
Conte
à venir



Cage *
Baudelaire **